Joan est dans sa chambre à coucher, elle écrit sur son ordinateur tout en parlant au téléphone.
Joan : Elle est totalement dingue. Tous ces chapeaux qu’elle achète. Elle perd ses cheveux peut-être, non ? (elle rigole) Attends une seconde. (elle parle sur une autre ligne) Allo ? Salut Adam, je peux pas te parler là. Je m’éclate avec les stars des magazines. Donne moi encore 20 minutes, je devrais en avoir assez. Ok, bye. (elle retourne sur l’autre ligne) Eh, c’est moi. (Helen entre dans la chambre, Joan la regarde) Faut que je te laisses, on a violé mon intimité. A toute, ouais, ouais à tout à l’heure.
Helen : Il est tard et ce n’est pas le week-end.
Joan : Je suis plus une gamine.
Helen : Mais c’est pour moi que je le disais. Tu parles trop fort. Ta musique est trop forte. Tout devrait être beaucoup moins fort.
Joan : Bien reçu.
Helen : Il serait bien que je sache avec qui tu discutes sur internet. Les spécialistes ont été très clairs sur ce point.
Joan : Elyse, Sophie, Rhonda, et Dakota. Que des filles. Ca te vas, t’es contente ?
Helen Dakota ?
Joan : Maman ! Bonne nuit.
Helen : C’était bien Adam Rove au téléphone ?
Joan : Ouais, et alors ?
Helen : Tu as beaucoup parlé avec lui ces derniers, au lycée je veux dire.
Joan : Si tu n’étais pas entrée, tu n’aurais pas été confrontée à cette horrible vérité.
Helen : Il est interrésant ce garçon. Enfin comme ami, si c’est un ami. Si c’est plus qu’un ami dans ce cas, il devient moins intéressant si c’est plus qu’un ami.
Joan : Bonne nuit, maman.
Helen : Joan, ça me manque de ne plus discuter avec toi.
Joan : Maman, pas ça, pas maintenant s’il te plaît. Il est tard, j’ai encore du boulot devant moi, des trucs dont je dois parler avec Adam justement. Et puis, je vais te dire c’est « bah ».
Helen : « bah » ?
Joan : Oui, parler avec sa mère quand on a 16 ans même si elle est super, c’est un peu ringard. Bonne nuit.
Helen : (Helen sort de la chambre et ferme la porte) « bah »
Présentation
Joan et Luke marche an direction de l’école
Luke : Friedman me dit que les maths algorithmiques c’était bien pour les égyptiens. Tu vois, bien pour vendre des moutons mais que le système est dépassé depuis qu’on a inventé les maths dialectiques. Il a tort Friedman. Les égyptiens y’avait plus que les moutons pour eux. Oh, y’a les grecs qui se croient si forts avec leur démonstration de la logique du faux et du vrai. Mais soyons clair, les maths algorithmiques n’ont pas été remplacées par le système dialectique et pour une bonne et simple raison.
Joan : Tu ne trouveras jamais de petite amie, Luke.
Luke : Non, non, la question n’est pas là. Je vais te dire le fond de ma pensée, je sui sûr d’avoir raison pour les maths algorithmiques.
Joan : Génial ! Alors tu devrais inviter Isaac Newton au bal du lycée.
Luke : Je le ferais si c’était une fille, et s’il vivait encore.
Joan : Tu sais, il ressemble beaucoup à une fille.
Luke : Eh, eh, on rigole pas avec Newton.
Une femme est près d’un arbre, elle y accroche une affiche dessus
la femme (Dieu) : Excusez-moi, Vous voulez bien finir ça pour moi ? (Joan se retourne vers elle) S’il vous plaît, ne m’obligé pas à hurler.
Joan : (Joan marche dans sa direction et regarde l’affiche) C’est quoi ça ? C’est mon adresse.
la femme (Dieu) : Ce qui veut donc dire que samedi vous avez un vide grenier.
Joan : (elle se tourne vers Luke) Je te retrouve plus loin, d’accord ? Et tu cris si le bus se pointe, vas-y. (elle se tourne vers Dieu) On a bien faillit se rater. Pourquoi il t’a pas vu ?
la femme (Dieu) : Ne crois pas ça, il m’a vu sans me voir. Ca arrive souvent. Bon, et pour se vide grenier…
Joan : Bon, d’accord. On prend tous les vieux machins dont on ne sait plus quoi faire, on les met dehors sur la pelouse pour que les voisins les touche ?
la femme (Dieu) : C’est exactement ça.
Joan : Attends une seconde. Tu as voulu un bateau et moi je t’ai fais un bateau.
la femme (Dieu) : La moitié d’un bateau, et tu as vu pourquoi je le voulais.
Joan : J’ai pas dis que c’étais pas cool. Seulement je fais tout ça, et en même temps je continue mes études et j’essaie de m’améliorer, j’essaie très très fort. Et j’entrevois la possibilité d’avoir une vie privée et peut-être même un petit ami, vas savoir. Gérer son temps, est-ce que tu comprends un petit peu ce que ça veut dire ?
la femme (Dieu) : Mais le temps ne signifie rien, pour moi c’est encore une de vos servitudes. N’empêche que je me pose une question, Joan. Quand vas-tu te rendre compte que lorsque que je te demande de faire quelque chose, c’est dans ton intérêt.
Joan : Le problème c’est que ce vide grenier, samedi, je sui désolé rien à faire c’est impossible.
la femme (Dieu) : Très bien, puisque tu refuses on en reste là. (elle s’en va)
Joan : Tu trouves pas que ça devient de la routine nos histoires ! (Joan commence à déchirer l’affiche mais s’arrête)
Will et le lieutenant Daghlian sont au commissariat
Jeanne : Capitaine, les gens du Herald d’Arcadia n’arrêtent pas d’appeler. Vous leur avez dit oui pour une interview.
Will : Quoi c’est aujourd’hui ?
Jeanne : Ah, c’est ce soir chez vous.
lieutenant Daghlian : S’il vous plaît, Capitaine.
Will : Bonjour Michael.
lieutenant Daghlian : Regardez derrière moi. Vous voyez cette femme bouleversée ?
