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#101 : Première rencontre

 

 

 

Résumé :

La famille Girardi vient d'emménager à Arcadia où le patriarche, Will, a été nommé chef de la police. Ce dernier est d'ailleurs très occupé par les méfaits d'un serial killer qui sévit en ville et a causé plusieurs morts... De son côté, sa fille Joan, une adolescente de 16 ans, fait la connaissance d'un charmant jeune homme qui se présente à elle comme étant Dieu. Sceptique, la jeune fille prend peur et l'évite...

 

*** Captures ***

 

Popularité


5 - 1 vote

Titre VO
Pilot

Titre VF
Première rencontre

Première diffusion
26.09.2003

Première diffusion en France
08.09.2004

Vidéos

Extrait Ajoutée le 10.09.2011 par ZOUILLE500

Extrait Ajoutée le 10.09.2011 par ZOUILLE500

  

Photos promo

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Photo de l'épisode #1.01

Plus de détails

 

Scénariste : Barbara Hall

Réalisateurs : James Hayman, Jack Bender

 

Guests :

Erik Palladino (Lt. Michael Daghlian)
Patrick Breen (Sammy)
Noah Bean (Agent de Police Osborne)
David Burke (II) (Père Ken Mallory)
Kris Lemche (dieu, beau gosse)
Ivonne Coll (Marlene)
Morocco Omari (Proviseur Chadwick)
Deborah Theaker (Madame Marx)
Stephi Lineburg (Sophie)
Baadja-Lyne Odums (Dieu, serveuse)
Spencer Redford (Leslie)
Kimberly Kevon Williams (Elyse)





C’est la nuit, Joan est couchée. Elle bouge, elle a comme des visions.





Elle voit un accident, un corps recouvert d’une couverture. C’est en fait son père, qui est policier, qui est sur les lieux du crime. Il découvre que c’est une femme qui s’est fait agressée.





De retour avec Joan. Elle continue de bouger et soudain entend une voix, quelqu’un l’appelle. Elle se réveille en sursaut. Elle se recouche, prend une peluche dans ses bras et met ses écouteurs. La musique qu’elle écoute n’est autre que la chanson du générique qui vient juste après.






Joan est dans sa chambre en train de chercher une tenue à mettre pour aller à l’école.





Sa mère l’appelle pour qu’elle vienne déjeuner ou elle sera en retard. Luke se met à table, Will, lui, rentre du travail. Il se dispute avec Helen à propos de Kevin et du fait qu’il n’a toujours pas de travail, celui-ci arrive au même moment.





Joan de son côté est toujours dans sa chambre à se chercher une tenue, quand tout à coup elle aperçoit quelqu’un dans son jardin qui la regarde.






Elle descend en courant prévenir les autres. Tout le monde sort dehors mais ne voient personne.







Will est à son travail au poste de police, il étudie le cas d’une jeune fille de 18 ans qui a fugué, ce n’est autre que celle retrouvée la nuit précédente. Elle a été battue et violé.





Joan, elle, va à l’école en bus. Elle regarde autour d’elle et trouve tout le monde suspect, elle voit alors qu’un garçon la regarde.





Elle descend du bus et commence à marcher en compagnie du garçon qui la regardait. Il lui apprend alors qu’il est Dieu. Il tente de convaincre Joan qu’il est bien Dieu et qu’il peut apparaître sous n’importe quelle forme. Il lui raconte alors ce qu’il sait à propos de sa famille et de ses goûts à elle. Mais Joan ne le croit pas.




Joan est en cours d’espagnol et s’ennuie, elle regarde alors par la fenêtre et voit le garçon du bus qui la regarde. Sa prof lui demande de lire le texte mais Joan ne veut, elle est donc envoyée chez le principal où sa mère travail.





Elle tente de se cacher mais sa mère l’a voit. Elle lui parle et va dans le bureau du principal.





Quelques minutes plus tard, elle sort du bureau et découvre que le garçon est encore là à l’attendre. Il essaie à nouveau de la convaincre qu’il est Dieu, Joan veut alors une preuve que c’est bien Lui. Il lui rappel alors la promesse qu’elle avait faite quand son frère a eu son accident, elle avait promis d’ « être une élève sérieuse, de ne plus répondre mal aux adultes, de ranger sa chambre et d’aller à l’église si son frère restait en vie. » Joan sait alors que c’est Lui, elle lui demande ce qu’il attend d’elle. Il lui dit qu’elle doit être en harmonie avec elle-même.




Joan lui demande de lui montre un miracle, il lui montre un grand arbre. Joan reste perplexe, mais Dieu lui dit que ce n’est pas si facile d’en faire un.





Dieu lui explique alors qu’il reviendra la voir pour lui demander de faire des choses pour lui mais ce ne sera pas toujours sous la même apparence physique. La première est qu’elle soit engagée dans la librairie du centre « la lucarne ». Joan s’y rend et voit qu’il y a une pancarte qui indique que le patron cherche un vendeur. Joan prend peur et s’enfuit.



Le soir, les parents de Joan sont dans leur chambre et cherchent un endroit où passer les vacances de Noël mais ne savent pas où aller, en particulier à cause de l’état de Kevin.






Luke, lui, est dans sa chambre en train de faire ses devoirs sur son ordinateur quand Joan vient frapper à sa porte pour lui parler de ses croyances en Dieu, Luke part alors dans une explication scientifique.





Le lendemain à l’école, Joan est dans le couloir avec ses copines quand elle lui demande qui était le garçon avec qui elle était la veille. Joan leur demande de lui décrire, elle comprend alors que le garçon lui a menti, ce n’était qu’un garçon comme les autres.




Au poste de police, une femme est en train de se plaindre à propos du faites qu’il a été diffusé sur Internet que se fille dans le corps a été retrouvé la veille était une prostitué. Will tente de la calmer en lui disant qu’ils retrouveront qui a fait du mal à sa fille.





Helen vient d’aller chercher des papiers sur la conduite accompagnée pour les handicapés, c’est alors qu’un prêtre l’interpelle pour qu’elle donne de l’argent pour les sans - abris.





Elle commence alors à lui poser des questions sur Dieu et pourquoi Il fait souffrir autant de personnes. Il tente de l’aider mais elle refuse.






De retour à l’école, Joan est à la cafétéria quand la dame qui fait le service lui dit qu’elle est au courant du fait qu’elle n’a pas le travail à la librairie, elle lui ordonne d’y retourner pour l’avoir.




Chez les Girardi, Kevin est dans sa chambre en train de peindre un cheval miniature quand sa mère entre dans la chambre pour lui donner les papiers sur la conduite accompagnée des handicapés. Kevin s’en moque, Helen tente alors de le convaincre en lui disant que marcher n’est plus à la mode. Avant de partir, elle lui demande de parler à Joan vu qu’elle l’a trouve bizarre.




Joan est allongée sur le canapé, Kevin vient vers elle pour lui parler. Il lui demande ce qui ne va pas, elle tente alors de lui expliquer ce qu’elle a, elle pense alors qu’elle est folle. Ils se mettent à rigoler et à se chamailler.




Le lendemain, Joan décide de retourner à la librairie pour avoir le travail, mais le patron ne veut pas d’elle. Elle lui propose alors de garder la librairie le temps qu’il aille régler ses problèmes, si elle ne fait pas de bêtises alors il l’engage. Le patron accepte et lui passe tout de même les clés.




Du côté de Will, il est avec son équipe dans la forêt puisque une autre fille a été retrouvée battu et violé à mort. Il pense que c’est la même personne qui est l’auteur du crime.





Joan est en train de feuilleter des magazines en écoutant de la musique à la librairie, en même temps Kevin regarde un match de rugby chez lui et Will s’occupe du dossier de la fille au poste.







Joan change de livre et regarde un qui parle de Dieu. Elle voit l’heure qu’il est et décide de partir en laissant un mot au patron.





Il pleut dehors, un homme arrive derrière elle et lui propose son parapluie. Joan pense que c’est Dieu et le suit jusqu’à se voiture, mais arrivé là elle voit qu’il y a une matraque sur la banquette arrière. Joan prend peur et s’enfuit mais l’homme lui cours après.





Elle arrive devant la librairie, tente d’ouvrir la porte mais fait tomber les clés. C’est alors qu’un homme s’approche d’elle, elle pousse un cri et se rend compte que c’est en fait le patron de la librairie.






Rentrée chez elle, elle en parle à ses parents. Sa mère commence à lui crier dessus parce qu’elle a pris un travail sans les informer.





Son père, lui, veut avoir plus De détails sur l’homme qui a failli l’agresser parce qu’un homme rode en ce moment dans les rues et qu’il est dangereux. Joan repense à ce qui lui est arrivé et se met à pleurer.





Au poste de police, un policier vient d’arrêter un homme qui roulait trop vite. Le lieutenant Daglian le regarde et le soupçonne d’être l’agresseur des deux jeunes filles retrouvées mortes. Il décide alors de le garder en observation pour la nuit.





Joan est dans son lit en train de dormir quand une voix recommence à l’appeler. Elle se réveille et voit son frère à la porte de sa chambre. Il s’approche et l’a remercie d’avoir trouvé un travail, il pense qu’elle a fait ça pour le bouger et que lui aussi en trouve un.





Joan se recouche, commence à prendre ses écouteurs mais les reposent, comme pour se dire qu’elle n’a plus peur. La caméra s’éloigne de sa chambre et nous montre le ciel étoilé.

 

Page créée par & Ecrit par orelye

Joan tousse et se retourne dans son lit, elle a dû mal à dormir.  

Des lumières bleues et rouges clignotent dans la nuit. Des policiers sont sur les lieux d’un crime.
 


Lt. Daghlian : Bonsoir chef. Je vous ai appelé pour vous prévenir, fallait pas vous déranger.

 

Will : Droguée ?

 

Lt. Daghlian : On n’en sait rien pour l’instant. C’est arrivé il y a une heure.

 

Will : Vous l’avez identifiée ?

 

Lt. Daghlian : Pas encore, elle n’avait pas de sac. Vous savez, nos hommes vont croire que vous ne leur faites pas confiance. Vous n’auriez pas dû venir pour si peu.

 

Will : Je ne veux pas instaurer ce genre de climat. Officier, vous avez pris un cliché de ça ? Il y a une belle empreinte.

 

Lt. Daghlian (en soupirant) : Osborn, venez par ici. Prenez une photo de cette empreinte.

 

Officier Osborn : Tout de suite. Au fait, le médecin légiste vient juste d’arriver.

 

Lt. Daghlian : Merci.

 

Will : Comment ça ? Le médecin vient seulement d’arriver ?

 

Officier Osborn : Euh, oui chef.

 

Will : Alors je suppose qu’on la trouvé avec cette couverture sur elle ?

 

Officier Osborn : Et bien, non monsieur. Son corps était découvert, je ne voulais pas qu’on la voie.

 

Will : Vous avez contaminé le lieu du crime, je vous signale. Vous avez enfreins la procédure 101.

 

Officier Osborn : Je suis désolé.

 

Lt. Daghlian : Allez chercher le médecin légiste. Merci. (À Will) Il n’est pas habitué aux homicides, chef. Il était en patrouille ce soir.

 

Will : Il a fait l’école de police comme tous les flics.

 

Lt. Daghlian : J’ai compris, je vais m’en occuper, d’accord ? Maintenant, je vous le répète, vous ne devriez plus venir lors des enquêtes de routines comme celles-ci.

 

Will : Le jour où je considérerais une enquête comme faisant partie de la routine, j’arrêterais d’exercer mon métier.


Joan continue de bouger et soudain entend une voix, quelqu’un l’appelle. Elle se réveille en sursaut. Elle se recouche, prend une peluche dans ses bras et met ses écouteurs. 


Présentation

 

C'est le matin, Joan cherche une tenue à mettre et comment se coiffer. 

 

Helen (se tenant sur les premières marches de l’escalier) : Joan, je vais être en retard au travail ! (elle marche vers la cuisine) Pourquoi mes enfants ont-ils cessez de m’écouter ?

 

Luke : On t’as jamais écouté, maman.

 

Helen : Merci, ce mystère est enfin résolu.

 

Will : Bonjour.

 

Helen : Bonjour, chéri. Ça va ? Ah. Je croyais que ta nouvelle situation devait t’apporter quelques avantages comme ne plus avoir à sortir en plein milieu de la nuit.

 

Will : Cette nuit, ce n’était pas professionnel.

 

Helen : Très drôle. Joan, je t’ais demandé de descendre ! Kévin !

 

Will : Laisse-le dormir.

 

Helen : Pourquoi ?

 

Luke : Maman, j’ai un truc à te demander. Tu sais les bougies et les cristaux qu’il y a dans ma chambre, faut surtout pas y toucher parce que je fais une expérience sur la lumière.

 

Helen (ignorant Luke) : Kévin doit aller chercher du travail aujourd’hui.

 

Luke : Une expérience de la plus haute importance.

 

Will (ignorant Luke) : Il ne connais personne, laisse lui le temps.

 

Luke : Qui pourra transformer nos vies à jamais.

 

Helen : Je ne t’écoute pas, Luke.

 

Luke : C’est bon à savoir.

 

Helen : Ça fait des mois qu’on habite ici, Joan s’est très bien adapté et Luke aussi.

 

Luke : Puisque tu le dis.

 

Will : Ce n’est pas la fin du monde s’il dort une demi heure de plus.

 

Helen : Le médecin a été très clair à ce sujet, Kévin n’a droit à aucun traitement de faveur. Et nous étions tous d’accord, si nous le traitons également, il s’attendra à ce que les autres fasse la même chose.

 

Will : Pas la peine de le répéter, j’étais la quand il a dit tout ça.

 

Kévin (entrant dans la cuisine) : Dis-moi, t’as jamais eu l’impression qu’on été en train de parler de toi ?

 

Luke : Non, jamais.

 

Kévin : Ouais, t’es trop ennuyeux.

 

Luke : C’est pour ça qu’on ne parle pas de moi.

 

Helen : Le journal est ouvert à la page des petites annonces, et j’en ai entouré quelques-unes.

 

Kévin : Quoi ? Y’a toujours aucun poste de PDG ? Le seul homme d’affaire que sa mère doit conduire au travail, ce serait original.

 

Helen : Certainement pas, parce que tu vas apprendre à conduire.

 

Kévin : Oh, mais j’ai appris à conduire, et c’est à cause de ça que je suis dans cette chaise.

 

Helen : Non, ce que je veux dire, c’est que tu… (Will lui saisit le poignet) Bon, peu importe, visiblement je t’en demande trop.

 
Joan est toujours dans sa chambre en train de s’habiller. Elle regarde par la fenêtre et voit un homme debout dans le jardin. Elle court vers la cuisine. 


Luke : Alors en fait, il faut fixer les photons sur une feuille de papier et…

 

Joan : Il y a un voyeur dans le jardin !

 

Luke : Et un voyeur apparaît dans le jardin.

 

Helen : Quoi ?

 

Joan : Je ne plaisante pas.

 

Kévin : Euh, s’il vous faut un homme fort, appelez-moi.


Will, Helen, Joan et Luke sont dans le jardin. 


Joan : Il était juste ici, il regardait vers ma fenêtre, il était ici.

 

Helen : Tu peux nous le décrire ?

 

Joan : J’ai pas vu son visage, mais il avait un manteau noir.

 

Luke : Ah oué, comme tous les pervers.

 

Joan : Je dis ce que j’ai vu.

 

Will : As-tu remarqué autre chose ? Par exemple, est-ce que tu as pu voir ses chaussures ?

 

Joan : Oui, c’est ça. Je lui ai demandé ou est-ce qu’il les avait acheté.

 

Helen : Ça pourrait très bien être monsieur Sellers. Tu sais bien qu’il est toujours dehors extrêmement tôt.

 

Joan : Ce n’était pas monsieur Sellers. Et en plus de ça, j’ai été réveillé en pleine nuit par une voix bizarre qui prononçait mon nom.

 

Helen : Joan, s’il y a une chose dont je sui certaine, c’est qu’il n’y avait personne dans ta chambre hier soir.

 

Joan : Maman, je suis pas folle.

 

Helen : Bon, viens prendre ton petit déjeuner, tu vas être en retard en cours.

 

Luke : Excusez-moi d’être en retard monsieur, j’ai eu des hallucinations.

 

Joan : Fermes-la, l’allumé de service.

 

Luke : Ah d’accord, c’est moi l’allumé, n’importe quoi.

 

Helen : Allez ça suffit, Luke rentre à la maison. On va prendre un petit déjeuner en paix.

 

Luke : Ce serait bien la première fois.


Luke et Helen rentrent dans la maison. 


Joan : J’te jure que je l’ai vu, papa.

 

Will : Viens.


Au commissariat de police. 


Lt. Dhaglian : Le nom de la victime est Abigail Dorsett, elle avait 18 ans et était en fugue. Elle a passé ces deux dernières nuits dans un foyer pour adolescents. On essaie de retrouver les parents. La victime a été agressée sexuellement, battue et étranglée. Et d’après le médecin légiste, elle n’est pas morte où on l’a trouvé.

 

Will : Il a analysé l’empreinte de pied ?

 

Lt. Daghlian : Oui, elle doit provenir d’une chaussure militaire.

 

Will : Quelqu’un qui aurait un rapport avec l’armée ?

 

Lt. Daghlian : Oui, c’est possible. Vérifiez dans tous les foyers pour adolescents de la ville, je veux sa voir si d’autres filles ont disparues.


Joan est dans le bus, elle regarde autour d’elle l’air inquiète, elle voit un homme bizarre qui l’observe. Puis elle aperçoit un garçon mignon qui l’a regarde. Elle descend du bus, et le garçon mignon descend aussi.  


Garçon mignon (Dieu) : Salut, comment ça va ?

 

Joan : Ça dépend si tu me suis ou pas.

 

Garçon mignon (Dieu) : Ah non, pas du tout, je vais en cours.

 

Joan : T’es dans mon lycée ? Je t’ai jamais vu.

 

Garçon mignon (Dieu) : Bah c’est normal, j’ai toujours été quelqu’un de discret.

 

Joan : Moi, c’est Joan. (elle lui tend sa main et il l’a prend pou se saluer)

 

Garçon mignon (Dieu) : Enchanté, Joan.

 

Joan : C’est le moment où toi aussi tu dois te présenter.

 

Garçon mignon (Dieu) : Si on marchait un peu.

 

Joan : Dans la direction opposée à celle du lycée ? Je crois pas, non.

 

Garçon mignon (Dieu) : Joan, il faut que je te parle.

 

Joan : Je crois que c’est justement ce que tu es en train de faire.

 

Garçon mignon (Dieu) : Non, je veux dire parler sérieusement.

 

Joan : Commence par me dire ton nom.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je t’ai vu tout à l’heure.

 

Joan : Où tu m’as vu ?

 

Garçon mignon (Dieu) : J’étais dans ton jardin, je voulais pas te faire peur.

 

Joan : Qu’est-ce que tu racontes ? C’était toi ce matin ? (Le garçon mignon (Dieu) hoche de la tête pour approuver ce qu’elle vient de dire) Non, ce type était plus vieux que toi.

 

Garçon mignon (Dieu) : Voilà, c’est difficile à croire mais je n’ai pas toujours la même apparence.

 

Joan : Qu’est-ce que tu veux exactement ? Pourquoi tu me dis tout ça ? Je préfère te prévenir tout de suite, mon père est flic. Attention, c’est pas un flic parmi d’autres, c’est le plus grand. Tu comprends ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Je sais qui est ton père, Joan. C’est Will Girardi, il est né le 4 septembre 1955 à Chicago, son père était Gérald Girardi, sa mère Eléonore Monroe. Après une enfance sans histoire, il a été au lycée Caprini et à la faculté Morten, puis il a rejoint les forces de police en 1980. Il a rencontré ta mère, Helen Brodie, une ancienne étudiante en art. Tu es leur deuxième enfant, tu as deux frères. Il y a un an et demi, l’aîné a eu un accident de voiture et depuis ce jour Kévin est paraplégique. Ton plus jeune frère, Luke, a 15 ans. Tu aimes saler les melons, le vert est ta couleur préférée et Jim Das t’a brisé le cœur en 4ème. Tu as très peur des clowns.  

 

Joan : Mais qui est-tu ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Je te connaissais déjà avant que tu vienne au monde.

 

Joan : Bon, je veux que tu me répondes.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je suis Dieu.

 

Joan : J’ai mal compris.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je suis Dieu.

 

Joan : Bon, je vais être très claire. N’essais plus jamais de me parler.


Joan s’en va, elle regarde en arrière et regarde le garçon Joan est en cours d’espagnol, les élèves répètent les phrases qui leur dit la prof. Deux élèves assises derrière Joan lui parlent. 


Joan : Quoi ?

 

Elyse : T’as de la chance, je crois que tu as un ticket avec monsieur psychopathe.

 

Joan (elle tourna la tête et voit un garçon pas très beau assis à coté l’a regarder lui sourire) : Je dois faire quoi, exactement ?

 

Leslie : Tu te débrouilles.

 

Joan : C’est pas vrai, il manquait plus que ça.

 

Joan se retourne vers le garçon mais s’aperçoit que dehors se trouve le garçon du bus.

 

Mme Marx : Joan ? Joan ? Pouvez lire le paragraphe suivant, s’il vous plaît ? Est-ce que vous pouvez lire le paragraphe le paragraphe suivant ?

 

Joan : Et bien, non je ne peux pas.

 

Mme Marx : Non ? Pourquoi pas ?

 

Joan : Et bien, parce que je ne parle pas espagnol.


Toute la classe rigole et Joan est envoyé dans le bureau du principal, elle marche dans le couloir et se dirige vers l’administration. A l’administration, Helen marche autour du bureau. 


Helen : Marlène ? Vous avez eu l’occasion de lire le faux mot d’excuse de Marty Wilkens ?

 

Marlène : Je crois que oui.

 

Helen : Vous ne croyez pas que la mère de ce garçon, qui est avocate, aurait écrit que son fils avait une inflammation de la gorge et non pas une enflammation comme c’est noté sur le mot ?

 

Marlène : Je l’appellerai après le déjeuner. Tiens, regardez qui est là.

 

Helen : Joan ?

 

Joan : Oui, maman. On m’a convoqué, sans doute pour me féliciter.

 

Helen : Ah oui, tu crois ?

 

Joan : Oui.

 

Helen : Sûrement pour t’attribuer le prix du plus gros mensonge.

 

Joan : Tu travail dans mon lycée, et si on faisait un sondage, les gens diraient que je suis privilégiée.

 

Helen : Je ne crois pas aux sondages.

 

Le principal sort de son bureau pour chercher Joan.

 

Principal Chadwick : Ah, mademoiselle Girardi. Qu’y a-t-il cette fois ?

 

Joan : C’était un simple malentendu.

 

Principal Chadwick : Oh, j’attends votre explication avec impatience.

 

Joan (se dirigeant vers le bureau du principal) : Super.

 

Marlène : C’est la cinquième fois ce mois-ci.

 

Helen : La quatrième !


Joan marche dans le hall du lycée et voit le garçon mignon (Dieu) qui l’attend. Ils commencent à parler tout en sortant du lycée. 


Joan : Eh, Dieu ! Je veux que tu me lâches.

 

Garçon mignon (Dieu) : Oui, enfin c’est ce que tu crois vouloir.

 

Joan : Je vais aller voir mon père, te décrire et faire faire un portrait robot. J’te jure que tu seras fiché avant ce soir.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je crois qu’il sera trop occupé à chercher une façon de te punir pour avoir perturbé le cours d’espagnol.

 

Joan : Je mettais pas trompée, tu m’espionnes.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je suis au courant de tout, ça fait partie de mon travail.

 

Joan : Comme tu voudras. Donc tu es Dieu.

 

Garçon mignon (Dieu) : Oui.

 

Joan : Mais Dieu, Dieu.

 

Garçon mignon (Dieu) : Tout à fait.

 

Joan : L’ancien Testament, la Tour de Babel, le buisson ardent, les 10 Commandements. C’est toi ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Il serait plus juste de me définir comme un mélange entre le nouveau Testament et le Coran. Mais oui, c’est bien moi.

 

Joan : Écoutes,  si tu veux que je te croie, il faut me donner une bonne raison.

 

Garçon mignon (Dieu) : Allez, avoues que tu es troublée.

 

Joan : Non, pas du tout. (Elle se tourne prête à partir et marmonne) Imbécile.

 

Garçon mignon (Dieu) : Est-ce que tu me croirais si j’acceptai d’oublier que tu n’as pas tenues ta promesse ?

 

Joan (se retournant vers lui) : Quelle promesse ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Celle d’être une élève sérieuse, de ne plus répondre mal aux adultes, de ranger ta chambre et d’aller à l’église si je laissais vivre ton frère.

 

Joan : Comment tu peux le savoir ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Je te l’ai dit, je sais tout.

 

Joan : Bon d’accord. Je dois te remercier parce que tu l’as laissé vivre ? Je dois te donner quoi ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Rien. Je ne marchande pas, ce serait cruel.


Ils sont en train de marcher dans un parc. 


Joan : On reprend depuis le début, d’accord. Disons que c’est vrai, que tu es Dieu.

 

Garçon mignon (Dieu) : Merci.

 

Joan : J’ai des questions à te poser.

 

Garçon mignon (Dieu) : Non.

 

Joan : Quoi non ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Désolé, en général c’est moi qui pose les questions.

 

Joan : Attends, tu entends comment tu me parles. Dieu est autoritaire.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je vais essayer de t’expliquer, Joan. La vérité, c’est que je ne ressemble pas à ce que tu vois, je ne ressemble à rien que tu puisses connaître. D’ailleurs tu ne me verrais pas, ce n’est pas ma voix que tu entends, elle te serait trop étrangère pour que tu comprennes, je transcende ton expérience. Si j’ai pris cette forme, c’est parce que je savais que ça te mettrait en confiance. Et si je suis autoritaire, c’est parce que cette notion t’est familière. Tu comprends ?

 

Joan : Je crois, oui.

 

Garçon mignon (Dieu) : Tant mieux, parce que je ne suis pas autoritaire, je suis quelqu’un de bien, tu m’aimerai beaucoup.

 

Joan : Ah. Je ne suis pas croyante, tu sais.

 

Garçon mignon (Dieu) : Je ne te demandes pas d’être croyante, Joan, seulement d’être en harmonie avec toi-même.

 

Joan : Ah, d’accord. Et bien ça, ça n’a jamais été le cas.

 

Garçon mignon (Dieu) : Oui, je sais.

 

Joan : Très bien, disons que, disons que tu es Dieu.

 

Garçon mignon (Dieu) : Joan, je suis Dieu.

 

Joan : Alors, montres-moi un miracle.

 

Garçon mignon (Dieu) : Comme tu voudras. (il montre un arbre du doigt) Voilà un miracle.

 

Joan : C’est un arbre.

 

Garçon mignon (Dieu) : Faisans-en un si c’est si simple.

 

Joan : Alors, comment ça se passe ? Tu apparais quand ça te plaît, et c’est tout ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Non, non attention. Je n’ai pas décidé d’apparaître, Joan, tu as décidé de me voir.

 

Joan : Si tu veux. Est-ce que c’est normal que je te trouve très, très mignon ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Je ne serais pas le même la prochaine fois.

 

Joan : La prochaine fois ?

 

Garçon mignon : Je te rendrais plusieurs visites, à l’occasion.

 

Joan : Et pourquoi ?

 

Garçon mignon (Dieu) : J’aurais quelques petites choses à te faire faire.

 

Joan : Ah bon. Pourquoi ?

 

Garçon mignon (Dieu) : Tu as remarqué que je ne donnes jamais de réponses précises. Je veux que tu prennes un travail dans une librairie du centre « la lucarne ». C’est à trois stations de bus. La patron s’appelle Sami, et lui est très autoritaire. Tu dois décrocher cet emploi très vite et surtout aucune question.

 

Joan : Et si je dis non ? Ça ferait quoi ? Je finirais brûlée ?

 

Garçon mignon (Dieu) (en rigolant) : Les gens ont vraiment de drôles de certitudes, je n’ai jamais fait brûler personne, je te le promets. Fais ce que j’ai dis. On se verra bientôt.

 

Joan : Non attends, je voulais savoir…

 

Garçon mignon (Dieu) : À bientôt, joan.


Joan marche vers la librairie et voit une pancarte sur la porte indiquant qu’ils recherchent un vendeur.  


Joan (lisant la pancarte) : « On recherche vendeur, infos à l’intérieur. »


Un homme sort de la librairie et propose à Joan de rentrer dedans mais elle refuse. 


Un monsieur : Je vous en prie, allez-y.

 

Joan : Oh non, non, non.


Will et Helen sont dans leur chambre au lit, ils discutent de leurs vacances. 


Helen : La Floride, on a toujours rêvé d’y partir en vacances.

 

Will : Non, c’est toi qui as toujours rêvé d’y aller. Moi je déteste la mer, le sable et les insectes, et là-bas il y a les trois réunis.

 

Helen : D’accord. Alors je te propose qu’on traverse le Canada en train.

 

Will : Helen, les gens vont au Canada quand ils n’ont pas les moyens de partir en vacances.

 

Helen : Bon d’accord, tu as gagné, on ira passer les vacances chez mes parents.

 

Will : Ah, je crois que je vais être malade pour les vacances. Je plaisante. Je ne sais pas si je peux prendre des jours, je suis encore en période d’essai, et c’est délicat.

 

Helen : On est toujours partis au moment de noël.

 

Will : Penses un peu à Kévin, ça lui feras penser à ses anciennes vacances, à tout ce qu’il faisait avant.

 

Helen : Il ne fait que regarder la télé depuis des mois, ça le changera au moins.

 

Will : Il faut lui laisser le temps de reprendre le dessus, c’est pas la peine de le brusquer.

 

Helen : Je sais, mais ça va faire un an et demi qu’il a eu son accident. Je suis sûr qu’il se sentirait beaucoup mieux s’il trouvait un travail et s’il faisait autre chose de sa vie.

 

Will : Je crois que tu te trompes, c’est toi qui te sentirais mieux. Chérie, on s’en sort très bien.

 

Helen : Tu plaisantes. Notre fille a des visions, je te rappelle qu’elle voit des hommes devant sa fenêtre.

 

Will : S’il te plaît, est-ce qu’on pourrait en parler une autre fois ?

 

Helen : Oui. Mais tu sais, je crois que ce serait une bonne chose qu’on parte pour les vacances de noël, après tout ce serait comme un nouveau départ. C’est vrai, ce serait génial. Pour la première fois depuis un an et demi, on verrait comment le monde a évolué.

 

Will : Non, je suis désolé chérie mais moi je n’en ai aucune envie. Parce que ça voudrait dire se résigner au fait que ma vie, que la vie de mon fils sera toujours telle qu’elle est aujourd’hui.

 

Helen : Tu devrais déjà être heureux qu’il est survécu.

 

Will : Je le suis, évidement. Je remercie Dieu tous les jours pour cette chance.


Luke est dans sa chambre sur son ordinateur, quelqu’un frappe à sa porte. 


Luke : Entrez.

 

Joan : Salut, tu fais quoi ?

 

Luke : Je répète pour mon casting de chant.

 

Joan : Ah.

 

Luke : Je plaisante, je fais mes devoirs. Non, je ne ferais pas tes maths.

 

Joan : Oh non, rassures-toi, je suis pas venue pour te demander ça. Tout ce que je veux, c’est discuter.

 

Luke (mettant ses jambes sur son bureau) : Je t’écoute.

 

Joan : Alors comme ça, t’es un petit génie intello.

 

Luke : Je préfère qu’on me qualifie de scientifique, mais…

 

Joan : Et à part ça, est-ce que tu crois en Dieu ?

 

Luke : Bien sûr, c’est logique.

 

Joan : Logique ?

 

Luke : Si tu adhère à la théorie de la relativité, ce qui est mon cas, et aux lois de la thermodynamique, ce qui est aussi mon cas, et si tu considères le fait que la lumière est consciente, ce qui a déjà été prouvé, Dieu existe forcément.

 

Joan : Bon d’accord, mais est-ce que tu crois qu’il pourrait par exemple se balader où il veut dans le monde ?

 

Luke : Comme une personne ? En fait, quand on y réfléchit, c’est pas idiot d’un point de vue empirique. Après tout, c’est une sorte d’énergie, et toute énergie peut prendre la forme quelle souhaite, ça ne dépend que de son taux de vibration.

 

Joan : Bon, alors si jamais Dieu avait de bonne vibration, est-ce qu’il pourrait choisir de prendre la forme d’un garçon de mon âge super craquant ?

 

Luke : Nous y voilà, j’aurais dû m’en douter.

 

Joan : Oui ou non ? Ça se pourrait ?

 

Luke : Comme disait Faraday, un de nos plus grand physicien, rien n’est trop incroyable pour être vrai.


Joan marche dans les couloirs du lycée, les deux filles du cours d’espagnol viennent lui parler. 


Elyse : Salut, Joan. Bon alors, c’est qui le beau gosse ?

 

Joan : Qui ça ?

 

Leslie : Celui avec qui tu parlais hier. Tu l’as rencontré où tu vivais avant ? Parce ce que ce qui est certain, c’est qu’il est pas d’ici.

 

Joan : Tu l’as vu ?

 

Elyse : Oui, comme les cent personnes qui vous ont croisé.

 

Joan : Vas-y, décrit-le.

 

Elyse : C’est bon, t’énerves pas.

 

Leslie : Attends, tu sais pas à quoi ressemble ton petit copain ?

 

Elyse : Il est très très mignon. Dis donc, tu m’as fais mal au bras.

 

Joan : Allez soyez sympa, décrivez-le moi.

 

Elyse : Ben je sais pas, cheveux bruns, il portait une veste en velours.

 
Leslie : Orlando Bloom en mieux.  


Elyse : Ouais, et d’ailleurs vous aviez l’air de vous disputer.

 

Joan : Oh mon dieu, non. J’le savais, j’en été sûr. Vous l’avez vu, c’est un type comme les autres.

 

Elyse : T’es sûr que tout va bien ?

 

Joan : Mais oui, ça va très bien. C’est pas mon petit copain. Il m’a abordé en sortant du bus, il est bizarre.

 

Leslie : Alors, tu vas sortir avec lui ?

 

Joan : Pas du tout, il est complètement cinglé. Il se prend pour Dieu.

 

Leslie : Ouais, comme tous les mecs.


Au commissariat de police, la mère d’une victime d’un meurtre est en train de parler avec le lieutenant Daghlian. 


Mme Dorsett : Faites quelque chose. Faites annuler ce papier tout de suite. C’est un mensonge, je refuse qu’on imprime ça.

 

Lt. Daghlian : Ça n’a rien à voir avec nous, mme Dorsett. Nous avons seulement établit son profil général.

 

Mme Dorsett : Qui l’a établie ? Vous ? C’est mon bébé, vous vous en rendez compte ?

 

Lt. Daghlian : Oui, je sais, désolé.

 

Will (arrivant près d’eux) : Il y a un problème ? 

 

Lt. Daghlian : Je vous présente mme Dorsett, la mère d’Abigail.

 

Mme Dorsett : À la télé, ils ont dit que c’était une prostitué. J’ai trouvé ça sur Internet, tout le monde peut le lire.

 

Lt. Daghlian : C’est le capitaine Girardi.

 

Mme Dorsett : C’es vous qui avez fait ça ?

 

Will : Je vous présente toutes mes condoléances.

 

Mme Dorsett : Est-ce que vous avez réfléchi au fait que c’était la petite fille de quelqu’un ?

 

Will : Nous le savions, évidement. Mais nous n’avons fait qu’établir un profile général. Malheureusement la presse décide parfois d’imprimer des détails. Je suis vraiment désolé.

 

Mme Dorsett : Je sais bien ce que ça veut dire, M. Girardi. Dire que c’est une prostitué, ça rassure la population et trouver son assassin devient secondaire. C’est mon petit bébé, alors trouvé-le rapidement.


Helen sort d’un immeuble un prospectus à la main, il représente une mère est son fils handicapée dans une voiture l’air heureux. Elle passe devant un prêtre sans le voir. 


Père Ken Mallory : Pour les sans-abri. Donnez ce que vous voulez. Helen prend de l’argent et le met dans une boite et part) Dieu vous bénisse.

 

Helen (se retournant vers le prêtre, elle se dirige vers lui) : J’ai une question à vous poser. D’après vous, à quoi pense Dieu ?

 

Père Ken Mallory : Excusez-moi ?

 

Helen : Oui, j’aimerai savoir ce qu’il a en tête. Je ne vous demande pas un long discours, donnez-moi la version parking publique.

 

Père Ken Mallory : Ce n’est pas le genre de question qu’on me pose d’habitude. C’est plutôt délicat.

 

Helen : Eh alors ? Vous portez le col, je crois que ça signifie que vous en savez assez long sur la question.

 

Père Ken Mallory : Oui, mais ce que vous demandez est très compliqué.

 

Helen : Ah, et bien essayez au moins. Commencez pas m’expliquer pourquoi il laisse tant de personne souffrir ? Désolé, mes questions vous embarrasse, pardonnez-moi. Je vous laisse tranquille. Je ferais pas semblant, on m’a toujours juré que Dieu était notre père à tous. Et que peut-on dire d’un père qui ne fait tout pour régler les problèmes de ses enfants, hein ? C’est le maître de l’univers, il faut pas l’oublier, ça fait de lui un être extrêmement puissant et il ne fait rien, il a jeté l’éponge ou il a plus d’idées ?

 

Père Ken Mallory : Madame, je vois que vous traversez une crise spirituelle. Si vous voulez, on peut prendre rendez-vous, ma paroisse est ouverte à tous, vous savez.

 

Helen : Ah non, non. Non, merci. Excusez-moi encore, je suis un peu sur les nerfs ces derniers temps. (elle lui redonne de l’argent et part) Surtout, bonne chance pour les sans-abri.

 

Père Ken Mallory : Je prierai pour vous.

 

Helen (se retournant vers le prêtre): Ah, vraiment ? Vous, vous lui demanderez quoi ?

 

Père Ken Mallory : D’apporter son aide à la jeune femme du parking publique.

 

Helen (souriant): Je vois, je vois.


Joan et ses copines font la queue à la cafétéria. 


Leslie : Oh, et c’est quelle partie du poisson d’après vous ?

 

Joan : Cherches pas à savoir.

 

Elyse : Non merci, je fais un régime, un gâteau suffira. Oh, tu t’installes avec nous ?

 

Joan : Oui, d’accord.

 

Leslie : On sera là-bas.

 

Joan : Bonjour, je peux avoir de la sauce tartare ?

 

La dame de la cafétéria (Dieu) : Oui, bien sur ma belle, c’est un restaurant quatre étoiles. Tu n’as toujours pas eu le job.

 

Joan : De quoi vous parlez ?

 

La dame de la cafétéria (Dieu) : Allons Joan, tu sais très bien de quoi je parle. Je t’avais bien dis que tu n’aurais pas toujours le béguin pour moi.

 

Joan (regardant autour d’elle): Est-ce qu’on pourrait discuter de ça autre part ?

 

La dame de la cafétéria (Dieu) : Fais ce que je te demandes et on en aura pas besoin d’en discuter, c’est quand même simple. Tu peux aller t’asseoir maintenant, tu bloques la file. (à l’élève qui est après) Qu’est-ce que tu veux, du
sucre ?


Kévin est dans sa chambre en train de peindre un cheval miniature, Helen entre dans la pièce. 


Helen : Salut.

 

Kévin : Salut. Pourquoi t’es là si tôt ?

 

Helen : J’ai pris un jour de congé.

 

Kévin : Pourquoi ?


Helen prend le prospectus et le met sur son bureau.
 


Kévin : Ouah ! La conduite pour handicapés. Oh, ils ont l’air heureux. J’aurais les dents aussi blanches que ça ?

 

Helen : Nan, ne me remercie pas.

 

Kévin : Tu sais, ce qui me fait peur c’est que j’aurai sûrement trop de succès auprès des filles après.

 

Helen : Tu pourrais peut-être retourner au lycée.

 

Kévin : Nan, la seule chose qui me poussait à aller au lycée c’était le base-ball. C’est pas moi le cerveau de la famille.

 

Helen : Bon, l’important c’est que tu fasses d’autres choses.

 

Kévin : Maman, évidement j’admire beaucoup les gens qui font les paralympiques et je trouverai ça génial d’y participer un jour, seulement pour l’instant ce n’est pas le cas. Mais je vais bien, alors arrêtes de vouloir faire de moi le champion des invalides.

 

Helen : Quand tu étais un petit garçon, c’était fou, à chaque fois on sortait tous les deux au parc ou dans la rue, les gens…

 

Kévin : Les gens t’arrêtaient pour te dire à quel point il me trouvait beau.

 

Helen : Nan, ils te trouvaient tous étonnant. C’est une très grande qualité chéri, et les gens le disent encore aujourd’hui. Tu as toujours eu pleins de projets, tu as toujours aimé la vie. Le fait de ne plus marcher ne doit pas t’empêcher de continuer.

 

Kévin : Maman.

 

Helen : Ce n’est plus la mode de marcher, tout le monde fait tout pour éviter de le faire. C’est pour ça qu’il y a de plus en plus de voitures, de skate-boards, de scooters et d’ailleurs on conduit même au golf. C’est fou, non ? Pourquoi ? Parce que les gens détestent marcher. Quand ta sœur rentrera, j’aimerai que tu lui parles.

 

Kévin : De quoi ?

 

Helen : Je sens que ça va pas très bien.

 

Kévin : Tu crois qu’elle devient folle ?

 

Helen : Non, je crois simplement qu’elle traverse une période difficile, elle a besoin de son grand frère. Tu vois, tout n’à pas changer.

 
Joan est allongée sur le canapé dans le salon, Kévin entre dans la pièce 


Kévin : Salut.

 

Joan : Salut.

 

Kévin : Maman veut qu’on parle tous les deux.

 

Joan (s’asseyant) : Elle a peur que je suis cinglée ?

 

Kévin : Ouais, bon, alors t’es cinglée ?

 

Joan (se rallongeant) : Pas du tout.

 

Kévin : Tant mieux, content d’avoir discuté.

 

Joan : Peut-être. J’en sais rien. Comment quelqu’un peut savoir s’il est fou ? Y’a des signes qui le prouve ? Y’a peut-être une liste sur Internet.

 

Kévin : Et bien, il y a des signes qu’on connais tous. Est-ce que tu crois aux extraterrestres, par exemple. Tu pourrais aussi entendre des voix, te prendre pour Michael Jackson.  

 

Joan (s’asseyant) : Et si elles sortent de la bouche de certaines personnes, est-ce que ce sont toujours des voix ?

 

Kévin : Voilà la situation, maman adore tout ce qui est normal, et papa adore aussi ce qui est normal. Avant mon accident, Luke était le seul de leurs trois enfants à être atteints d’anormalité aigu, et maintenant y’a aussi moi. Tu es leur dernière chance, tu comprends ?

 

Joan : Tu dis vraiment n’importe quoi.

 

Kévin : Pourtant ça sonné bien.

 

Joan : Oh mon dieu, je suis vraiment désolé. Mon dieu, mais qu’est-ce que j’ai fais.

 

Kévin : Mon dieu.

 

Joan : Tu l’as sentit ?

 

Kévin faisant un signe de la tête) : Non, non j’ai rien sentit du tout. Non, rien.

 

Joan : Sale menteur.

 
Joan lui jette son verre d’eau à la figure. 


Kévin : Ça je l’ai sentit, c’est clair. Tu vas voir.

 
Kévin se rapproche de Joan et commence à la chatouiller. 


Joan : Arrêtes, non !


Joan marche vers la libraire « la Lucarne » et entre à l’intérieur. 


Sammy (au téléphone) : Calmes-toi, tu t’étouffes à moitié. Si, tu t’étouffes. (il regarde Joan qui marche dans la librairie) On recommence, est-ce qu’il bouge ? Il respire ? S’il bouge et qu’il respire, c’est qu’il est vivant ! Bon sang, Heidi, s’il fait des bonds c’est qu’il est pas mort du tout, tu comprends ? Je t’avais dis qu’il fallait pas l’adopter, un lapin ça se mange ! Heidi, Heidi non !

 

Joan (se dirigeant vers le comptoir, et lui tendant sa main) : Bonjour, Joan Girardi.

 
Sammy : Je ne vends pas les Harry Potter. (il se tourne) 


Joan : Non, je viens pour la place. Vous avez mis une affiche dehors.

 

Sammy : Désolé, j’ai besoin de quelqu’un qui puisse voir par-dessus le comptoir.

 

Joan : Mais j’ai 16 ans et j’ai déjà pas mal travaillé dans la vie, je vous jure.

 

Sammy : Ah oui ? Alors citez-moi les quatre livres du quatuor d’Alexandrie. Vous voyez, c’est ce genre de questions qu’on vous posera ici.

 

Joan : Bon, mais je vérifierai dans l’ordinateur. Je me débrouille en informatique.

 

Sammy : Oui, oui. Tout le monde se débrouille en informatique, en portable et en numérique aujourd’hui. Seulement personne n’est capable de maîtriser sa vie. Rentrez chez vous, s’il vous plaît. Si je vous engage, je pesterai sans cesse sur votre singulier manque d’éducation et de culture et je crois déjà avoir assez de soucis comme ça.

 

Joan : C’était votre fille tout à l’heure ? 

 

Sammy : Non, ma femme, une femme qui devient folle quand son lapin tombe malade. Je ne veux pas d’autres personnes puériles dans ma vie.

 

Joan : Si vous m’engagez, vous pourrez partir régler ce problème. Je sais tenir un registre de compte et répondre au téléphone, et je sais compter jusqu’à dix. Je vous propose un truc, je garde le magasin pendant que vous emmené le lapin chez le vétérinaire et si je ne fais aucunes bêtises, vous m’engagez.

 

Sammy : Vous avez vos références sur vous ?

 

Joan : Non, mais je suis envoyée par Dieu. (Sammy l’a regarde) Bien tenté. Alors, c’est sympa d’avoir une vendeuse qui a de l’humour ? Mon père est Will Girardi, il travail dans la police, c’es vrai.

 

Sammy (lui donnant les clés de la librairie) : Surtout, ne volez rien. N’acceptez aucuns chèques, aucuns remboursements en mon absence. Je serais là vers six heures.


Will et le lieutenant Daghlian sont sur les lieux d’un crime.

   

Lt. Daghlian : Elle s’appelait Lindsay Mitchell, c’était une étudiante. Sa mère a déclaré sa disparition hier soir. Le décès remonte à 24 heures.

 

Will : C’est encore lui qui a fait ça ?

 

Lt. Daghlian : Oui, sûrement. Même empreintes de pieds.

 

Will : Alors, qu’est-ce que vous comptez faire ? C’est votre enquête.

 

Lt. Daghlian : Vous feriez quoi ?

 

Will : J’aurais dû écouter ma mère et devenir médecin.

 

Lt. Daghlian : Sûrement.

 

Will : Un baptême au Napalm.

 
Joan est en train de feuilleter des magazines en écoutant de la musique à la librairie, en même temps Kevin regarde un match de rugby chez lui et Will s’occupe du dossier de la fille au poste. Joan change de livre et regarde un qui parle de Dieu. Elle voit l’heure qu’il est et décide de partir en laissant un mot au patron. Il pleut dehors, un homme arrive derrière elle et commence à lui parler. 


Un homme : On partage le parapluie ?

 

Joan : Est-ce que c’est vous ?

 

Un homme : Allez viens, tu es trempée, tu vas attrapé froid.

 

Joan : On devrait mettre en place quelque chose, je ne sais pas, on devrait décider d’un code pour se reconnaître parce que tout à l’heure à la cafétéria j’étais très mal à l’aise.

 

Un homme : Voilà ma voiture, j’te raccompagne chez toi.

 

Joan : Ouah, Dieu a une voiture.

 

Un homme (en ouvrant la portière) : Et ouais.

 
Joan : Dieu a une voiture très moche. (elle regarde à l’intérieur) Dieu a une matraque. Finalement, je crois que je vais marcher. (elle se tourne pour partir) 


Un homme : Ce serait bête, viens il fait froid.

 

Joan : Non !

 

Un homme : Ça va bien se passer.

 

Joan : Non ! Oh !

 
Joan prend peur et s’enfuit mais l’homme lui cours après. Elle arrive devant la librairie, tente d’ouvrir la porte mais fait tomber les clés. C’est alors qu’un homme s’approche d’elle, elle pousse un cri et se rend compte que c’est en fait Sammy, le patron de la librairie. 


Sammy : Qu’est-ce que vous faîtes ? Pourquoi est-ce que vous partez ?

 

Joan : Il… Il y avait un homme.

 

Sammy : Quoi ? Quel homme ?

 

Joan : Il a essayé de m’enlever dans sa voiture.

 

Sammy : Je ne vois personne.

 
Chez elle, Joan est dans le salon et parle avec ses parents. 


Joan : J’avais prévu de rentrer à six heures, seulement le patron est revenu très tard. Je voulais pas t’inquiéter.

 

Helen : Attends. Si je comprends bien, tu as pris un travail sans dénier nous prévenir.

 

Joan : Tu demandes toujours à Kévin d’en trouver un.

 

Helen : Je le dis à Kévin. Toi tu es encore à l’école.

 

Joan : Beaucoup de parents trouveraient ça très courageux.

 

Helen : Des parents qui n’auraient pas vu ton bulletin.

 

Joan : En plus, il y avait un homme dans la rue, il était vraiment très bizarre.

 

Helen : Pardon ? Tu aurais dû nous le dire tout de suite.

 

Joan : J’avais peur que ça t’énerve.

 

Helen : Trop tard.

 

Will : Helen, si tu me laissais régler cette histoire, chérie.

 
Helen : Très bien, c’est ton tour, tu t’en sortiras forcément mieux que moi. (elle sort de la pièce) 


Joan : Je ne te mens, papa. J’te jure qu’il y avait un homme dans la rue.

 

Will : Celui de ce matin ?

 

Joan : Non, en fait c’était un autre.

 

Will : Pourquoi tu fais ça ? Tu te sens mal en ce moment ? Tu as besoin d’attention ? Parce qu’il y a un homme très dangereux en liberté quelque part. Alors si c’est vrai, si quelqu’un te suis, je dois absolument le savoir.

 

Joan : Je dis la vérité. Enfin, c’est difficile à dire. Pour celui que j’ai vu dans le jardin ce matin, j’ai dû me tromper, mais pour ce soir, il semblait réel. (elle commence à pleurer) Je n’ai rien fait pour attirer tout ça, papa.

 

Will : Dis-moi de quoi tu parles. Quoi qu’il se passe, tu dois me le dire, mon ange. On réglera tout ça. Je t’emmènerai voir un médecin, un avocat ou un prêtre s’il le faut.

 

Joan (pleurant) : Non.

 

Will : Je réglerai tes ennuis. C’est mon travail. Regardes-moi. (il prend son visage dans ses mains)  Il est hors de question que je te perde.  Je ne laisserai rien t’arriver. Tu comprends ce que je dis ?

 

Joan (pleurant) : Oui.

 
Will l’embrasse sur le front et lui fait un câlin. 

Au commissariat de police.
 


Sergent Drake : Bonne nuit, lieutenant.

 

Lt. Daghlian : Bonne nuit.

 

Sergent Drake : Le capitaine est parti très tôt.

 

Lt. Daghlian : Il avait une affaire de famille à régler.

 

Sergent Drake : Il est très bizarre, non ?

 

Lt. Daghlian : C’est notre patron, sergent.

 
L’officier Osborn entre le commissariat, il tient un homme menotté qu’il place sur une chaise, puis se dirige vers le lieutenant Daghlian. 


Officier Osborn : