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#105 : Le Secret d'Helen


Dieu demande à Joan d'organiser un vide-grenier pour samedi. Ce qui ne lui laisse pas beaucoup de temps pour trier par les affaires non désirées de sa famille. Parmi les différents objets, elle tombe sur des peintures créées par Helen durant une sombre période de sa vie...

 



*** Captures ***

Popularité


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Titre VO
Just Say No

Titre VF
Le Secret d'Helen

Première diffusion
24.10.2003

Première diffusion en France
22.09.2004

Plus de détails

Scénariste : Tom Garrigus

Réalisateur : Steve Gomer

 

Guests :

Erik Palladino (Lt. Michael Daghlian)
Candy Azzara (Dieu - Femme au foyer)
Sydney Tamiia Poitier (Rebecca Askew)
John Getz (D.A.. Gabe Fellowes)
Elaine Hendrix (Mademoiselle Lischak)
Nate Dushku (Clay Fisher)
Kara Zediker (Sara Bonner)
Jeremy Garrett (Todd Bainbridge)
David Doty (Dieu - Homme d'affaires)

Joan est dans sa chambre à coucher, elle écrit sur son ordinateur tout en parlant au téléphone.

Joan : Elle est totalement dingue. Tous ces chapeaux qu’elle achète. Elle perd ses cheveux peut-être, non ? (elle rigole) Attends une seconde. (elle parle sur une autre ligne) Allo ? Salut Adam, je peux pas te parler là. Je m’éclate avec les stars des magazines. Donne moi encore 20 minutes, je devrais en avoir assez. Ok, bye. (elle retourne sur l’autre ligne) Eh, c’est moi. (Helen entre dans la chambre, Joan la regarde) Faut que je te laisses, on a violé mon intimité. A toute, ouais, ouais à tout à l’heure.

Helen : Il est tard et ce n’est pas le week-end.

Joan : Je suis plus une gamine.

Helen : Mais c’est pour moi que je le disais. Tu parles trop fort. Ta musique est trop forte. Tout devrait être beaucoup moins fort.

Joan : Bien reçu.

Helen : Il serait bien que je sache avec qui tu discutes sur internet. Les spécialistes ont été très clairs sur ce point.

Joan : Elyse, Sophie, Rhonda, et Dakota. Que des filles. Ca te vas, t’es contente ?

Helen Dakota ?

Joan : Maman ! Bonne nuit.

Helen : C’était bien Adam Rove au téléphone ?

Joan : Ouais, et alors ?

Helen : Tu as beaucoup parlé avec lui ces derniers, au lycée je veux dire.

Joan : Si tu n’étais pas entrée, tu n’aurais pas été confrontée à cette horrible vérité.

Helen : Il est interrésant ce garçon. Enfin comme ami, si c’est un ami. Si c’est plus qu’un ami dans ce cas, il devient moins intéressant si c’est plus qu’un ami.

Joan : Bonne nuit, maman.

Helen : Joan, ça me manque de ne plus discuter avec toi.

Joan : Maman, pas ça, pas maintenant s’il te plaît. Il est tard, j’ai encore du boulot devant moi, des trucs dont je dois parler avec Adam justement. Et puis, je vais te dire c’est « bah ».

Helen : « bah » ?

Joan : Oui, parler avec sa mère quand on a 16 ans même si elle est super, c’est un peu ringard. Bonne nuit.

Helen : (Helen sort de la chambre et ferme la porte) « bah »

Présentation

Joan et Luke marche an direction de l’école

Luke : Friedman me dit que les maths algorithmiques c’était bien pour les égyptiens. Tu vois, bien pour vendre des moutons mais que le système est dépassé depuis qu’on a inventé les maths dialectiques. Il a tort Friedman. Les égyptiens y’avait plus que les moutons pour eux. Oh, y’a les grecs qui se croient si forts avec leur démonstration de la logique du faux et du vrai. Mais soyons clair, les maths algorithmiques n’ont pas été remplacées par le système dialectique et pour une bonne et simple raison.

Joan : Tu ne trouveras jamais de petite amie, Luke.

Luke : Non, non, la question n’est pas là. Je vais te dire le fond de ma pensée, je sui sûr d’avoir raison pour les maths algorithmiques.

Joan : Génial ! Alors tu devrais inviter Isaac Newton au bal du lycée.

Luke : Je le ferais si c’était une fille, et s’il vivait encore.

Joan : Tu sais, il ressemble beaucoup à une fille.

Luke : Eh, eh, on rigole pas avec Newton.

Une femme est près d’un arbre, elle y accroche une affiche dessus

la femme (Dieu) : Excusez-moi, Vous voulez bien finir ça pour moi ? (Joan se retourne vers elle) S’il vous plaît, ne m’obligé pas à hurler.

Joan : (Joan marche dans sa direction et regarde l’affiche) C’est quoi ça ? C’est mon adresse.

la femme (Dieu) : Ce qui veut donc dire que samedi vous avez un vide grenier.

Joan : (elle se tourne vers Luke) Je te retrouve plus loin, d’accord ? Et tu cris si le bus se pointe, vas-y. (elle se tourne vers Dieu) On a bien faillit se rater. Pourquoi il t’a pas vu ?

la femme (Dieu) : Ne crois pas ça, il m’a vu sans me voir. Ca arrive souvent. Bon, et pour se vide grenier…

Joan : Bon, d’accord. On prend tous les vieux machins dont on ne sait plus quoi faire, on les met dehors sur la pelouse pour que les voisins les touche ?

la femme (Dieu) : C’est exactement ça.

Joan : Attends une seconde. Tu as voulu un bateau et moi je t’ai fais un bateau.

la femme (Dieu) : La moitié d’un bateau, et tu as vu pourquoi je le voulais.

Joan : J’ai pas dis que c’étais pas cool. Seulement je fais tout ça, et en même temps je continue mes études et j’essaie de m’améliorer, j’essaie très très fort. Et j’entrevois la possibilité d’avoir une vie privée et peut-être même un petit ami, vas savoir. Gérer son temps, est-ce que tu comprends un petit peu ce que ça veut dire ?

la femme (Dieu) : Mais le temps ne signifie rien, pour moi c’est encore une de vos servitudes. N’empêche que je me pose une question, Joan. Quand vas-tu te rendre compte que lorsque que je te demande de faire quelque chose, c’est dans ton intérêt.

Joan : Le problème c’est que ce vide grenier, samedi, je sui désolé rien à faire c’est impossible.

la femme (Dieu) : Très bien, puisque tu refuses on en reste là. (elle s’en va)

Joan : Tu trouves pas que ça devient de la routine nos histoires ! (Joan commence à déchirer l’affiche mais s’arrête)

Will et le lieutenant Daghlian sont au commissariat

Jeanne : Capitaine, les gens du Herald d’Arcadia n’arrêtent pas d’appeler. Vous leur avez dit oui pour une interview.

Will : Quoi c’est aujourd’hui ?

Jeanne : Ah, c’est ce soir chez vous.

lieutenant Daghlian : S’il vous plaît, Capitaine.

Will : Bonjour Michael.

lieutenant Daghlian : Regardez derrière moi. Vous voyez cette femme bouleversée ?

Will : Oui je la vois.

lieutenant Daghlian : J’ai traité son dossier avant d’être transféré aux homicides. Un type l’a ramené chez elle après une fête, il l’a violé et tabassé. Quelqu’un l’a trouvé errant dans la ville totalement perdue et hébétée, il a appelé les flics parce qu’il l’a trouvé bizarre. On lui a fait un alcootest.

Will : Un alcootest à une femme qui a été violé ?

lieutenant Daghlian : Personne ne savait qu’elle avait été violé et tabassé. Effectivement, elle avait bu mais elle n’était pas ivre. Elle a été conduite au poste de police. C’est là que je sui intervenu.

Will : Vous l’avez arrêté ?

lieutenant Daghlian : Oui, pour une recherche d’ADN. Le type a versé une caution, on attend le procès.

Will : Quel est le problème ?

lieutenant Daghlian : Elle en peut plus d’attendre ce procès.

Will : Comment s’appelle-t-elle ?

lieutenant Daghlian : Sarah Bonner.

Will : (il marche en direction de la femme) Mademoiselle Bonner ? Je suis Will Girardi.

Mlle Bonner : C’est vous le chef ici ?

Will : Oui, je sui le capitaine. Je vous en prie asseyez-vous.

Mlle Bonner : Je n’aime pas créer des problèmes autour de moi. J’essaie d’être patiente mais tous les 8 jours je téléphone au bureau du procureur et j’ai jamais de réponse.

Will : Je comprends très bien ce que vous pouvez ressentir. Bien que le dossier soit ouvert, le procureur doit faire démarrer votre affaire et trouver une date pour le procès. Et si ça se trouve, il n’a pas reçu tous les documents encore.

Mlle Bonner : L’homme qui m’a attaqué n’est qu’un monstre, pourquoi est-ce qu’on ne fait pas passer mon dossier en priorité ?

Will : Je ne pense pas qu’il s’agisse de négligence. Si on ne s’en est pas encore occupé, c’est parce qu’il vous est arrivé arrive bien trop souvent, malheureusement.

Mlle Bonner : Arrêté. Je me fiche pas mal de tout ça ! Ce que je veux, c’est qu’il fasse quelque chose et je ne vais pas rester les bras croisés en attendant !

Will : Voilà ce que je vous propose. Je vais contacter le procureur général et essayer d’obtenir un peu plus de détails sur votre affaire. Dès que j’en aurais appris d’avantage, je vous avertirais tout de suite. Ca vous va ? Je suis vraiment désolé de ce qui vous ai arrivé.

Mlle Bonner : Assurez-vous que les douze membres du jury le soient également. E à je vous croirais.


Joan, Adam et Grace descendent les escaliers et se dirigent vers leur casier

Joan : Apprendre à jouer de la batterie. Comment Lischack pouvait savoir que c’est exactement ce que je veux faire dans la vie ?

Adam : T’es pas la seule. Moi aussi.

Joan : Sauf que moi je plaisante.

Grace : Ta mère à 11h. Ca te fait toujours flipper ?

Joan : Non, non, au contraire. T’imagines pas ce que ça me fait rigoler.

Un élève marche vers eux

Clay : Dis donc, Adam Rove. J’ai écouté tes trucs. C’est chouette. Ce serait super dans mon show.

Adam : Où t’as trouvé ça ?

Clay : Dans ton sac à dos. Je te l’ais piqué pendant le film sur la sexualité, t’étais captivé.

Adam : Fallait pas te gêner, mon vieux.

Clay : C’est dans ton intérêt. Peut-être que ça va te rendre célèbre.

Joan : Je croyais que t’avais abandonné la musique.

Grace : Il a jamais fait de musique. Il reproduit les bruits de la nature. Des grillons qui s’envoient en l’air. Tu vois, ce genre de trucs qui n’existent que pour lui et les grillons.

Clay : (il se tourne vers Joan) On se connaît pas. Je suis Clay Fisher. C’est toi la petite nouvelle ?

Joan : Je… Joan Girardi.

Clay : Joan. (elle parle à Adam) Alors, pour passer tes sons dans mon show, il me faut ta réponse.

Adam : Je vais y réfléchir.

Clay : Bien. (il s’en va)

Joan : D’où il sort ce mec si mystérieux.

Adam : Il bosse pour la radio du lycée. Le week-end il est D.J. et il se prend super au sérieux.

Grace : Il est pas si taré que tu penses. En tout cas il a l’air de savoir ce qu’il veut. Et en plus on peut toujours compter sur lui quand on sèche sur un contrôle.

Adam : Il a qu’une envie, c’est de tourner mon travail en ridicule.

Joan : Non, il semblait sincère.

Adam : Tu es d’une lucidité, Jane. (il s’en va)

Joan : Quelque chose m’a échappée, on dirait.

Grace : Euh, Clay Fisher vient juste de te draguer et Adam Rove t’a dans la peau. Donc un drame vient de se produire sous tes yeux. T’es venue au monde sans radars ?

Joan : C’est certainement ça.

Will est dans le salon, il est en train d’être interviewé par une journaliste du journal d’Arcadia.

Rebecca : Tout le monde est au courant qu’on vous a muté à Arcadia pour redresser une situation déplorable au sein de la police.

Will : Je ne dirais pas déplorable, je dirais plutôt compliquée.

Rebecca : Mais le taux de criminalité à Arcadia était très élevé avant que vous arriviez. En un mot commençant, il y avait pas mal de conflits entre les services, ce qui crée une atmosphère chaotique.

Will : Chaotique, n’exagérons pas. Il est exact qu’il y avait quelques couacs dans le système et je suis ici pour les faire disparaître.

Rebecca : Vous ignorez sans doute le bruit qui court à votre sujet. On entend dire partout que vous êtes Gary Cooper dans « Le train sifflera trois fois ».

Will : Ca alors, Gary Cooper !

Kevin entre dans le salon

Kevin : C’est moi. Pardon, je ne voulais pas vous interrompre.

Will : Non, je te présente Rebecca Askew qui travail pour le Herald d’Arcadia. Mon fils Kevin.

Kevin : Bonjour.

Rebecca : Bonjour.

Will : Tes recherches pour le boulot, ça a été ?

Kevin : J’ai envoyé des C.V dans toute la ville. Maintenant je n’ai plus qu’à attendre.

Rebecca : Qu’est-ce que vous cherchez comme genre de boulot ?

Kevin : Mon premier choix, ce serait chirurgien du cerveau. Le deuxième serait rock - star. Et en troisième position, gardien de nuit dans un supermarché d’Arcadia.

Rebecca : Et où avez-vous étudiez ?

Will : Kevin a obtenu une bourse de l’université d’Arizona pour jouer au base-ball.

Kevin : Ce qui n’a pu ce faire, donc aujourd’hui je ne suis plus qu’un mec qui bat le pavé. Non, en fait je bas pas le pavé, je roule dessus.

Rebecca : Et bien il se trouve qu’au journal nous cherchons quelqu’un despérement. Il s’agit d’un poste de correcteur. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus gratifiant mais cela peut vous mettre le prend à l’étrier.

Kevin : Qu’est-ce que je devrais faire ?

Rebecca : Lire des articles, vérifier les faits, enfin ce genre de choses.

Kevin : Et bien, excellente idée.

Rebecca : Ok. Vous pouvez venir demain ?

Kevin : Oui, bien sûr.

Will : Il est inutile de vous le dire, mais sachez qu’il ne sera jamais une source d’informations pour vous.

Rebecca : Nous avons une éthique dans notre travail, capitaine Girardi.

Will : Et moi je suis Gary Cooper, donc tout va bien.

Joan et Luke sont dans le garage, ils font l’inventaire des objets à donner pour le vide - grenier.

Luke : Des skis paraboliques, je crois que c’est interdit ça aujourd’hui. Eh ! Non, non, non, non ! Pas si vite ! C’est mon premier programme de chimie, un jour peut-être qu’il servira à faire avancer la science.

Joan : Aides-moi ou vas-t’en. A toi e choisir.

Helen : Comment ça se passe ?

Joan : Maman, pourquoi vous gardés tous ces trucs inutiles ?

Helen : Parce que ton père déteste jeter quoi que se soit. Tu veux que je te donne un exemple ? Ce grill se nomme Joe Namath. Tu vois.

Joan : Qui est Joe Namath ?

Helen : Et bien un joueur de football qui passait sa vie en collant.

Luke : Ca lui a donné le droit d’avoir un grill à son nom ?

Joan : Maman, je serais jamais prête pour samedi.

Helen : Si tu arrêtais de te plaindre. C’est ton idée ce vide – grenier.

Joan : Non, pas du tout.

Helen : Qu’est-ce que tu dis ?

Joan : Si, si. Seulement c’est plus de travail que je ne l’imaginais.

Helen : Ah, tu vois ça c’est un cadeau de mariage qui nous vient de tante Theresa. Tom père avait l’habitude de le sortir chaque fois qu’elle venait nous rendre visite. Oh, regarde tes petites chaussures de bébé, ce que c’est chou.

Joan : Ouah ! Oh, c’est triste maman. C’est toi qui peins ça ?

Luke : Je croyais que tu peignais que des natures mortes.

Joan : C’est hyper cool.

Luke : Ouais, un peu tordu.

Helen : Voulez-vous ranger ça !

Joan : Mais non, c’est chouette. Je vais en mettre un dans ma chambre.

Helen : Mais pourquoi tu ferais une chose pareil ? C’est très laid. Range-moi ça, tu entends ?

Will est au commissariat, il est train de parler au Juge

le juge : Mes adjoints sont sur le dossier. Je ne les ait pas encore lu mais à ce que je sais, il n’y avait ni arme ni témoin. Bien sûr un autre point noir, elle a quitté la soirée avec un homme qu’elle connaissait déjà.

Will : Il a tabassé cette femme, elle a bien faillit en mourir.

le juge : Bon, je la défendrait. On dira qu’elle aimait la brutalité et qu’ensuite elle s’en ait repentit.

Will : Donc elle aurait subit un examen douloureux et une humiliation publique de son plein gré ?

le juge : Elle avait bu, vous oubliez ?

Will : Elle n’était pas ivre.

le juge : Je n’ai pas vu les documents mais d’après ce qu’on m’a dit, il est question de chiffres. Pour une raison qui m’échappe, elle a eu droit à l’alcootest.

Will : Un flic a commit une erreur. Cela dit elle n’avait que 0.3 grammes dans le sang, la valeur d’un verre de vin.

le juge : C’est un chiffre. Pas très fréquent dans les affaires de viol. C’est inscrit dans le rapport ?

Will : Je suppose que oui.

le juge : Et voilà un autre problème. Si jamais c’est dans le rapport et que je le lis, moi je suis coincé.

Will : Donc vous me mettez des bâtons dans les roues parce que cette fille a bu un verre de vin.

le juge : Est-ce que vous m’écoutez, oui ou non ? J’ai traité 200 affaires de viol, chaque fois le même profil. L’homme a une arme, il a l’air d’un cinglé, il est plein de tatouages. Les jurys sont pour la victime, pas de problème. Mais s’il n’est pas armé, qu’il ressemble à leur fils ou à leur frère, ils auront tendance à l’innocenter parce qu’elle le connaissait, peut-être qu’elle avait bu, peut-être à cause des deux. Mais ils en tiendront compte, croyais moi.

Will : J’aurais aimé transmettre un autre message à mes hommes. Je ne crois pas qu’on doive se fier à un profil. Les violeurs ne sont pas formatés.

le juge : Allez apprendre à vos homme à écrire un rapport.

Kevin et Rebecca sont au journal, Rebecca lui explique le travail

Rebecca : C’est ici que tombe les infos. Et mon bureau est juste là. A côté de la photocopieuse qui marche presque jamais, il y a une pièce où on se détend. Et ça c’est votre bureau. Là, vous avez un pot pour les crayons remplit à rabort de crayons. Et ici, c’est l’énorme travail que vous devez avoir terminer à midi.

Kevin : Ne vous inquiétez pas, laisser moi tout, je m’occupe de tout.

Rebecca : Bien. Commencé par les articles sur la mode, les mariages.

Kevin : Oui, il est évident que la mode est mon point fort.

Rebecca : Appelez si vous avez besoin d’aide. Mais se serez encore mieux de ne pas appeler.

Kevin : Ok, pas de problème.

Joan est à l’école, en classe de chimie

Mlle Lischak : Alors, les deux types d’acides nucléiques sont l’acide désoxyribonucléique ou ADN et l’acide ribonucléique, LNA. Alors, sachez que j’ai quelque chose de très amusant à vous raconter sur les acides nucléiques.

la voix dans le haut-parleur : Mlle Lischak, ici M Price. Désolé de vous déranger mais il faut que Joan Girardi viennent dans le salle 17.

Mlle Lischak : Elle sera dans votre bureau dans moins de 30 secondes. Joan.

Adam : Je te dirais tout à l’heure ce qu’il y a de si drôle dans les acides nucléiques.

Joan : Merci.

Joan se lève et sort de la classe, elle se dirige vers la salle 17

Joan (elle arrive devant la salle et se rend compte que c’est en fait Clay qui parlait dans le haut-parleur) : C’était donc toi.

Clay : Ouais. J’avais pas besoin d’emprunter son nom à M Price. Il m’a embauché pour choisir et diffuser la musique pendant la saison de football. Je suis un héros, t’es d’accord ? Tu te rends compte que je t’ai fais quitter le cours de chimie ?

Joan : Tout dépend du motif qui t’a poussé à le faire.

Clay : C’est que je suis en train de dresser un catalogue et que je me concentre mieux avec une fille plutôt douée à mes côtés.

Joan : Comment est-ce que tu sais que je suis plutôt douée ?

Clay : Je me suis renseignée. J’ai aussi demandé si on te trouvait jolie, j’ai eu quatre « oui » sur les cinq garçons interrogés.

Joan : Et tu… Où est passé ton… Où est passé ton supérieur ?

Clay : Généralement il me laisse tranquille, en échange je fais les nuits du week-end. Ca l’arrange, la musique décoiffe un max ces soir là et lui il aime pas trop ça. Et toi dis-moi, qu’est-ce que tu veux entendre ? Un peu de Flaming Lips ?

Joan : Oui. Si tu me disais ce que tu me veux en réalité ?

Clay : Savoir si t’as envie de passer un moment avec moi avant que j’aille bosser samedi. Je te ferais écouter un de mes mixes et…

Joan : Ce samedi là ?

Clay : Je sortirais avec toi comme un type normal si j’avais pas à travailler.

Joan : Ca m’aurait amusé sauf que je suis coincée, j’ai un truc plutôt important à faire.

Clay : Un truc à faire. Du style j’ai aucune envie de te voir Fisher. Je suis désolé mais je voudrais rester seul et ressasser mon humiliation.

Joan : Non, non, non, non. Je… J’ai très envie, très envie qu’on se voit. Très envie.

Clay : Oh, trois fois « très envie ». C’est intéressant.

Joan : Seulement je… Enfin il y a quelque chose d’autre.

Clay : Ouais.

Joan : Quelque chose que je dois faire sans faute.

Clay : J’ai l’impression de t’avoir énervée avec mes petites pointes d’autodénigrement. Je voudrais ressembler à Ashton Kutcher.

Joan : Ouais. Faut que j’y aille. La Lischak doit m’attendre.

Clay : Oh, tu sais il reste que deux minutes avant la fin des cours, t’es libre si tu veux.

Joan : Mais gardons des choses à nous raconter samedi, sinon on aura plus rien à se dire. Ouais. Salut. (elle sort et ferme la porte) Tu fonces tête baissée sur ce coup là Girardi.

Will est au poste de police

Jeanne : Capitaine, Mlle Bonner.

Will : Entrez, asseyez-vous.

Mlle Bonner (elle s’assoit) : Ca n’a pas l’air d’aller.

Will : Pour l’instant, votre dossier n’a pas été examiné de façon officielle pas le procureur. Ses adjoints font ce qu’ils doivent faire, ils vérifient les preuves et cherchent à savoir s’ils ont une chance de gagner. Une chose les ennuis pour l’instant, ils ont peur que votre dossier ne tienne pas la route.

Mlle Bonner : Attendez, est-ce qu’ils ont vu les photos de moi ? Est-ce qu’ils ont discutés avec les médecins ?

Will : Tout est dans le rapport de police.

Mlle Bonner : Sa prochaine victime, il va peut-être la tuer. J’imagine que là le dossier sera béton.

Will : Je sais ce que vous enduré et combien vous souffrez.

Mlle Bonner : Non, arrêtez de dire que vous savez. Aucun homme ne peut savoir ce que sait.

Will : Vous avez raison. Mais certains d’entre nous sont plus compréhensifs que d’autres. Vous comprenez ? Jusqu’à ce que le procureur prenne une décision, on continu. Je vais faire tout ce que je peux pour étayer le dossier. Je vous le promets. Très bientôt, votre affaire sera résolue.

Mlle Bonner : Résolue.

Joan est en train de marcher dans le couloir du lycée, elle passe devant un homme qui remplit le distributeur

le livreur : Qu’est-ce qui vous ferez plaisir ?

Joan : Je n’ai pas faim, c’est gentil.

le livreur (Dieu) : Vous faites quelque chose samedi ?

Joan : Ca ne t’ais jamais venu à l’esprit que j’avais aussi une vie privée ?

le livreur (Dieu) : Ah, l’amour. C’est magnifique. Je suis fier de ça. C’est ce que j’ai fais de mieux sans doute.

Joan : Ecoutes, j’essais et j’ai pas du tout l’habitude. Demandes à qui tu veux, ce garçon est très cool. Il n’a rien d’un taré, il est assez doux, c’est pas un idiot, il est vraiment très gentil et je lui plait. Et toi qui aimes parler des mystères immenses de l’univers, en voilà un justement. Et je voudrais tenter le coup si tu n’es pas contre.

le livreur (Dieu) : Vas-y.

Joan : Merci.

le livreur (Dieu) : Mais, tu n’as pas un truc à faire samedi ?

Helen et en dans la cuisine, Will rentre de son travail

Will : Quelque chose me dit que je suis passé à côté du dîner.

Helen : J’ai commandé chinois, ça arrivera dans une minute. Kevin travail tard. C’est agréable à dire.

Will : Que fait ma plaque sur la table de la cuisine, je peux savoir ?

Helen : Joan va faire un vide – grenier et je me suis laissée entraîner dans cette histoire. Ne me demandes pas pourquoi, je n’en ai aucune idée.

Will : Mon chapeau de pêche ? Mon grill Joe Namath ?

Helen : Oh Will, non ! Ne commences pas à reprendre tout ça. Et puis d’ailleurs à quoi ça sert ? On a un grill formidable maintenant.

Will : Qu’est-ce qui se passe avec Joan ?

Helen : Ca me rend malade. On ne discute plus jamais.

Will : Helen.

Helen : Elle est tombée sur mes toiles. Je t’avais demandé de t’en débarrasser quand on a emménagés.

Will : Je n’y arrive pas.

Helen : J’avais pourtant insisté.

Will : Ca va te donner l’occasion, comment dire, de lui apprendre ce qui c’est passé.

Helen : Non !

Will : Mais elle doit le savoir. Tu m’as toujours dis que tu lui raconterais quand elle serais en âge de l’entendre.

Helen : J’ai changé d’avis.

Will : Pourquoi ?

Helen : Joan, un homme s’est glissé dans ma chambre une nuit à l’université et il m’a violé, et il n’a jamais été arrêté. Comment ça va l’aider ? Elle connaît tout sur la sexualité, je lui ai toujours recommandé de se montrer prudente. Et apprendre ce qui m’est arrivé ne lui apportera rien si ce n’est des images qui resteront gravés dans sa tête. Mais à quoi ça va lui servir ? Mon Dieu, elle n’est jamais tombée amoureuse encore.

Will : Ca l’aiderait peut-être à te comprendre.

Helen : Qu’est-ce qu’elle à besoin de comprendre de cette partie de ma vie ?

Will : Elle te cache des choses. Tu me l’as dit toi-même.

Helen : Will, on met un terme à cette discussion.

Will et le lieutenant Daghlian sont au poste de police en train d’interroger un homme qui a violé Mlle Bonner

Todd : Voilà, vous savez tout, je vous ai tout dis. Après la soirée je l’ai raccompagnée chez elle, on a commencé à flirter et elle a eu quelques idées assez créatives. J’ai pas dis non, il aurait mieux valu que je dise non mais j’y ai renoncé.

l’avocate : Il vient de vous prouver sa bonne volonté. Mon client a le droit absolu de ne plus vous adresser la parole.

lieutenant Daghlian : Le capitaine ne connais pas le dossier et c’est un perfectionniste, donc il veut s’assurer de la véracité des faits avant de noter quoi que se soit.

l’avocate : Je crois savoir qu’il n’y aura pas de procès.

Will : C’est le scénario le plus crédible, mais j’aimerai m’y préparer et me protéger contre toutes sortes de mesures que pourrait prendre votre client à l’avenir.

Todd : Par exemple ?

lieutenant Daghlian : Attenter un procès à nos services pour arrestation arbitraire.

Will : Savez-vous qui est Amy McFadden ?

l’avocate : Ne réponds pas.

Will : La réponse est « oui » ou « non » ?

Todd : Non. Non je ne connais pas Amy Mc… Comment vous avez dit déjà ?

Will : Vous en êtes sûr ?

Todd : Y’a pas mal de cinglé en liberté, d’accord. Même parler à une femme c’es devenu dangereux. C’est comme une épidémie, ça se propage. Vous savez c’est « il m’a violé, il m’a mit la main aux fesses. » Regardez Kobe et Tyson. C’est partout pareil. Je vais vous dire, les femmes…

l’avocate : Vous voulez bien nous accorder une petite minute ?

Will : Oui, bien sûr.

Will et le lieutenant Daghlian sortent de la pièce, ils s’assieds et regardent dans la pièce

lieutenant Daghlian : Qu’est-ce qui se passe là ?

Will : Oh, elle lui explique qu’un procès civil risquerait d’ouvrir le dossier, et que ce n’est pas une bonne idée. Et elle lui demande également qui est Amy McFadden.

lieutenant Daghlian : Et qui est Amy McFadden ?

Will : Ma petite amie quand j’étais au jardin d’enfant. Je voulais être certain de sa culpabilité, et je n’ai aucun doute là-dessus.

Au journal, Kevin cherche Rebecca

Kevin : Euh, vous savez où est Rebecca ?

l’homme : Essayez la cafétéria.

Kevin si dirige vers la cafétéria et s’arrête devant la porte, Rebecca et Andy sont en train de parler

Andy : Il connaît pas la différence entre une cape et un poncho. L’autre jour, il m’a demandé si le Fuji-yama était un restaurant chinois. J’ai répondu « mais bien sûr, c’est même un certain Jimmy Chu qui le tient ». Il m’a cru.

Rebecca : Je vois pas ce qu’il y a de drôle.

Andy : On voit bien que c’est pas toi qui vérifies mes articles. Ecoutes, il est peut-être plus mignon que celui d’avant mais il est dans ton équipe alors moi je ne vois pas ce que ça me rapporte.

Rebecca : Je l’ai pas engagé à cause de ça.

Andy : Ah, je t’en prie Rebecca, ça va je te connais. Mme Dick Cheney a l’air apolitique avec toi. Tu devais avoir une bonne raison pour l’engager.

Rebecca : Non c’est faux. D’accord, on a eu un dégrèvement de charges pour engager un handicapé. Mais va t’en trouver un jeune homme intelligent, qui ne coûtera pas trop cher et qui soit prêt à rester derrière un bureau toute la journée.

Andy : Tout ça aurait sens s’il savait seulement épeler son nom.

A l’école, Joan marche dans le couloir

Clay : Salut Joan.

Joan : Salut.

Clay : Eh ! Qu’est-ce que tu fais là ?

Joan : Je suis passé pour te dire un truc.

Clay : J’espère que c’est pas quelque chose de gentil, tu sais que je sui susceptible. Je t’ai cherché à la cafétéria, d’habitude t’y es toujours à cette heure là.

Joan : J’ai décroché, j’en avais besoin.

Clay : Alors, ça marche toujours pour samedi ?

Joan : Faut que j te dise. Tu sais ce que je devais faire, ce que j’avais en faites décidé d’annuler ?

Clay : Hum…

Joan : Je suis coincée, je dois le faire.

Clay : Tu peux me dire de quoi il s’agit ?

Joan : C’est embarrassent. Je fais un vide – grenier dans mon jardin.

Clay : C’est cool. Je passerais par là, je jetterais un œil sur les disques de ton père. Qu’est-ce qu’il a ? Tony Bennett ou Dino ?

Joan : Il les a tous les deux plus un truc nommé Jefferson Airplane. T’es sûr que tu veux venir ? La famille au complet va être là, ça risque d’être un peu rebutant.

Clay : Je vais te dire ce qui est rebutant, ce morfondre en pensant à une fille. (Clay embrasse Joan sur les lèvres)

Joan : Ouais.

Will est au poste de police

lieutenant Daghlian : Capitaine, je dois me rendre sur les lieux d’un accident, un type qui a sauté du 13eme étage, il s’est pas raté. Vous voulez que je repasse après ou bien…

Will : Non, non. On se voit demain.

lieutenant Daghlian : Est-ce que c’est le dernier rapport sur Sarah Bonner ?

Will : Je vérifie à nouveau avant de le renvoyer à Gabe. Cette enflure va me le payer très cher, ça me retourne l’estomac.

lieutenant Daghlian : Oui, je me sens responsable de ce que j’ai écrit dans le rapport, enfin je parle de l’alcootest.

Will : Non vous avez fait votre boulot comme tout flic doit le faire.

lieutenant Daghlian : J’ai cru en faites que ça pourrait l’aider. Vous voyez, prouvez qu’elle n’était pas ivre. Si seulement on pouvait revenir en arrière.

Will : Ce serait bien. Envoyez-le.


Au journal, beaucoup de personne rentre chez eux mais Kevin reste à travailler

Rebecca : Il est tard, tu devrais rentrer.

Kevin : Pas encore finit.

Rebecca : Tu t’en ais bien sortie aujourd’hui. Il y a peut-être un avenir pour toi ici. On est vendredi, tu devrais t’en aller. Vas faire un peu la fête.

Kevin : Je veux vraiment finir ça.

Rebecca : Pourquoi ?

Kevin : Question de dégrèvement des charges.

Rebecca : Andy est le prince des sales types.

Kevin : Oh, génial on a tous des surnoms. Je peux connaître le votre ?

Rebecca : L’hyperactive, plus fragile qu’on ne le croit. Quand j’ai débuté ici, secrétaire de direction, j’en ai entendu. Je pleurais nuit après nuit, mais dans le journée je ne pensais qu’au boulot et j’ai tout fais pour devenir indispensable.

Kevin : Cette histoire me réchauffe le cœur, je vais la raconter à tous mes copains paralysés.

Rebecca : Tu veux savoir quel est ton problème ?

Kevin : Je parie que c’est mon orgueil ?

Rebecca : Tu t’identifies encore à celui que tu as été. Je peux te décrire, un jeune américain blanc et plutôt beau garçon, un athlète gâter par la vie. Seulement maintenant ce n’est plus aussi simple, tu vas avoir des batailles à mener Kevin.

Kevin : Allez vous faire voir.

Rebecca : Un de ces jours tu vas penser à moi, parce que j’aurais été la première a refusé de te prendre en pitié.

Au vide – grenier, Joan marche entre les objets à vendre

une dame : Merci.

Joan : Merci à vous, j’espère que vous serez contente de vos ciseaux.

Luke : Ne brade pas les géodes, elles ont cinq fois plus de valeur que le prix auquel tu les vends.

Joan : Personne ne veut acheter ces machins. Eh, non mais ça va pas !

Luke : Je veux pas voir ça.

Helen : Soyez gentille, magniez les avec précautions, ce sont des bijoux qui ont appartenus à ma grand-mère.

Joan : Dis donc, qu’est-ce tu fabriques ?

Helen : Ca me rend malade de voir tous ces gens tripoter mes affaires. Je supporte pas de voir ça.

Joan : D’accord, mais dans ce cas ne reste pas là.

Will : Si vous n’avez pas besoin de moi, je vais à la gym.

Joan : Non, non, non. Vas-y et emmène maman.

Will : C’est pas ma tronçonneuse ça ?

Helen : Et alors. Tu t’en ais jamais servit de ta tronçonneuse.

Will : Justement j’allais le faire.

Joan : Papa, non on ne reprend pas.

Clay : Alors, j’ai raté beaucoup de vinils ?

Helen : Oh, c’est Clay Fisher.

Joan : Clay, je te présente mon père.

Will : Salut, Clay Fisher.

Clay : Bonjour.

Joan : Et tu te souviens de ma mère. Pour les disques c’est là-bas.

Helen : Si j’étais toi je ne les quitterais pas des yeux.

Clay : Mme Girardi, je ne pense pas qu’à moi, je fais ça pour faire plaisir aux autres. Et si ça peut me rapporter, tant mieux.

Helen : C’est ça, c’est ça ouais

Clay : Oh mais je rêve, j’hallucine ! Celui-là je le prend, je le veux.

Will : Touches pas ça.

Helen : On a tout racheté en CD. Tu vas pas commencer.

Clay : Uriah Heep ! Mott the Hoople !

Will : Elle vend toute ma jeunesse.

Helen : Allez, vas faire ta gym.

Joan : Papa, s’il te plaît pas ça.

Will : Petit, je sais qu’ils sont à vendre mais soit gentil, fais plaisir à un vieux bringueur.

Clay : Capitaine, je suis prêt à vous en offrir le double de ce qu’ils valent.

Joan : Maman.

Helen : Will.

Will : C’est mes disques Helen, tu te rends compte que c’est toute ma jeunesse.

Clay : Excusez, il faut que j’aille… J’ai vraiment besoin d’aller au…

Joan : La cuisine, deuxième porte sur la gauche. Alors ça tu vois, c’est vraiment humiliant.

Helen : Clay Fisher est un ami à toi ?

Joan : Il ne t’a pas demandé de vendre l’album photo de la famille.

Will : Je crois que je vais aller à la gym. (Will prend tous les vinils avec lui)

Joan : Mais qu’est-ce que… Il est pas possible.

Helen : Ma chérie, j’ignorais que tu étais amie avec Clay.

Joan : Maman, s’il te plaît arrêtes.

un monsieur : Ca marche aussi pour les bains de pieds ?

Joan : Je suis à vous dans une minute monsieur.

Helen : Ce garçon est vraiment charmant.

Joan : Oui, je sais.

Helen : Et n’oublies jamais de te méfier des garçons un peu trop charmant, crois-en mon expérience. Et surtout de ce qui sont à l’université.

Joan : Maman, je l’aime bien et il m’aime bien. Et si chaque fois j’attendais que tu me donnes ton accord pour sortir avec un garçon, j’aurais jamais de petit ami.

Helen : Je pense que tu es différente, je pense que tu mérites de rencontrer un garçon qui ait les mêmes valeurs que toi. Je ne dis pas ça parce que… (elle voit quelqu’un regarder une de ses toiles) Il est pas à vendre ?

Joan : Mais maman, je croyais que tu n’en voulais plus ?

Helen : Ca veut pas dire que je voulais q’ils soit vendu à des étrangers. Ils sont à moi, tu ne sais pas ce qu’ils représentent, tu n’en as aucunes idées. (elle rentre dans la maison)

Clay (il sort de la maison) : Qu’est-ce qui c’est passé ?

Joan : Je n’en ai aucunes idées.

Joan et Helen sont assises à la table de la cuisine, Joan fait ses devoirs et Helen lit le journal

Helen : Joan.

Joan : Je travail.

Will (entrant dans la cuisine) : Comment ça se fait que je suis déjà en retard ? Où est ma plaque ? C’est salon de lecture le dimanche ?

Helen : On a chois la lecture plutôt que les matchs de football.

Will : Dans la foulée, tu n’aurais pas vendu ma plaque ? Vous allez m’en vouloir longtemps ? Qu’est-ce qu’il y a ? C’est à cause des disques ?

Helen : Non, c’est pas ça. Non, c’est moi qui suis responsable.

Joan : Garder les tableaux ou bien les vendre, qu’elle importance ? Le problème c’est que tu as agit comme une vrai égoïste devant mon petit ami.

Helen : Je ne savais pas que c’était ton petit ami.

Joan : Eh bien, probablement qu’il ne l’ai plu.

Will est dehors, il achète un café à une buvette

Will : Un café allongé sans sucre.

le juge : Bonjour. Mes félicitations Will, ça paye la persévérance.

Will : Ah oui ?

le juge : J’ai reçu le rapport ce matin sur l’affaire Bonner, tout à l’air parfait. Dites à Daghlian que nous plaiderons la semaine prochaine.

Will : Vous avez lu ce rapport ?

le juge : Ce matin.

Will : Et rien ne vous a dérangé ?

le juge : Non.

Will : Ca, c’est pas normal.

le juge : Et bien c’est ainsi.

Joan, Grace et Adam sont en classe de chimie en train de faire une expérience

Mlle Lischak : Il y a beaucoup de remarques à faire. Est-ce une réaction endothermique ou exothermique ?

Joan : Tu vois quelque chose ?

Adam : Non, que dal.

Grace : Moi non plus, il se passe rien. Il y a beaucoup plus d’actions dans la chambre de mes parents.

Mlle Lischak : Vous allez être surpris par le résultat.

Adam : Regardez moi ça, le bec bunsen est totalement naze.

Grace : J’en parlerais à Lischak.

Adam : Alors, ton petit ami, racontes.

Joan : Ce n’est pas mon petit ami.

Adam : Et bien apparemment il a passé pas mal de temps à faire sortir des mecs des toilettes parce qu’ils fumaient.

Joan : Ce n’est pas mon petit ami.

Adam : Il a une plaque de flic, il prétend bosser pour les Stups. C’est ridicule. Y’en a qui sont prêts à marcher là dedans. Et il gagne pas mal de fric avec les pots de vin.

Joan : Quels sont les idiots qui tombent dans le piège de la fausse plaque de flic ?

Adam : C’est pas une fausse.

Joan : Hum.

Adam : C’est une vraie, je te jure. Y’a un tampon de capitaine de la police dessus. Ca m’ennui de te l’apprendre.

Will et le lieutenant Daghlian sont au poste de police

Will : Vous avez quelque chose à me dire ?

lieutenant Daghlian : Gabe reprend le dossier.

Will : Oui ça je sais, vous voulez me dire pourquoi ?

lieutenant Daghlian : C’est mon affaire Will, j’en ai pris l’entière responsabilité.

Will : Lieutenant Daghlian, il n’est pas question de la moindre modification, alors vous appelez et vous récupérez ce dossier.

lieutenant Daghlian : Si vous croyez qu’il va me l rendre comme ça.

Will : Regardez-moi, j’ai pas envie de jouer.

lieutenant Daghlian : Avant c’était un bon flic, il avait décidé de bosser au Stups, de grimper les échelons. Il a voulu faire tomber un dealer, mais il n’avait pas de véritable preuve alors il a profité des tuyaux d’un type lambda. Tout en sachant qu’il se mettait en danger mais il pensait que sa brigade le suivrait, personne ne l’a suivit. Enfin il comptait pas sur le grand capitaine.

Will : C’était un grand capitaine, la meilleure chose qu’il ait faite pour moi ça a été de me virer de la brigade, de m’envoyer en périphérie et de me faire repartir de zéro. J’ai du ramer comme un malade pour devenir un bon flic.

lieutenant Daghlian : Oui mais voilà, vous avez coopéré.

Will : Ce n’est pas la question, j’ai fais ce que j’avais à faire et maintenant vous devez vous y mettre aussi !

lieutenant Daghlian : Il y a certaines forces dans l’univers qui vont m’en empêcher Will.

Will : Si les pouvoirs en place veulent vous muter dans un autre comté, s’ils veulent que vous soyez capitaine, à ce moment-là on en reparlera et on verra, mais vous ne bossez plus pour moi.

lieutenant Daghlian : Ce petit salaud ira en prison.

Will : Vous avez falsifié un rapport.

lieutenant Daghlian : Vous me l’avez demandé.

Will : Je suis désolé que vous ayez pu le penser.

lieutenant Daghlian : Vous me l’avez bien fait comprendre.

Will : Si vous croyez que c’est en rendant ce genre de service que vous allez avancer, je ne peux pas vous aider. Alors prenez vos affaires et dégagez.

Au journal, Rebecca parle avec Andy

Andy : Tu veux que je change ça ?

Rebecca : Non j’aime pas ça, ça se ressemble, ils ont identiques.

Andy : Qu’est-ce que tu me chantes enfin, le bas et le haut ne sont pas de la même couleur, y’a des nuances.

Kevin (il s’approche d’eux) : Euh, une cape peut avoir une capuche, on peut la mettre sur une veste ou sur un pull-over. Un poncho c’est un carré de laine plié en triangle avec un trou dans le milieu, qui fait actuellement une rentrée en force. Je vous pris de m’excuser, j’ai pas mal de boulot. (Rebecca se met à sourire)

Andy (il regarde Kevin puis Rebecca) : Quoi ?

A l’école, Joan marche en direction de Clay

Clay : Ca va Joan ?

Joan : Salut.

Clay : En voilà un sourire accueillant.

Joan : J’ai pas envie de sourire.

Clay : Faut que je change ça. (il tente de l’embrasser mais Joan se recule)

Joan : Rend-la moi. La plaque de mon père.

Clay : Ecoutes, elle était posée là sur la table de la cuisine. C’était une occasion exceptionnelle. Joan relax, c’est pas le saint Graal. On en trouve partout des plaques, ensuite on les fait tamponner à l’entrepôt. Tu peux me croire, il l’a remplacé depuis longtemps.

Joan : Tu veux que je te dise, je trouve pas ça drôle du tout.

Clay : Oh mais arrêtes, tu vas avoir aucun problème.

Joan : La question n’est pas d’avoir des problèmes. Tu as la plaque de police de mon père et je veux que tu me la rendes.

Clay : Sinon quoi ? Tu vas aller tout lui dire ? T’as un potentiel mais t’es qu’une petite mauviette.

Joan prend la plaque et part

Dans le bus, Joan est assise à côté d’un homme qui lit le journal

l’homme d’affaire (Dieu) : Le dollars descend. Vous savez pourquoi on dit Wall street ? Parce qu’il y avait un mur tout autour. La seule qui est jamais été muré. Ca en dit beaucoup sur une sculpture, tu sais. Le fait de ne jamais avoir eu recours à des murs.

Joan : Si on interrompait cette métaphore pour que tu me donne mon prochain message. Je suis pas d’humeur. Ecoutes, j’ai agis comme je devais agir. Mon père a récupéré sa plaque et j’ai réalisé que ce garçon était sans intérêt. Je suis à nouveau perdante ainsi que l’univers l’a décidé.

l’homme d’affaire (Dieu) : Tu devrais être plus gentille avec ta mère.

Joan : Elle ne veut pas que j’aie de vie privée.

l’homme d’affaire (Dieu) : Elle ne veut pas que tu souffres. Elle connaît bien la souffrance.

Joan : Ca a un rapport avec ce qu’elle a peint ?

l’homme d’affaire (Dieu) : Tu crois que ça vient comment à quelqu’un ce genre de peinture ?

Joan : Une mauvaise humeur ?

l’homme d’affaire (Dieu) : Tu es de mauvaise humeur, tu manges des frites. Mais quand c’est une souffrance, on ne s’en sort pas aussi facilement que ça.

Joan : Elle a dû les peindre avant la naissance Kevin.

l’homme d’affaire (Dieu) : Même avant de rencontrer ton père.

Joan : Qu’est-ce qui lui ait arrivé ? Alors c’est pour ça qu’elle ne veut pas que j’aie un petit ami ? Dis-moi, c’était terrible à ce point ?

l’homme d’affaire (Dieu) : C’était le mal, et je n’emploie pas ce mot souvent. C’est ici que je descends. (il se lève et sort du bus)

Joan : Ne pars pas, attends un peu ! Qu’est-ce qui est arrivé à ma mère ? Attends, reviens ici ! Il faut que tu me le dises ! Dieu ! Dieu !

Joan reste assisse, tout le monde la regarde

Helen est dans la salle à manger, elle est en train de lire un livre quand Will arrive

Will : Je peux te tenir compagnie ? J’ai retrouvé ma plaque, sur ma table de nuit. C’est toi qui ‘l’a posé là ?

Helen : Non.

Will : Dans ce cas j’ai de mauvaises nouvelles, tu as épousé un vieux gâteux.

Helen : Mais il a beaucoup de charme ce vieux gâteux.

Will : Tu t’es réconcilié avec Joan ?

Helen : Tu as assisté au dîner, qu’est-ce que tu en penses ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?

Will : J’ai viré Daghlian, pour une question de procédure. Je vais mal le vivre un certain temps, il va pas être facile à remplacer.

Helen : Je suis désolé, je sais que tu l’aimes bien.

Will : Je viens de travailler sur une affaire de viol.

Helen : Je le sais.

Will : Comment le sais-tu ?

Helen : Parce que chaque fois que tu travail sur une affaire de viol, tu deviens d’un calme étonnant et tu ne parles plus du tout de ton travail. Et quand tu dors, tu grinces des dents si tu veux tout savoir.

Will : Il y a eu beaucoup de problèmes avec la rapport. J’aurais très bien pu le faire disparaître, mais j’ai refusé.

Helen : Bien. C’est pas la première fois qu’on en discute. Tu ne peux rien changer à ce qui m’est arrivé, même en arrêtant tous les violeurs de la terre. Ne changes jamais, je veux que l’homme que j’ai épousé reste un homme honnête.

Will (il se met à genoux et met ses mains dans les siennes) : C’était quand la dernière fois que j’ai fais ça ?

Helen : En 1981, chez Carmen, le restaurant où tu m’as demandé en mariage.

Will : J’ai besoin que tu lui dises. Je ne sais pas pourquoi mais vraiment je le voudrais Helen. Peut-être parce que j’ai tellement peur qu’elle ne sache pas à quel point ça la concerne. J’y pense tout le temps. Fais-le pour moi, s’il te plaît.

Helen se lève et monte lentement les escaliers, elle se dirige vers la chambre de Joan dont la porte est ouverte. Joan regarde Helen et enlève ses écouteurs

Helen : J’ai quelque chose à te dire.

Joan : Je sais.

FIN

Page créée & Ecrit  par orelye

Joan is in her bedroom, sitting at her computer, talking on the phone.

Joan: Is she insane? What's with all the hats? [pause] Looks like she's going bald. [laughs] Oh, hold on one second. [answers the other line] Hello? Hey, Adam, I can't talk right now. I'm mocking people in magazines. Give me 20 minutes mocking time, I should be done by then. Okay, bye. [goes back to the other line] Hey, I'm back. [Helen comes into the room and Joan looks at her] I gotta go. I'm privacy impaired. Talk to you later. [hangs up]

Helen: It's late. It's a school night.

Joan: I'm a big girl.

Helen: I meant me. Talking too loud. The music is too loud. Everything needs to be less loud.

Joan: Got it.

Helen: I get to know who you're talking to on the internet. Dr. Phil is very clear on this point.

Joan: Elyse, Sophie, Rhonda, and Dakota. All girl names. Happy?

Helen: Dakota?

Joan: Night, mom. Good night.

Helen: That was Adam Rove on the phone?

Joan: Yep.

Helen: You've been talking to him a lot lately, I mean, at school.

Joan: Yeah well, if you weren't there, you wouldn't have to confront these horrible truths.

Helen: He's an interesting boy. I mean, for a friend, if he's a friend. Or if he's more, um well, then, he's less interesting if he's more.

Joan: Good night, mom.

Helen: Joan, I miss talking to you.

Joan: Mom, please don't do this right now. it's late. I still have homework I have to do, which is what I have to talk to Adam about, and besides, you know...ech.

Helen: Ech?

Joan: Yeah, talking to your mother when you're 16. I mean, even the good ones. It's--it's creepy, okay? Good night.

Helen: [walks out and closes the door] Ech?

Joan and Luke are walking to school.

Luke: Friedman says, algorithmic mathematics were fine for the Egyptians, fine for you know, selling sheep but the whole system is irrelevant after dialectical mathematics. I'm like, Friedman, the Egyptians weren't about selling sheep. Oh--oh, and the Greeks think they're so hot with their--with their logical displays of true or false, but let's face it, algorithmic mathematics were not replaced by the dialectical system, and there's a very good reason for that.

Joan: You are never, ever gonna get a girlfriend.

Luke: No, no, that's not the point. The point is I'm right about algorithmic mathematics.

Joan: Great, so ask Isaac Newton to the prom.

Luke: Sure, if he was a girl, and alive.

Joan: You know, he actually looked a lot like a girl.

Luke: Hey, hey, don't bag on the newt.

A woman is next the a tree, stapling a sign to it.

Woman (God): Excuse me, could you just hold this for me? [Joan turns around] Excuse me, don't make me shriek.

Joan: [walking over to the woman, looking at the sign] What is that? That's my address.

Woman (God): Then you must be having a yard sale on Saturday.

Joan: [turns around to Luke] I'll meet you there, okay? Yell if the bus comes, bye. [turns back around to God] That was close. Why didn't he see you?

Woman (God): Just didn't notice me. That happens a lot. So, about this yard sale...

Joan: Oh okay, yeah like, pulling all your embarrassing stuff out of the garage and putting it on the front lawn for your neighbours to pawn through?

Woman (God): That's what I mean.

Joan: Okay look, you wanted a boat, I built you a boat.

Woman (God): Half a boat, and you saw why I wanted it.

Joan: I'm not saying that it wasn't cool. It's just that while I'm doing all this, I'm also in school and just trying to do better and occasionally you know, entertaining the possibility of having a personal life and maybe even a boyfriend. Do you understand the concept of time management?

Woman (God): Well, I don't care much about time. That's one of your innovations. But here's what I'm wondering, Joan. When are you gonna get it? That whenever I ask you to do something, it's for your best interest.

Joan: The point is, I cannot have a yard sale on Saturday.

Woman (God): Then don't have a yard sale on Saturday. [walks away]

Joan: This is gonna get old real soon. [about to tear down the yard sale sign, but leaves it up]

Will and Lt. Daghlian are at the police station.

Jeanne: Chief, the people from the Arcadia Herald keep calling. You agreed to an interview?

Will: That's today?

Jeanne: That's tonight, at your house.

Lt. Daghlian: Chief, I need you.

Will: Good morning, Michael.

Lt. Daghlian: Look over my shoulder. See the distraught woman over there?

Will: Yes, I do.

Lt. Daghlian: I worked her case four months ago before I transferred to homicide. Guy took her home from a party, raped her, beat her up. Somebody found her wandering around downtown dazed and confused. They thought she was on something, called the cops. Breathalysed her.

Will: Breathalysed the rape victim?

Lt. Daghlian: Hey, they didn't know she was the rape victim. Determined she was drinking, but not drunk, drove her down to the station, and that's where I came in.

Will: You made an arrest?

Lt. Daghlian: Yeah, yeah, DNA checked out. Guy made bail. Everybody's just waiting on the trial.

Will: What's the problem?

Lt. Daghlian: She's tired of waiting on the trial.

Will: What's her name?

Lt. Daghlian: Sarah Bonner.

Will: [walks over to the woman] Ms. Bonner? I'm Will Girardi.

Ms. Bonner: You're in charge here?

Will: Yes, I am. I'm Chief of Police. Please, sit down.

Ms. Bonner: I'm not the kind of person who likes to make trouble. I tried to be patient, but I've called the D.A.'s office every other week, and they never give me a straight answer.

Will: I appreciate your frustration. Even though it's filed, the D.A. Has to prepare the case and agree to a court date. Chances are it didn't make it to his desk yet.

Ms. Bonner: The man who did this to me is a monster. Why is this low down on someone's priority list?

Will: I genuinely don't believe it is. If your case is backed up, it's because this kind of thing happens far too frequently.

Lt. Daghlian: You do understand that this really isn't a police matter anymore? I mean, once we've written the report and sent it over to the D.A., it's...

Ms. Bonner: You know, I don't care about any of that. I just want something to happen, and I'm not gonna shut up until it does.

Will: Here's what I can do. I can contact the district attorney and inquire about the status of your case. I'll get back to you as soon as I know anything. Alright? I'm...very sorry about what happened to you.

Ms. Bonner: You just make sure that 12 people are equally sorry. Then I'll be impressed.

Joan, Adam and Grace are walking down the hall.

Joan: Making a battery from scratch. How did Lischak know that's exactly what I wanna do in life?

Adam: 'Cha, me too.

Joan: Ooo...I'm only kidding.

Grace: Mmm...maternal unit, 11:00. That ever weird you out?

Joan: No, no, no, it's great. Why would I want a private life?

A student walks up to them.

Clay: Yo, Adam Rove. Checked out your stuff, dig it. I wanna punch it on my show.

Adam: Where'd you get this?

Clay: I lifted it out of your backpack during the STD film in health class. You were riveted.

Adam: That was a bogus move.

Clay: It's all in the interest of making you famous, yo.

Joan: I thought you gave up on music.

Grace: He doesn't have any music. He samples nature sounds. Crickets having sex, something that he and only other crickets get off on.

Clay: [turns to Joan] We haven't met. I'm Clay Fisher. You're the new girl in town?

Joan: Uh...Joan Girardi.

Clay: [to Adam] So, um...can I play your stuff on my show? I need you to sign off.

Adam: I'll think about it.

Clay: Good. [walks away]

Joan: Who was that masked man?

Adam: He works at the school radio station. You know, weekend DJ, arbiter of cool.

Grace: He's not a total butt wart, at least he has a sense of direction. And he's the go-to guy if you ever need a fire drill to get you out of a test.

Adam: He just wants to make fun of my stuff.

Joan: No, he seems sincere.

Adam: Rockin' insight, Jane. [walks away]

Joan: Did I just miss something?

Grace: Uh, Clay Fisher just flirted with you. Adam Rove is all about you. Dramatic tension ensued. Were you born without a radar?

Joan: I guess I was.

Will is at home, being interviewed by a newspaper reporter.

Rebecca: It's not lost on anyone that you were brought to Arcadia to clean up what is perceived as an inept police department.

Will: I wouldn't say inept. I'd say overworked.

Rebecca: Well, the crime rate in Arcadia was skyrocketing before your arrival. Word is there are some inter-departmental disputes resulting in a general atmosphere of chaos.

Will: Chaos is a little strong. There are some kinks in the system, and I'm here to work those out.

Rebecca: well whats floating around in this atmosphere is that this is high noon, and you are Gary Cooper.

Will: Well, I'm Gary Cooper?

Kevin comes in the door.

Kevin: I'm home, sorry, I didn't mean to interrupt.

Will: No. This is, um, Rebecca Askew from the Arcadia Herald. My son Kevin.

Rebecca: Nice to meet you, Kevin.

Kevin: Hi.

Will: How'd the job search go?

Kevin: Applications all over town. Now I just wait it out.

Rebecca: Well, what kind of a job are you looking for?

Kevin: Well, brain surgeon's my first choice, followed by rock star, and third would be night shift at Burgerman Barry's.

Rebecca: Well, where did you go to school?

Will: Kevin had a scholarship to the university of Arizona to play baseball.

Kevin: Which, uh didn't pan out, so now I'm just a guy pounding the pavement. Well, not so much pounding as rolling.

Rebecca: Well, we're desperate for a fact checker on the paper. It's a thankless job for an intelligent person, but it could lead to better positions.

Kevin: Well, what's it involve?

Rebecca: Readin' the stories and checkin' the facts, pretty much like it sounds.

Kevin: Oh well, I could do that.

Rebecca: Okay. Well, you wanna come in tomorrow?

Kevin: Yeah, sure.

Will: I'm sure it's understood, but he's not...any kind of inside source for you.

Rebecca: I'm an ethical journalist, Chief Girardi.

Will: And I'm Gary Cooper, so it's all good.

Joan and Luke are in the garage, going through stuff for the yard sale.

Luke: Pre-parabolic skis. I think these are illegal now. Hey, hey, whoa. No, no, not so fast. That's my first chemistry set. You know, somebody's gonna want that for the Smithsonian one day.

Joan: Help or leave. Pick one.

Helen: [walking in] How's it going?

Joan: Mom, why do you guys have so much weird crap?

Helen: Because your father hates to throw anything away. For example, his Joe Namath grill.

Joan: Who's Joe Namath?

Helen: A football player who wore pantyhose.

Luke: For that, you get a grill named after you?

Joan: Mom, I'm never gonna get through this by Saturday.

Helen: Why are you complaining? This is your idea.

Joan: No, it isn't.

Helen: It isn't?

Joan: It is. It just...it's more work than I thought it would be.

Helen: This was a wedding present from aunt Theresa. Your father put it out every single time she came to visit. Ohh! It's your bronzed baby shoes.

Joan pulls out some paintings, both of a woman.

Joan: Whoa...dark. Mom, did you paint these?

Luke: I thought you were all about landscapes.

Joan: These are cool.

Luke: Yeah, like twisted.

Helen: [turns around] Put those away.

Joan: Why? I like them. Can I put one in my room?

Helen: Why would you want to? They're ugly. Put them away. [walks off]

Joan: What nerve was that?

Will is at the police station talking to the district attorney.

D.A. Fellowes: My deputies are still going over the case, I'm not ready yet. But from what I hear, there was no weapon, as usual no witnesses and it didn't help that she knew the guy and voluntarily left the party with him.

Will: He beat her up and nearly choked her to death.

D.A. Fellowes: Okay, I'll be defense counsel. She liked it rough. Later she felt ashamed.

Will: So she subjected herself to a painful exam and public humiliation?

D.A. Fellowes: She was drinking.

Will: Wasn't drunk.

D.A. Fellowes: I haven't looked at any paperwork, but what I'm hearing is that there's a number on board. For whatever reason, she was breathalysed.

Will: Cop made a mistake. Still, they clocked her at .03, that's a glass of wine.

D.A. Fellowes: That's a number. Most rape cases there isn't a number. Did it make it into the report?

Will: I assume so.

D.A. Fellowes: Well, that's another problem. If it makes it into the report and I see it, I'm stuck with it.

Will: So you're bouncing this back to me because the girl had a glass of wine?

D.A. Fellowes: Am I talking to myself here? Look, I've tried 200 rape cases. There's a pattern. Guy had a gun, looks like a lunatic with tattoos? The jury will go with the victim no problem. But if he doesn't have a weapon and he resembles their son or their brother, they'll start looking to give him a break. Maybe it's because she knew him, maybe it's because she was drinking, maybe it's both, but they'll latch onto something.

Will: I'd like to send a different message under my watch. We don't grade on a curve. Rapists don't get a pass.

D.A. Fellowes: Then go back and teach your boys how to write a report.

Kevin and Rebecca are at the newspaper office, she's showing him around.

Rebecca: This is the newsroom, that is my desk there. There's the break room, next to the copier, which works half the time. That is your desk there. Here is a pencil holder full of pencils, and here...is way too much work that you need to finish by lunch.

Kevin: Bring on the facts. I'll shake those babies down.

Rebecca: Great. We are starting off with local fashion, weddings, and parties.

Kevin: Obviously fashion is my forte.

Rebecca: Call me if you need any help, but...don't need any help.

Kevin: Okay, no problem.

At school, Joan is in AP Chem class.

Ms. Lischak: The two types of nucleic acids are deoxyribonucleic, or DNA, and ribonucleic, RNA. Now, what's so fun about nucleic acids is...

Intercom: Ms. Lischak, this is Mr. Price. Sorry to interrupt, I need Joan Girardi to come to room 171.

Ms. Lischak: Then you shall have Miss Girardi post-haste. Joan.

Adam: I'll tell you later what's fun about nucleic acids.

Joan: Thanks.

Joan gets up and walks out, and goes to room 171.

Joan: [walks into the room, realizing it was not Mr. Price, but Clay] Ahem, this was you. [holding up pass]

Clay: Yup, I'm sorry I took Price's name in vain. I have a hook up to the PA to pipe music during football season, so...I'm your hero, right? Bustin' you out of chem class?

Joan: Well, that depends on why you did it.

Clay: It's because I'm cataloguing stuff, and I concentrate better if I have a smart girl nearby.

Joan: And uh, how do you know I'm smart?

Clay: I asked around. I also asked if you were beautiful, and four out of five doctors said yes.

Joan: Um, so--so where's your supervisor?

Clay: Well, he usually leaves me alone on account of I take his Friday and Saturday night shifts, spinning mind numbing jazz so he won't have to. What about you? What do you want to hear? Little Flaming Lips?

Joan: Sure. So uh, what--what did you really want?

Clay: Just to see if you wanted to hang out with me, Saturday before I go to work. Play you some of my mixes, and...

Joan: This Saturday?

Clay: I'd take you out at night like a normal person, if I didn't have to work.

Joan: Uh, it sounds like fun. I cant, um...there's some stuff I have to do.

Clay: Stuff to do. Like not hangin' out with you, Fisher. Well, if you'll excuse me, I um...I have to go somewhere and like, be humiliated.

Joan: No, no, no. I--I really want to. Really, really.

Clay: Oh, 3 reallys. Interesting.

Joan: I'm...it's just...I'm--I'm...well, there's--there's something else. Which I can...totally get out of.

Clay: Well...wore you down, didn't I...with a little one two punch of self-deprecation and trying to look like Ashton Kutcher.

Joan: Uh...I--I should jet. Lischak's on my case, so...

Clay: Hey, you know there's ten minutes left in the period. You're home free.

Joan: Well, we can't talk about everything now. We gotta save something for Saturday

Clay: Ah...

Joan: Yeah...bye. [leaves and closes the door] Walked right into that one, Girardi.

Will is still at the police station.

Jeanne: Chief, Ms. Bonner.

Will: Come in. Sit down.

Ms. Bonner: [sits down] This doesn't look good.

Will: Your case hasn't been officially reviewed by the D.A. His deputies are doing what they do, scrutinizing evidence, determining whether or not they can win. Right now they're worried that it might not be strong enough.

Ms. Bonner: Well, did they see the pictures of me? Did they talk to the doctors?

Will: It's all in the police report.

Ms. Bonner: Well, maybe he'll kill the next girl. I mean, that's a stronger case, I assume.

Will: I understand how painful this must be.

Ms. Bonner: Don't say you understand. You don't! No man gets to say that.

Will: You're right...but some of us are closer to understanding than others. It's not over until the D.A. says so. I'll do what I can to shore up the case. Either way, it...should be resolved soon.

Ms. Bonner: Resolved.

Joan is walking down the hall, passes a man working at the vending machine.

Deliveryman: What's your pleasure, little lady?

Joan: Uh, I'm not hungry, thanks.

Deliveryman (God): Aren't you busy on Saturday?

Joan: Did it ever occur to you that I get to have a love life?

Deliveryman (God): Ah, romantic love. I'm proud of that. Some of my best work.

Joan: Look, I'm trying, and I'm not a tryer, ok? Ask anyone. This guy is a cool guy. He's not a geek, he's not a stoner, he's not a jerk. He's just a really nice guy who likes me, and you wanna talk about mysteries of the universe? That's a big one. I'd like a shot at it, if you don't mind.

Deliveryman (God): Sure.

Joan: Thank you.

Deliveryman (God): But, uh...aren't you busy on Saturday?

Helen is in the kitchen and Will walks in.

Will: Something tells me...I missed dinner.

Helen: I ordered Chinese, it'll be here in a minute. Kevin's working late. I love saying that.

Will: [looking at a pile of stuff on the table] Why is my past on the kitchen table?

Helen: Joan is having a yard sale, and I got sucked into it. Don't ask me why, 'cause I don't know.

Will: My fishing hat? My Joe Namath grill?

Helen: Will, don't start taking stuff back. Besides, we have a George Foreman grill now. It's better.

Will: What is it with Joan anyway?

Helen: Beats me. We never talk anymore.

Will: Helen?

Helen: She found my paintings. I asked you to get rid of them when we moved here.

Will: I couldn't.

Helen: I asked you to.

Will: Well, maybe this gives you an opportunity to...talk to her about what happened.

Helen: No!

Will: She needs to know. You always said you'd tell her when she was old enough.

Helen: Changed my mind.

Will: Why?

Helen: Joan, a man crawled into my dorm room in college and raped me, and he never got caught. How's that gonna help her? She knows about sex. I've lectured her about being safe. Knowing what happened to me doesn't do anything except put pictures in her mind that she doesn't need to have. My god, she hasn't even fallen in love yet.

Will: It could help her understand you.

Helen: Why would I want her to understand that part?

Will: You feel she keeps things from you.

Helen: Will, this is my call.

Will and Lt. Daghlian are at the police station questioning the man who raped Ms. Bonner.

Todd: Look, I told you guys everything. I took her home from the party, we started making out, and she had a few creative ideas, and I--I went with them. You know, I should've said no, but I didn't.

Lawyer: We're here as a goodwill gesture. My client has no obligation to talk to you anymore.

Daghlian: The chief is new to the case, and he's a perfectionist, so he likes to make sure all our facts our straight before we take the stand.

Lawyer: What we hear, it isn't going to court.

Will: That's the most likely scenario, but I have to be prepared, to guard against any kind of future action on your client's part.

Todd: What kind of action?

Daghlian: Say you want to sue the department for wrongful arrest.

Will: Do you know who, uh...Amy McFadden is?

Lawyer: Don't answer that.

Will: It's a yes or no question?

Todd: No. No, I don't know an Amy Mc...what's it?

Will: Really?

Todd: There are some real psychos out there, okay? It's not even safe to talk to a woman anymore. It's like an epidemic. You know, with all them yelling rape this, assault that. Look at Kobe and Tyson. It's everywhere. You know, women...

Lawyer: Could you give us just a moment, please?

Will: Sure. [He and Lt. Daghlian leave the room, and stand outside the office, watching through the window]

Lt. Daghlian: What's that about?

Will: Oh, she's explaining that a civil trial would open up the case, so he should forget that, and she's asking him who Amy McFadden is.

Lt. Daghlian: Who is Amy McFadden?

Will: My girlfriend from the seventh grade. I just needed to know for myself. He's guilty as hell.

At the newspaper office, Kevin is going around looking for Rebecca.

Kevin: Uh, anybody seen Rebecca?

Man: I don't know. Try the break room.

Kevin goes to the break room, and sitting outside the door, hears Rebecca and Andy talking.

Andy: The boy doesn't know a hoodie from a poncho. He asked me the other day if mumu was Chinese food. I said, oh sure. You get it from a restaurant run by Jimmy Choo. He believed me.

Rebecca: I don't get that joke.

Andy: Yeah well, you're not fact checking my articles, are you? Look, he may be cuter than Tickle Me Elmo, but he's on your team, so I get no benefits from browsing.

Rebecca: That is not why I hired him.

Andy: Oh please, Rebecca, I know you. You make Dick Cheney look apolitical. You hired him for the gimp points.

Rebecca: That is not true. Okay, it is partly true. We get a break from the government on him, and I figure where else are we gonna find a young, smart guy who is cheap and willing to sit at a desk all day?

Andy: All of which would make perfect sense if he could only spell his name.

At school, Joan is walking down the hall.

Clay: Hey! J.G.!

Joan: Hey.

Clay: Hey, what's doing?

Joan: I--I didn't want to butt in.

Clay: 15 good butt jokes just died because of me being a gentleman. I looked for you in the cafeteria. You weren't with the usuals.

Joan: I kind of needed a break.

Clay: Ahh...so, we're still on for Saturday?

Joan: Um...here's the thing. The stuff I had to do that I thought I could get out of?

Clay: Mm...hmm?

Joan: Um...I can't get out of it.

Clay: Can you tell me what it is?

Joan: It's embarrassing. I'm having a yard sale.

Clay: That's cool. I'll swing by. Take a look at some of your dad's records. What is it, Tony Bennett or Dino?

Joan: It's all of them, and some guy named Jefferson Airplane. Are you sure you want to? Parental units will be there, the whole thing is gonna be kind of pathetic.

Clay: I'll tell you what's pathetic. Moping around thinking about some girl. [kisses Joan on the lips]

Will is still at the police station.

Lt. Daghlian: Chief, I'm headed out to the scene of a jumper. 30th floor into concrete. It worked. You need me to come back after, or...

Will: No, I'll see you tomorrow.

Lt. Daghlian: Is that the final report on Sarah Bonner?

Will: Double checking before I send it back to Gabe. This scum's gonna walk. Turns my stomach.

Lt. Daghlian: Yeah, I take some blame for putting it in there--the .03.

Will: No, you were just trying to be an honest cop.

Daghlian: Actually, I thought it would help her case, prove she wasn't drunk. Now I'd give anything to take it back.

Will: So would I. Ship It.

At the newspaper office, most people have already gone home, but Kevin's still working.

Rebecca: It's late, you should go home.

Kevin: Not finished.

Rebecca: You did pretty well today. You may have a future in this. Come on, it's Friday night, go have some fun.

Kevin: I really want to finish.

Rebecca: Why?

Kevin: Because I'm not coming back on Monday.

Rebecca: Why?

Kevin: Let's just say it's a gimp thing.

Rebecca: Andy is a pissy queen.

Kevin: Oh good, we've all got nicknames. What's yours?

Rebecca: Affirmative action figure. When I first started as copy editor, I heard it in the hallways. I cried every night. But in here, I was all business, and I made sure that I was indispensable.

Kevin: What a heart warming story. I'll be sure to tell all my crip pals.

Rebecca: You know what your problem is?

Kevin: I'll bet it's my pride.

Rebecca: You still identify with who you used to be. Able-bodied, handsome white man in America. Everything was coming your way. Well, now it's gonna be a little bit of a struggle. You're gonna have to pick your battles.

Kevin: Go to hell.

Rebecca: One day you're gonna remember me, as maybe the first person who refused to pity you.

At Joan's yard sale, she's outside walking around.

Joan: Thank you, and enjoy your electric scissors.

Luke: Don't bargain on the geodes. They're worth like five times that much already.

Joan: No one wants your dumb rocks. [Luke picks up something] Hey, no take-backs!

Luke: I can't stand to watch this.

Helen: [a woman is picking up some jewelry] Could you be careful with those? Yeah, some of this actually belonged to my grandmother.

Joan: Mom, what are you doing?

Helen: It makes me cranky to see people pawing on my stuff.

Joan: Okay, well then don't help, okay?

Will: I'm going to the gym unless I'm needed here.

Joan: No, no, no! Please go and take mom.

Will: Hey, is that my weed whacker?

Helen: You never use that.

Will: I was going to.

Joan: Dad, come on! No take-backs!

Clay: [walks up] Hey, did I miss out on all the vinyl?

Helen: My word, it's Clay Fisher.

Joan: Uh Clay, this is my dad.

Will: Nice to meet you, clay.

Clay: Thank you.

Joan: And you remember my mom. The music selection's down there.

Helen: I'd keep an eye on this one.

Clay: Mrs. G., I don't boost for my own gain. Only when there's a lot to be had or I'm helping people, yo.

Helen: Yeah, yeah.

Clay: Bobby Darin! Get out! I'll take this off your hands.

Will: Uh, wait...

Helen: We don't have a turntable anymore.

Clay: Uriah Heep! Mott the Hoople!

Will: She's selling my youth.

Helen: Go to the gym.

Joan: Dad, please don't, please.

Will: Son, I realize these are for sale, but do an old boomer a favor here, huh?

Clay: I'll give you twice the asking price, Chief.

Joan: Mom!

Helen: Will.

Will: These are my records, Helen, the soundtrack of my life.

Clay: You know what? Um, I gotta--I gotta use the uh, anyway.

Joan: Kitchen, second door on the left. That was humiliating.

Helen: Clay Fisher is a friend of yours?

Joan: Why don't you just bring out the naked baby pictures?

Will: I think I'll go to the gym.

Joan: This is a nightmare!

Helen: I had no idea you were friends with Clay.

Joan: Do not ask the next question!

Man: Does this foot bath work?

Joan: Uh, I'll be with you in a minute, sir.

Helen: He's a very charming boy.

Joan: Yeah, I know.

Helen: And you always have to be a little wary of charm. That's all I'm saying. Well, the fire drill thing gets old with the faculty.

Joan: Mom, I like him, and he likes me. If I waited around for you to approve someone I liked then I'd never have a date, so just back off.

Helen: I think you're special. I think you deserve to be with someone that's worthy of you. And I'm not saying that... [looks up and sees someone pick up one of her paintings]

Joan: Mom...

Helen: I--I'll take that. [grabs the painting]

Joan: Mom, you said you didn't want them.

Helen: I didn't mean I wanted you to sell them to strangers. These are mine. You don't know what they mean. You don't have any idea. [walks in the house]

Clay: [walking out] What happened?

Joan: I have no idea.

Joan and Helen are sitting at the kitchen table, Joan is studying and Helen is reading the paper.

Helen: Joan.

Joan: Studying.

Will: [walking in] How can I be running late already? Where's my badge? What happened to Sunday?

Helen: It was devoured by football games.

Will: Hon, you didn't sell my badge, did you? Are we gonna hang meat in here later? Is this about the records?

Helen: No, this particular sulk has my name on it.

Joan: Keep the paintings, don't keep the paintings. Who cares? The point is...you acted like a freak in front of my boyfriend!

Helen: I didn't know he was your boyfriend.

Joan: Well, he probably isn't anymore.

Will is outside, getting coffee at a food stand.

Will: Regular coffee, nothing in it.

D.A. Fellowes: Hey, congratulations, Will. Persistence pays off.

Will: Oh yeah?

D.A. Fellowes: I just got the report on the Bonner case. Everything looks good. Tell Daghlian we'll probably go to court next week.

Will: What do you mean?

D.A. Fellowes: I mean everything looks good. We'll probably go to court next week.

Will: You read the report?

D.A. Fellowes: This morning.

Will: Nothing in it bothers you?

D.A. Fellowes: No.

Will: Well, it should.

D.A. Fellowes: Well, it doesn't.

Joan, Grace and Adam are in AP Chem class doing an experiment.

Joan: Do you see anything?

Adam: I don't see anything.

Grace: We've got nothing. There's more activity in my parents' bedroom.

Adam: 'Cha well, the bunsen burner's totally wigging out.

Grace: I'll break it to Lischak.

Adam: So...uh, about your boyfriend.

Joan: He's not my boyfriend.

Adam: Well, apparently, he's been busy busting guys in the bathroom for smoking.

Joan: He's not my boyfriend.

Adam: Well, he's got police creds. He's pretending to be a narc. He's, I don't know. Some kids are dumb enough to buy it. He's got like, I don't know, 12 bucks in bribes.

Joan: What kind of an idiot falls for the fake police badge trick?

Adam: It's not a fake. It's the genuine article, chief of police stamped right on it. Sorry to break it to you...

Joan: No, you're not.

Will and Lt. Daghlian are at the police station.

Will: There something you want to tell me?

Lt. Daghlian: Gabe's taking the case.

Will: Oh, that I know. You want to tell me why?

Lt. Daghlian: It's...my case, Will, and I take full responsibility for it.

Will: Lieutenant Daghlian, there's no looking the other way on my shift. Now you get on the phone and you get that report back.

Lt. Daghlian: He wouldn't give it back even if I asked.

Will: Look at me. I don't play ball.

Lt. Daghlian: There was once a good cop. High ranking, on his way up in narcotics. He wanted to take this drug dealer down, but he had no probable cause. So he took advantage of a phantom anonymous tip. He knew it wouldn't hold up under scrutiny, but he believed his squad would back him up. However, he didn't...well, he didn't count on the good captain.

Will: He was a good captain. And the best thing he ever did for me was junk me from the squad, send me to the fringes, and make me start all over again. I had to work my way back to being an honest cop.

Lt. Daghlian: The point is you played ball.

Will: The point is I did my time, and now you have to do yours.

Lt. Daghlian: There are certain forces in the universe that aren't gonna let that happen, Will.

Will: If the powers that be want to set you up in the next county. Hell, if they want to make you the commissioner, I'll fall on that sword when I come to it, but you don't work for me.

Lt. Daghlian: A bad guy is going to prison.

Will: You falsified a report.

Lt. Daghlian: You asked me to.

Will: I'm sorry if that's what you thought.

Lt. Daghlian: You practically spelled it out.

Will: If that's the party favour you want to take out of here, I can't stop you. Now pack your things and go.

At the newspaper office, Rebecca is talking to Andy.

Andy: Your gonna need the whole thing.

Rebecca: No, I don't like it, it looks exactly the same.

Andy: It looks like the top is taupe and the bottom's mushroom. It's totally different.

Kevin: [comes in] Uh, a hoodie is a sweat jacket with a hood, applies to zip-up or a pullover. A poncho is a triangular piece of knitted fabric with a hole in the middle, currently experiencing a comeback. If you'll excuse me, I have work to do. [wheels away and Rebecca smiles]

Andy: [clears his throat and looks up at Rebecca] What?

At school, Joan walks outside and Clay walks up to her.

Clay: Hey, J.G.

Joan: Hey.

Clay: Well, that's the smile of the century.

Joan: Only I'm not smiling.

Clay: I better take care of that. [tries to kiss her but she backs away]

Joan: Give it back. My dad's badge.

Clay: Look, it was just sitting there on the kitchen counter, screaming golden opportunity at me. J.G., relax, it's not the holy grail. They hand these things out like candy, they just stamp them out at the warehouse. I can guarantee he's gotten his replaced already.

Joan: The thing is, it's just not that funny.

Clay: Come on, you're not gonna get in trouble.

Joan: It's not about trouble. You have my dad's police badge, and I want it back.

Clay: Or you're gonna have to tell your daddy? You have potential, but you're kind of a drip, you know?

Joan takes the badge and walks away.

On the city bus, Joan is sitting next to a man reading the newspaper.

Businessman (God): Dow is down. You know why they call it Wallstreet? Because there used to be a wall on it. Only city in the country which was ever walled. That says a lot about a culture, you know, that it never felt the need to build walls.

Joan: We interrupt this metaphor to bring you the following message. I'm not in the mood. Look, I did the right thing, okay? I got my dad's badge back, realized the guy was a jerk. Now I'm back to being a loser like the universe intended.

Businessman (God): You should be nicer to your mother.

Joan: She's against me having a life.

Businessman (God): She's against you getting hurt. She knows something about that.

Joan: Is this about those paintings?

Businessman (God): Where do you think that kind of thing comes from in a person?

Joan: A mood.

Businessman (God): You have a mood, you eat french fries. But when you have pain, there's a little more work to deal with it.

Joan: She had to have done those before she had Kevin.

Businessman (God): Before your father even.

Joan: What happened to her? Is that why she's so weird about me dating? How bad was it?

Businessman (God): It was evil, and I don't throw that word around. [stands up to leave]

Joan: Wait, you can't leave. What happened to my mother? Wait! Come back here! You have to tell me! God! God!

He gets off the bus while Joan is sitting there, people staring at her.

Helen is sitting in the livingroom, reading a book when Will walks in.

Will: Mind some company? I uh, found my badge. It was on my night stand. Did you put it there?

Helen: No.

Will: Then I have bad news. You're married to an old fart.

Helen: But he's an amazing old fart.

Will: You um, you and Joan make up?

Helen: You were at dinner, what do you think? [pause] Everything okay?

Will: I fired Daghlian...for a procedural issue. I'll be feeling that for a while, he...won't be easy to replace.

Helen: I'm sorry. You liked him.

Will: I've been working on a rape case.

Helen: I know.

Will: How do you know?

Helen: Because whenever you're working on a rape case, you get very quiet, and you stop talking about your work, and you grind your teeth in your sleep.

Will: There were problems in the report. I could've made them go away, but I didn't.

Helen: Hmm...good. We talked about this before. You can't fix what happened to me, no matter how many rapists you put away. You just make sure I'm married to an honest man.

Will: [holds her hands in his] When was the last time I did this?

Helen: 1981, Carmine's restaurant, when you proposed.

Will: I need you to tell her. I don't know why, but...I really need it, Helen. Maybe because I'm so afraid of her not knowing how close it is to her all the time. Please do this for me.

Helen stands up and slowly walks upstairs, walks up to Joan's bedroom door, opens it and stands in the doorway. Joan looks up at Helen and takes off her headphones.

Helen: I have something to tell you.

Joan: I know.

Helen closes the bedroom door.

The End.

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