Will : Oui je la vois.
lieutenant Daghlian : J’ai traité son dossier avant d’être transféré aux homicides. Un type l’a ramené chez elle après une fête, il l’a violé et tabassé. Quelqu’un l’a trouvé errant dans la ville totalement perdue et hébétée, il a appelé les flics parce qu’il l’a trouvé bizarre. On lui a fait un alcootest.
Will : Un alcootest à une femme qui a été violé ?
lieutenant Daghlian : Personne ne savait qu’elle avait été violé et tabassé. Effectivement, elle avait bu mais elle n’était pas ivre. Elle a été conduite au poste de police. C’est là que je sui intervenu.
Will : Vous l’avez arrêté ?
lieutenant Daghlian : Oui, pour une recherche d’ADN. Le type a versé une caution, on attend le procès.
Will : Quel est le problème ?
lieutenant Daghlian : Elle en peut plus d’attendre ce procès.
Will : Comment s’appelle-t-elle ?
lieutenant Daghlian : Sarah Bonner.
Will : (il marche en direction de la femme) Mademoiselle Bonner ? Je suis Will Girardi.
Mlle Bonner : C’est vous le chef ici ?
Will : Oui, je sui le capitaine. Je vous en prie asseyez-vous.
Mlle Bonner : Je n’aime pas créer des problèmes autour de moi. J’essaie d’être patiente mais tous les 8 jours je téléphone au bureau du procureur et j’ai jamais de réponse.
Will : Je comprends très bien ce que vous pouvez ressentir. Bien que le dossier soit ouvert, le procureur doit faire démarrer votre affaire et trouver une date pour le procès. Et si ça se trouve, il n’a pas reçu tous les documents encore.
Mlle Bonner : L’homme qui m’a attaqué n’est qu’un monstre, pourquoi est-ce qu’on ne fait pas passer mon dossier en priorité ?
Will : Je ne pense pas qu’il s’agisse de négligence. Si on ne s’en est pas encore occupé, c’est parce qu’il vous est arrivé arrive bien trop souvent, malheureusement.
Mlle Bonner : Arrêté. Je me fiche pas mal de tout ça ! Ce que je veux, c’est qu’il fasse quelque chose et je ne vais pas rester les bras croisés en attendant !
Will : Voilà ce que je vous propose. Je vais contacter le procureur général et essayer d’obtenir un peu plus de détails sur votre affaire. Dès que j’en aurais appris d’avantage, je vous avertirais tout de suite. Ca vous va ? Je suis vraiment désolé de ce qui vous ai arrivé.
Mlle Bonner : Assurez-vous que les douze membres du jury le soient également. E à je vous croirais.
Joan, Adam et Grace descendent les escaliers et se dirigent vers leur casier
Joan : Apprendre à jouer de la batterie. Comment Lischack pouvait savoir que c’est exactement ce que je veux faire dans la vie ?
Adam : T’es pas la seule. Moi aussi.
Joan : Sauf que moi je plaisante.
Grace : Ta mère à 11h. Ca te fait toujours flipper ?
Joan : Non, non, au contraire. T’imagines pas ce que ça me fait rigoler.
Un élève marche vers eux
Clay : Dis donc, Adam Rove. J’ai écouté tes trucs. C’est chouette. Ce serait super dans mon show.
Adam : Où t’as trouvé ça ?
Clay : Dans ton sac à dos. Je te l’ais piqué pendant le film sur la sexualité, t’étais captivé.
Adam : Fallait pas te gêner, mon vieux.
Clay : C’est dans ton intérêt. Peut-être que ça va te rendre célèbre.
Joan : Je croyais que t’avais abandonné la musique.
Grace : Il a jamais fait de musique. Il reproduit les bruits de la nature. Des grillons qui s’envoient en l’air. Tu vois, ce genre de trucs qui n’existent que pour lui et les grillons.
Clay : (il se tourne vers Joan) On se connaît pas. Je suis Clay Fisher. C’est toi la petite nouvelle ?
Joan : Je… Joan Girardi.
Clay : Joan. (elle parle à Adam) Alors, pour passer tes sons dans mon show, il me faut ta réponse.
Adam : Je vais y réfléchir.
Clay : Bien. (il s’en va)
Joan : D’où il sort ce mec si mystérieux.
Adam : Il bosse pour la radio du lycée. Le week-end il est D.J. et il se prend super au sérieux.
Grace : Il est pas si taré que tu penses. En tout cas il a l’air de savoir ce qu’il veut. Et en plus on peut toujours compter sur lui quand on sèche sur un contrôle.
Adam : Il a qu’une envie, c’est de tourner mon travail en ridicule.
Joan : Non, il semblait sincère.
Adam : Tu es d’une lucidité, Jane. (il s’en va)
Joan : Quelque chose m’a échappée, on dirait.
Grace : Euh, Clay Fisher vient juste de te draguer et Adam Rove t’a dans la peau. Donc un drame vient de se produire sous tes yeux. T’es venue au monde sans radars ?
Joan : C’est certainement ça.
Will est dans le salon, il est en train d’être interviewé par une journaliste du journal d’Arcadia.
Rebecca : Tout le monde est au courant qu’on vous a muté à Arcadia pour redresser une situation déplorable au sein de la police.
Will : Je ne dirais pas déplorable, je dirais plutôt compliquée.
Rebecca : Mais le taux de criminalité à Arcadia était très élevé avant que vous arriviez. En un mot commençant, il y avait pas mal de conflits entre les services, ce qui crée une atmosphère chaotique.
Will : Chaotique, n’exagérons pas. Il est exact qu’il y avait quelques couacs dans le système et je suis ici pour les faire disparaître.
Rebecca : Vous ignorez sans doute le bruit qui court à votre sujet. On entend dire partout que vous êtes Gary Cooper dans « Le train sifflera trois fois ».
Will : Ca alors, Gary Cooper !
Kevin entre dans le salon
Kevin : C’est moi. Pardon, je ne voulais pas vous interrompre.
Will : Non, je te présente Rebecca Askew qui travail pour le Herald d’Arcadia. Mon fils Kevin.
Kevin : Bonjour.
Rebecca : Bonjour.
Will : Tes recherches pour le boulot, ça a été ?
Kevin : J’ai envoyé des C.V dans toute la ville. Maintenant je n’ai plus qu’à attendre.
Rebecca : Qu’est-ce que vous cherchez comme genre de boulot ?
Kevin : Mon premier choix, ce serait chirurgien du cerveau. Le deuxième serait rock - star. Et en troisième position, gardien de nuit dans un supermarché d’Arcadia.
Rebecca : Et où avez-vous étudiez ?
Will : Kevin a obtenu une bourse de l’université d’Arizona pour jouer au base-ball.
Kevin : Ce qui n’a pu ce faire, donc aujourd’hui je ne suis plus qu’un mec qui bat le pavé. Non, en fait je bas pas le pavé, je roule dessus.
Rebecca : Et bien il se trouve qu’au journal nous cherchons quelqu’un despérement. Il s’agit d’un poste de correcteur. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus gratifiant mais cela peut vous mettre le prend à l’étrier.
Kevin : Qu’est-ce que je devrais faire ?
Rebecca : Lire des articles, vérifier les faits, enfin ce genre de choses.
Kevin : Et bien, excellente idée.
Rebecca : Ok. Vous pouvez venir demain ?
Kevin : Oui, bien sûr.
Will : Il est inutile de vous le dire, mais sachez qu’il ne sera jamais une source d’informations pour vous.
Rebecca : Nous avons une éthique dans notre travail, capitaine Girardi.
Will : Et moi je suis Gary Cooper, donc tout va bien.
Joan et Luke sont dans le garage, ils font l’inventaire des objets à donner pour le vide - grenier.
Luke : Des skis paraboliques, je crois que c’est interdit ça aujourd’hui. Eh ! Non, non, non, non ! Pas si vite ! C’est mon premier programme de chimie, un jour peut-être qu’il servira à faire avancer la science.
Joan : Aides-moi ou vas-t’en. A toi e choisir.
Helen : Comment ça se passe ?
Joan : Maman, pourquoi vous gardés tous ces trucs inutiles ?
Helen : Parce que ton père déteste jeter quoi que se soit. Tu veux que je te donne un exemple ? Ce grill se nomme Joe Namath. Tu vois.
Joan : Qui est Joe Namath ?
Helen : Et bien un joueur de football qui passait sa vie en collant.
Luke : Ca lui a donné le droit d’avoir un grill à son nom ?
Joan : Maman, je serais jamais prête pour samedi.
Helen : Si tu arrêtais de te plaindre. C’est ton idée ce vide – grenier.
Joan : Non, pas du tout.
Helen : Qu’est-ce que tu dis ?
Joan : Si, si. Seulement c’est plus de travail que je ne l’imaginais.
Helen : Ah, tu vois ça c’est un cadeau de mariage qui nous vient de tante Theresa. Tom père avait l’habitude de le sortir chaque fois qu’elle venait nous rendre visite. Oh, regarde tes petites chaussures de bébé, ce que c’est chou.
Joan : Ouah ! Oh, c’est triste maman. C’est toi qui peins ça ?
Luke : Je croyais que tu peignais que des natures mortes.
Joan : C’est hyper cool.
Luke : Ouais, un peu tordu.
Helen : Voulez-vous ranger ça !
Joan : Mais non, c’est chouette. Je vais en mettre un dans ma chambre.
Helen : Mais pourquoi tu ferais une chose pareil ? C’est très laid. Range-moi ça, tu entends ?
Will est au commissariat, il est train de parler au Juge
le juge : Mes adjoints sont sur le dossier. Je ne les ait pas encore lu mais à ce que je sais, il n’y avait ni arme ni témoin. Bien sûr un autre point noir, elle a quitté la soirée avec un homme qu’elle connaissait déjà.
Will : Il a tabassé cette femme, elle a bien faillit en mourir.
le juge : Bon, je la défendrait. On dira qu’elle aimait la brutalité et qu’ensuite elle s’en ait repentit.
Will : Donc elle aurait subit un examen douloureux et une humiliation publique de son plein gré ?
le juge : Elle avait bu, vous oubliez ?
Will : Elle n’était pas ivre.
le juge : Je n’ai pas vu les documents mais d’après ce qu’on m’a dit, il est question de chiffres. Pour une raison qui m’échappe, elle a eu droit à l’alcootest.
Will : Un flic a commit une erreur. Cela dit elle n’avait que 0.3 grammes dans le sang, la valeur d’un verre de vin.
le juge : C’est un chiffre. Pas très fréquent dans les affaires de viol. C’est inscrit dans le rapport ?
Will : Je suppose que oui.
le juge : Et voilà un autre problème. Si jamais c’est dans le rapport et que je le lis, moi je suis coincé.
Will : Donc vous me mettez des bâtons dans les roues parce que cette fille a bu un verre de vin.
le juge : Est-ce que vous m’écoutez, oui ou non ? J’ai traité 200 affaires de viol, chaque fois le même profil. L’homme a une arme, il a l’air d’un cinglé, il est plein de tatouages. Les jurys sont pour la victime, pas de problème. Mais s’il n’est pas armé, qu’il ressemble à leur fils ou à leur frère, ils auront tendance à l’innocenter parce qu’elle le connaissait, peut-être qu’elle avait bu, peut-être à cause des deux. Mais ils en tiendront compte, croyais moi.
Will : J’aurais aimé transmettre un autre message à mes hommes. Je ne crois pas qu’on doive se fier à un profil. Les violeurs ne sont pas formatés.
le juge : Allez apprendre à vos homme à écrire un rapport.
Kevin et Rebecca sont au journal, Rebecca lui explique le travail
Rebecca : C’est ici que tombe les infos. Et mon bureau est juste là. A côté de la photocopieuse qui marche presque jamais, il y a une pièce où on se détend. Et ça c’est votre bureau. Là, vous avez un pot pour les crayons remplit à rabort de crayons. Et ici, c’est l’énorme travail que vous devez avoir terminer à midi.
Kevin : Ne vous inquiétez pas, laisser moi tout, je m’occupe de tout.
Rebecca : Bien. Commencé par les articles sur la mode, les mariages.
Kevin : Oui, il est évident que la mode est mon point fort.
Rebecca : Appelez si vous avez besoin d’aide. Mais se serez encore mieux de ne pas appeler.
Kevin : Ok, pas de problème.
Joan est à l’école, en classe de chimie
Mlle Lischak : Alors, les deux types d’acides nucléiques sont l’acide désoxyribonucléique ou ADN et l’acide ribonucléique, LNA. Alors, sachez que j’ai quelque chose de très amusant à vous raconter sur les acides nucléiques.
la voix dans le haut-parleur : Mlle Lischak, ici M Price. Désolé de vous déranger mais il faut que Joan Girardi viennent dans le salle 17.
Mlle Lischak : Elle sera dans votre bureau dans moins de 30 secondes. Joan.
Adam : Je te dirais tout à l’heure ce qu’il y a de si drôle dans les acides nucléiques.
Joan : Merci.
Joan se lève et sort de la classe, elle se dirige vers la salle 17
Joan (elle arrive devant la salle et se rend compte que c’est en fait Clay qui parlait dans le haut-parleur) : C’était donc toi.
Clay : Ouais. J’avais pas besoin d’emprunter son nom à M Price. Il m’a embauché pour choisir et diffuser la musique pendant la saison de football. Je suis un héros, t’es d’accord ? Tu te rends compte que je t’ai fais quitter le cours de chimie ?
Joan : Tout dépend du motif qui t’a poussé à le faire.
Clay : C’est que je suis en train de dresser un catalogue et que je me concentre mieux avec une fille plutôt douée à mes côtés.
Joan : Comment est-ce que tu sais que je suis plutôt douée ?
Clay : Je me suis renseignée. J’ai aussi demandé si on te trouvait jolie, j’ai eu quatre « oui » sur les cinq garçons interrogés.
Joan : Et tu… Où est passé ton… Où est passé ton supérieur ?
Clay : Généralement il me laisse tranquille, en échange je fais les nuits du week-end. Ca l’arrange, la musique décoiffe un max ces soir là et lui il aime pas trop ça. Et toi dis-moi, qu’est-ce que tu veux entendre ? Un peu de Flaming Lips ?
Joan : Oui. Si tu me disais ce que tu me veux en réalité ?
Clay : Savoir si t’as envie de passer un moment avec moi avant que j’aille bosser samedi. Je te ferais écouter un de mes mixes et…
Joan : Ce samedi là ?
Clay : Je sortirais avec toi comme un type normal si j’avais pas à travailler.
Joan : Ca m’aurait amusé sauf que je suis coincée, j’ai un truc plutôt important à faire.
Clay : Un truc à faire. Du style j’ai aucune envie de te voir Fisher. Je suis désolé mais je voudrais rester seul et ressasser mon humiliation.
Joan : Non, non, non, non. Je… J’ai très envie, très envie qu’on se voit. Très envie.
Clay : Oh, trois fois « très envie ». C’est intéressant.
Joan : Seulement je… Enfin il y a quelque chose d’autre.
Clay : Ouais.
Joan : Quelque chose que je dois faire sans faute.
Clay : J’ai l’impression de t’avoir énervée avec mes petites pointes d’autodénigrement. Je voudrais ressembler à Ashton Kutcher.
Joan : Ouais. Faut que j’y aille. La Lischak doit m’attendre.
Clay : Oh, tu sais il reste que deux minutes avant la fin des cours, t’es libre si tu veux.
Joan : Mais gardons des choses à nous raconter samedi, sinon on aura plus rien à se dire. Ouais. Salut. (elle sort et ferme la porte) Tu fonces tête baissée sur ce coup là Girardi.
Will est au poste de police
Jeanne : Capitaine, Mlle Bonner.
Will : Entrez, asseyez-vous.
Mlle Bonner (elle s’assoit) : Ca n’a pas l’air d’aller.
Will : Pour l’instant, votre dossier n’a pas été examiné de façon officielle pas le procureur. Ses adjoints font ce qu’ils doivent faire, ils vérifient les preuves et cherchent à savoir s’ils ont une chance de gagner. Une chose les ennuis pour l’instant, ils ont peur que votre dossier ne tienne pas la route.
Mlle Bonner : Attendez, est-ce qu’ils ont vu les photos de moi ? Est-ce qu’ils ont discutés avec les médecins ?
Will : Tout est dans le rapport de police.
Mlle Bonner : Sa prochaine victime, il va peut-être la tuer. J’imagine que là le dossier sera béton.
Will : Je sais ce que vous enduré et combien vous souffrez.
Mlle Bonner : Non, arrêtez de dire que vous savez. Aucun homme ne peut savoir ce que sait.
Will : Vous avez raison. Mais certains d’entre nous sont plus compréhensifs que d’autres. Vous comprenez ? Jusqu’à ce que le procureur prenne une décision, on continu. Je vais faire tout ce que je peux pour étayer le dossier. Je vous le promets. Très bientôt, votre affaire sera résolue.
Mlle Bonner : Résolue.
Joan est en train de marcher dans le couloir du lycée, elle passe devant un homme qui remplit le distributeur
le livreur : Qu’est-ce qui vous ferez plaisir ?
Joan : Je n’ai pas faim, c’est gentil.
le livreur (Dieu) : Vous faites quelque chose samedi ?
Joan : Ca ne t’ais jamais venu à l’esprit que j’avais aussi une vie privée ?
le livreur (Dieu) : Ah, l’amour. C’est magnifique. Je suis fier de ça. C’est ce que j’ai fais de mieux sans doute.
Joan : Ecoutes, j’essais et j’ai pas du tout l’habitude. Demandes à qui tu veux, ce garçon est très cool. Il n’a rien d’un taré, il est assez doux, c’est pas un idiot, il est vraiment très gentil et je lui plait. Et toi qui aimes parler des mystères immenses de l’univers, en voilà un justement. Et je voudrais tenter le coup si tu n’es pas contre.
le livreur (Dieu) : Vas-y.
Joan : Merci.
le livreur (Dieu) : Mais, tu n’as pas un truc à faire samedi ?
Helen et en dans la cuisine, Will rentre de son travail
Will : Quelque chose me dit que je suis passé à côté du dîner.
Helen : J’ai commandé chinois, ça arrivera dans une minute. Kevin travail tard. C’est agréable à dire.
Will : Que fait ma plaque sur la table de la cuisine, je peux savoir ?
Helen : Joan va faire un vide – grenier et je me suis laissée entraîner dans cette histoire. Ne me demandes pas pourquoi, je n’en ai aucune idée.
Will : Mon chapeau de pêche ? Mon grill Joe Namath ?
Helen : Oh Will, non ! Ne commences pas à reprendre tout ça. Et puis d’ailleurs à quoi ça sert ? On a un grill formidable maintenant.
Will : Qu’est-ce qui se passe avec Joan ?
Helen : Ca me rend malade. On ne discute plus jamais.
Will : Helen.
Helen : Elle est tombée sur mes toiles. Je t’avais demandé de t’en débarrasser quand on a emménagés.
Will : Je n’y arrive pas.
Helen : J’avais pourtant insisté.
Will : Ca va te donner l’occasion, comment dire, de lui apprendre ce qui c’est passé.
Helen : Non !
Will : Mais elle doit le savoir. Tu m’as toujours dis que tu lui raconterais quand elle serais en âge de l’entendre.
Helen : J’ai changé d’avis.
Will : Pourquoi ?
Helen : Joan, un homme s’est glissé dans ma chambre une nuit à l’université et il m’a violé, et il n’a jamais été arrêté. Comment ça va l’aider ? Elle connaît tout sur la sexualité, je lui ai toujours recommandé de se montrer prudente. Et apprendre ce qui m’est arrivé ne lui apportera rien si ce n’est des images qui resteront gravés dans sa tête. Mais à quoi ça va lui servir ? Mon Dieu, elle n’est jamais tombée amoureuse encore.
Will : Ca l’aiderait peut-être à te comprendre.
Helen : Qu’est-ce qu’elle à besoin de comprendre de cette partie de ma vie ?
Will : Elle te cache des choses. Tu me l’as dit toi-même.
Helen : Will, on met un terme à cette discussion.
Will et le lieutenant Daghlian sont au poste de police en train d’interroger un homme qui a violé Mlle Bonner
Todd : Voilà, vous savez tout, je vous ai tout dis. Après la soirée je l’ai raccompagnée chez elle, on a commencé à flirter et elle a eu quelques idées assez créatives. J’ai pas dis non, il aurait mieux valu que je dise non mais j’y ai renoncé.
l’avocate : Il vient de vous prouver sa bonne volonté. Mon client a le droit absolu de ne plus vous adresser la parole.
lieutenant Daghlian : Le capitaine ne connais pas le dossier et c’est un perfectionniste, donc il veut s’assurer de la véracité des faits avant de noter quoi que se soit.
l’avocate : Je crois savoir qu’il n’y aura pas de procès.
Will : C’est le scénario le plus crédible, mais j’aimerai m’y préparer et me protéger contre toutes sortes de mesures que pourrait prendre votre client à l’avenir.
Todd : Par exemple ?
lieutenant Daghlian : Attenter un procès à nos services pour arrestation arbitraire.
Will : Savez-vous qui est Amy McFadden ?
l’avocate : Ne réponds pas.
Will : La réponse est « oui » ou « non » ?
Todd : Non. Non je ne connais pas Amy Mc… Comment vous avez dit déjà ?
Will : Vous en êtes sûr ?
Todd : Y’a pas mal de cinglé en liberté, d’accord. Même parler à une femme c’es devenu dangereux. C’est comme une épidémie, ça se propage. Vous savez c’est « il m’a violé, il m’a mit la main aux fesses. » Regardez Kobe et Tyson. C’est partout pareil. Je vais vous dire, les femmes…
l’avocate : Vous voulez bien nous accorder une petite minute ?
Will : Oui, bien sûr.
Will et le lieutenant Daghlian sortent de la pièce, ils s’assieds et regardent dans la pièce
lieutenant Daghlian : Qu’est-ce qui se passe là ?
Will : Oh, elle lui explique qu’un procès civil risquerait d’ouvrir le dossier, et que ce n’est pas une bonne idée. Et elle lui demande également qui est Amy McFadden.
lieutenant Daghlian : Et qui est Amy McFadden ?
Will : Ma petite amie quand j’étais au jardin d’enfant. Je voulais être certain de sa culpabilité, et je n’ai aucun doute là-dessus.
Au journal, Kevin cherche Rebecca
Kevin : Euh, vous savez où est Rebecca ?
l’homme : Essayez la cafétéria.
Kevin si dirige vers la cafétéria et s’arrête devant la porte, Rebecca et Andy sont en train de parler
Andy : Il connaît pas la différence entre une cape et un poncho. L’autre jour, il m’a demandé si le Fuji-yama était un restaurant chinois. J’ai répondu « mais bien sûr, c’est même un certain Jimmy Chu qui le tient ». Il m’a cru.
Rebecca : Je vois pas ce qu’il y a de drôle.
Andy : On voit bien que c’est pas toi qui vérifies mes articles. Ecoutes, il est peut-être plus mignon que celui d’avant mais il est dans ton équipe alors moi je ne vois pas ce que ça me rapporte.
Rebecca : Je l’ai pas engagé à cause de ça.
Andy : Ah, je t’en prie Rebecca, ça va je te connais. Mme Dick Cheney a l’air apolitique avec toi. Tu devais avoir une bonne raison pour l’engager.
Rebecca : Non c’est faux. D’accord, on a eu un dégrèvement de charges pour engager un handicapé. Mais va t’en trouver un jeune homme intelligent, qui ne coûtera pas trop cher et qui soit prêt à rester derrière un bureau toute la journée.
Andy : Tout ça aurait sens s’il savait seulement épeler son nom.
A l’école, Joan marche dans le couloir
Clay : Salut Joan.
Joan : Salut.
Clay : Eh ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Joan : Je suis passé pour te dire un truc.
Clay : J’espère que c’est pas quelque chose de gentil, tu sais que je sui susceptible. Je t’ai cherché à la cafétéria, d’habitude t’y es toujours à cette heure là.
Joan : J’ai décroché, j’en avais besoin.
Clay : Alors, ça marche toujours pour samedi ?
Joan : Faut que j te dise. Tu sais ce que je devais faire, ce que j’avais en faites décidé d’annuler ?
Clay : Hum…
Joan : Je suis coincée, je dois le faire.
Clay : Tu peux me dire de quoi il s’agit ?
Joan : C’est embarrassent. Je fais un vide – grenier dans mon jardin.
Clay : C’est cool. Je passerais par là, je jetterais un œil sur les disques de ton père. Qu’est-ce qu’il a ? Tony Bennett ou Dino ?
Joan : Il les a tous les deux plus un truc nommé Jefferson Airplane. T’es sûr que tu veux venir ? La famille au complet va être là, ça risque d’être un peu rebutant.
Clay : Je vais te dire ce qui est rebutant, ce morfondre en pensant à une fille. (Clay embrasse Joan sur les lèvres)
Joan : Ouais.
Will est au poste de police
lieutenant Daghlian : Capitaine, je dois me rendre sur les lieux d’un accident, un type qui a sauté du 13eme étage, il s’est pas raté. Vous voulez que je repasse après ou bien…
Will : Non, non. On se voit demain.
lieutenant Daghlian : Est-ce que c’est le dernier rapport sur Sarah Bonner ?
Will : Je vérifie à nouveau avant de le renvoyer à Gabe. Cette enflure va me le payer très cher, ça me retourne l’estomac.
lieutenant Daghlian : Oui, je me sens responsable de ce que j’ai écrit dans le rapport, enfin je parle de l’alcootest.
Will : Non vous avez fait votre boulot comme tout flic doit le faire.
lieutenant Daghlian : J’ai cru en faites que ça pourrait l’aider. Vous voyez, prouvez qu’elle n’était pas ivre. Si seulement on pouvait revenir en arrière.
Will : Ce serait bien. Envoyez-le.
Au journal, beaucoup de personne rentre chez eux mais Kevin reste à travailler
Rebecca : Il est tard, tu devrais rentrer.
Kevin : Pas encore finit.
Rebecca : Tu t’en ais bien sortie aujourd’hui. Il y a peut-être un avenir pour toi ici. On est vendredi, tu devrais t’en aller. Vas faire un peu la fête.
Kevin : Je veux vraiment finir ça.
Rebecca : Pourquoi ?
Kevin : Question de dégrèvement des charges.
Rebecca : Andy est le prince des sales types.
Kevin : Oh, génial on a tous des surnoms. Je peux connaître le votre ?
Rebecca : L’hyperactive, plus fragile qu’on ne le croit. Quand j’ai débuté ici, secrétaire de direction, j’en ai entendu. Je pleurais nuit après nuit, mais dans le journée je ne pensais qu’au boulot et j’ai tout fais pour devenir indispensable.
Kevin : Cette histoire me réchauffe le cœur, je vais la raconter à tous mes copains paralysés.
Rebecca : Tu veux savoir quel est ton problème ?
Kevin : Je parie que c’est mon orgueil ?
Rebecca : Tu t’identifies encore à celui que tu as été. Je peux te décrire, un jeune américain blanc et plutôt beau garçon, un athlète gâter par la vie. Seulement maintenant ce n’est plus aussi simple, tu vas avoir des batailles à mener Kevin.
Kevin : Allez vous faire voir.
Rebecca : Un de ces jours tu vas penser à moi, parce que j’aurais été la première a refusé de te prendre en pitié.
Au vide – grenier, Joan marche entre les objets à vendre
une dame : Merci.
Joan : Merci à vous, j’espère que vous serez contente de vos ciseaux.
Luke : Ne brade pas les géodes, elles ont cinq fois plus de valeur que le prix auquel tu les vends.
Joan : Personne ne veut acheter ces machins. Eh, non mais ça va pas !
Luke : Je veux pas voir ça.
Helen : Soyez gentille, magniez les avec précautions, ce sont des bijoux qui ont appartenus à ma grand-mère.
Joan : Dis donc, qu’est-ce tu fabriques ?
Helen : Ca me rend malade de voir tous ces gens tripoter mes affaires. Je supporte pas de voir ça.
Joan : D’accord, mais dans ce cas ne reste pas là.
Will : Si vous n’avez pas besoin de moi, je vais à la gym.
Joan : Non, non, non. Vas-y et emmène maman.
Will : C’est pas ma tronçonneuse ça ?
Helen : Et alors. Tu t’en ais jamais servit de ta tronçonneuse.
Will : Justement j’allais le faire.
Joan : Papa, non on ne reprend pas.
Clay : Alors, j’ai raté beaucoup de vinils ?
Helen : Oh, c’est Clay Fisher.
Joan : Clay, je te présente mon père.
Will : Salut, Clay Fisher.
Clay : Bonjour.
Joan : Et tu te souviens de ma mère. Pour les disques c’est là-bas.
Helen : Si j’étais toi je ne les quitterais pas des yeux.
Clay : Mme Girardi, je ne pense pas qu’à moi, je fais ça pour faire plaisir aux autres. Et si ça peut me rapporter, tant mieux.
Helen : C’est ça, c’est ça ouais
Clay : Oh mais je rêve, j’hallucine ! Celui-là je le prend, je le veux.
Will : Touches pas ça.
Helen : On a tout racheté en CD. Tu vas pas commencer.
Clay : Uriah Heep ! Mott the Hoople !
Will : Elle vend toute ma jeunesse.
Helen : Allez, vas faire ta gym.
Joan : Papa, s’il te plaît pas ça.
Will : Petit, je sais qu’ils sont à vendre mais soit gentil, fais plaisir à un vieux bringueur.
Clay : Capitaine, je suis prêt à vous en offrir le double de ce qu’ils valent.
Joan : Maman.
Helen : Will.
Will : C’est mes disques Helen, tu te rends compte que c’est toute ma jeunesse.
Clay : Excusez, il faut que j’aille… J’ai vraiment besoin d’aller au…
Joan : La cuisine, deuxième porte sur la gauche. Alors ça tu vois, c’est vraiment humiliant.
Helen : Clay Fisher est un ami à toi ?
Joan : Il ne t’a pas demandé de vendre l’album photo de la famille.
Will : Je crois que je vais aller à la gym. (Will prend tous les vinils avec lui)
Joan : Mais qu’est-ce que… Il est pas possible.
Helen : Ma chérie, j’ignorais que tu étais amie avec Clay.
Joan : Maman, s’il te plaît arrêtes.
un monsieur : Ca marche aussi pour les bains de pieds ?
Joan : Je suis à vous dans une minute monsieur.
Helen : Ce garçon est vraiment charmant.
Joan : Oui, je sais.
Helen : Et n’oublies jamais de te méfier des garçons un peu trop charmant, crois-en mon expérience. Et surtout de ce qui sont à l’université.
Joan : Maman, je l’aime bien et il m’aime bien. Et si chaque fois j’attendais que tu me donnes ton accord pour sortir avec un garçon, j’aurais jamais de petit ami.
Helen : Je pense que tu es différente, je pense que tu mérites de rencontrer un garçon qui ait les mêmes valeurs que toi. Je ne dis pas ça parce que… (elle voit quelqu’un regarder une de ses toiles) Il est pas à vendre ?
Joan : Mais maman, je croyais que tu n’en voulais plus ?
Helen : Ca veut pas dire que je voulais q’ils soit vendu à des étrangers. Ils sont à moi, tu ne sais pas ce qu’ils représentent, tu n’en as aucunes idées. (elle rentre dans la maison)
Clay (il sort de la maison) : Qu’est-ce qui c’est passé ?
Joan : Je n’en ai aucunes idées.
Joan et Helen sont assises à la table de la cuisine, Joan fait ses devoirs et Helen lit le journal
Helen : Joan.
Joan : Je travail.
Will (entrant dans la cuisine) : Comment ça se fait que je suis déjà en retard ? Où est ma plaque ? C’est salon de lecture le dimanche ?
Helen : On a chois la lecture plutôt que les matchs de football.
Will : Dans la foulée, tu n’aurais pas vendu ma plaque ? Vous allez m’en vouloir longtemps ? Qu’est-ce qu’il y a ? C’est à cause des disques ?
Helen : Non, c’est pas ça. Non, c’est moi qui suis responsable.
Joan : Garder les tableaux ou bien les vendre, qu’elle importance ? Le problème c’est que tu as agit comme une vrai égoïste devant mon petit ami.
Helen : Je ne savais pas que c’était ton petit ami.
Joan : Eh bien, probablement qu’il ne l’ai plu.
Will est dehors, il achète un café à une buvette
Will : Un café allongé sans sucre.
le juge : Bonjour. Mes félicitations Will, ça paye la persévérance.
Will : Ah oui ?
le juge : J’ai reçu le rapport ce matin sur l’affaire Bonner, tout à l’air parfait. Dites à Daghlian que nous plaiderons la semaine prochaine.
Will : Vous avez lu ce rapport ?
le juge : Ce matin.
Will : Et rien ne vous a dérangé ?
le juge : Non.
Will : Ca, c’est pas normal.
le juge : Et bien c’est ainsi.
Joan, Grace et Adam sont en classe de chimie en train de faire une expérience
Mlle Lischak : Il y a beaucoup de remarques à faire. Est-ce une réaction endothermique ou exothermique ?
Joan : Tu vois quelque chose ?
Adam : Non, que dal.
Grace : Moi non plus, il se passe rien. Il y a beaucoup plus d’actions dans la chambre de mes parents.
Mlle Lischak : Vous allez être surpris par le résultat.
Adam : Regardez moi ça, le bec bunsen est totalement naze.
Grace : J’en parlerais à Lischak.
Adam : Alors, ton petit ami, racontes.
Joan : Ce n’est pas mon petit ami.
Adam : Et bien apparemment il a passé pas mal de temps à faire sortir des mecs des toilettes parce qu’ils fumaient.
Joan : Ce n’est pas mon petit ami.
Adam : Il a une plaque de flic, il prétend bosser pour les Stups. C’est ridicule. Y’en a qui sont prêts à marcher là dedans. Et il gagne pas mal de fric avec les pots de vin.
Joan : Quels sont les idiots qui tombent dans le piège de la fausse plaque de flic ?
Adam : C’est pas une fausse.
Joan : Hum.
Adam : C’est une vraie, je te jure. Y’a un tampon de capitaine de la police dessus. Ca m’ennui de te l’apprendre.
Will et le lieutenant Daghlian sont au poste de police
Will : Vous avez quelque chose à me dire ?
lieutenant Daghlian : Gabe reprend le dossier.
Will : Oui ça je sais, vous voulez me dire pourquoi ?
lieutenant Daghlian : C’est mon affaire Will, j’en ai pris l’entière responsabilité.
Will : Lieutenant Daghlian, il n’est pas question de la moindre modification, alors vous appelez et vous récupérez ce dossier.
lieutenant Daghlian : Si vous croyez qu’il va me l rendre comme ça.
Will : Regardez-moi, j’ai pas envie de jouer.
lieutenant Daghlian : Avant c’était un bon flic, il avait décidé de bosser au Stups, de grimper les échelons. Il a voulu faire tomber un dealer, mais il n’avait pas de véritable preuve alors il a profité des tuyaux d’un type lambda. Tout en sachant qu’il se mettait en danger mais il pensait que sa brigade le suivrait, personne ne l’a suivit. Enfin il comptait pas sur le grand capitaine.
Will : C’était un grand capitaine, la meilleure chose qu’il ait faite pour moi ça a été de me virer de la brigade, de m’envoyer en périphérie et de me faire repartir de zéro. J’ai du ramer comme un malade pour devenir un bon flic.
lieutenant Daghlian : Oui mais voilà, vous avez coopéré.
Will : Ce n’est pas la question, j’ai fais ce que j’avais à faire et maintenant vous devez vous y mettre aussi !
lieutenant Daghlian : Il y a certaines forces dans l’univers qui vont m’en empêcher Will.
Will : Si les pouvoirs en place veulent vous muter dans un autre comté, s’ils veulent que vous soyez capitaine, à ce moment-là on en reparlera et on verra, mais vous ne bossez plus pour moi.
lieutenant Daghlian : Ce petit salaud ira en prison.
Will : Vous avez falsifié un rapport.
lieutenant Daghlian : Vous me l’avez demandé.
Will : Je suis désolé que vous ayez pu le penser.
lieutenant Daghlian : Vous me l’avez bien fait comprendre.
Will : Si vous croyez que c’est en rendant ce genre de service que vous allez avancer, je ne peux pas vous aider. Alors prenez vos affaires et dégagez.
Au journal, Rebecca parle avec Andy
Andy : Tu veux que je change ça ?
Rebecca : Non j’aime pas ça, ça se ressemble, ils ont identiques.
Andy : Qu’est-ce que tu me chantes enfin, le bas et le haut ne sont pas de la même couleur, y’a des nuances.
Kevin (il s’approche d’eux) : Euh, une cape peut avoir une capuche, on peut la mettre sur une veste ou sur un pull-over. Un poncho c’est un carré de laine plié en triangle avec un trou dans le milieu, qui fait actuellement une rentrée en force. Je vous pris de m’excuser, j’ai pas mal de boulot. (Rebecca se met à sourire)
Andy (il regarde Kevin puis Rebecca) : Quoi ?
A l’école, Joan marche en direction de Clay
Clay : Ca va Joan ?
Joan : Salut.
Clay : En voilà un sourire accueillant.
Joan : J’ai pas envie de sourire.
Clay : Faut que je change ça. (il tente de l’embrasser mais Joan se recule)
Joan : Rend-la moi. La plaque de mon père.
Clay : Ecoutes, elle était posée là sur la table de la cuisine. C’était une occasion exceptionnelle. Joan relax, c’est pas le saint Graal. On en trouve partout des plaques, ensuite on les fait tamponner à l’entrepôt. Tu peux me croire, il l’a remplacé depuis longtemps.
Joan : Tu veux que je te dise, je trouve pas ça drôle du tout.
Clay : Oh mais arrêtes, tu vas avoir aucun problème.
Joan : La question n’est pas d’avoir des problèmes. Tu as la plaque de police de mon père et je veux que tu me la rendes.
Clay : Sinon quoi ? Tu vas aller tout lui dire ? T’as un potentiel mais t’es qu’une petite mauviette.
Joan prend la plaque et part
Dans le bus, Joan est assise à côté d’un homme qui lit le journal
l’homme d’affaire (Dieu) : Le dollars descend. Vous savez pourquoi on dit Wall street ? Parce qu’il y avait un mur tout autour. La seule qui est jamais été muré. Ca en dit beaucoup sur une sculpture, tu sais. Le fait de ne jamais avoir eu recours à des murs.
Joan : Si on interrompait cette métaphore pour que tu me donne mon prochain message. Je suis pas d’humeur. Ecoutes, j’ai agis comme je devais agir. Mon père a récupéré sa plaque et j’ai réalisé que ce garçon était sans intérêt. Je suis à nouveau perdante ainsi que l’univers l’a décidé.
l’homme d’affaire (Dieu) : Tu devrais être plus gentille avec ta mère.
Joan : Elle ne veut pas que j’aie de vie privée.
l’homme d’affaire (Dieu) : Elle ne veut pas que tu souffres. Elle connaît bien la souffrance.
Joan : Ca a un rapport avec ce qu’elle a peint ?
l’homme d’affaire (Dieu) : Tu crois que ça vient comment à quelqu’un ce genre de peinture ?
Joan : Une mauvaise humeur ?
l’homme d’affaire (Dieu) : Tu es de mauvaise humeur, tu manges des frites. Mais quand c’est une souffrance, on ne s’en sort pas aussi facilement que ça.
Joan : Elle a dû les peindre avant la naissance Kevin.
l’homme d’affaire (Dieu) : Même avant de rencontrer ton père.
Joan : Qu’est-ce qui lui ait arrivé ? Alors c’est pour ça qu’elle ne veut pas que j’aie un petit ami ? Dis-moi, c’était terrible à ce point ?
l’homme d’affaire (Dieu) : C’était le mal, et je n’emploie pas ce mot souvent. C’est ici que je descends. (il se lève et sort du bus)
Joan : Ne pars pas, attends un peu ! Qu’est-ce qui est arrivé à ma mère ? Attends, reviens ici ! Il faut que tu me le dises ! Dieu ! Dieu !
Joan reste assisse, tout le monde la regarde
Helen est dans la salle à manger, elle est en train de lire un livre quand Will arrive
Will : Je peux te tenir compagnie ? J’ai retrouvé ma plaque, sur ma table de nuit. C’est toi qui ‘l’a posé là ?
Helen : Non.
Will : Dans ce cas j’ai de mauvaises nouvelles, tu as épousé un vieux gâteux.
Helen : Mais il a beaucoup de charme ce vieux gâteux.
Will : Tu t’es réconcilié avec Joan ?
Helen : Tu as assisté au dîner, qu’est-ce que tu en penses ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Will : J’ai viré Daghlian, pour une question de procédure. Je vais mal le vivre un certain temps, il va pas être facile à remplacer.
Helen : Je suis désolé, je sais que tu l’aimes bien.
Will : Je viens de travailler sur une affaire de viol.
Helen : Je le sais.
Will : Comment le sais-tu ?
Helen : Parce que chaque fois que tu travail sur une affaire de viol, tu deviens d’un calme étonnant et tu ne parles plus du tout de ton travail. Et quand tu dors, tu grinces des dents si tu veux tout savoir.
Will : Il y a eu beaucoup de problèmes avec la rapport. J’aurais très bien pu le faire disparaître, mais j’ai refusé.
Helen : Bien. C’est pas la première fois qu’on en discute. Tu ne peux rien changer à ce qui m’est arrivé, même en arrêtant tous les violeurs de la terre. Ne changes jamais, je veux que l’homme que j’ai épousé reste un homme honnête.
Will (il se met à genoux et met ses mains dans les siennes) : C’était quand la dernière fois que j’ai fais ça ?
Helen : En 1981, chez Carmen, le restaurant où tu m’as demandé en mariage.
Will : J’ai besoin que tu lui dises. Je ne sais pas pourquoi mais vraiment je le voudrais Helen. Peut-être parce que j’ai tellement peur qu’elle ne sache pas à quel point ça la concerne. J’y pense tout le temps. Fais-le pour moi, s’il te plaît.
Helen se lève et monte lentement les escaliers, elle se dirige vers la chambre de Joan dont la porte est ouverte. Joan regarde Helen et enlève ses écouteurs
Helen : J’ai quelque chose à te dire.
Joan : Je sais.
FIN
Page créée & Ecrit par orelye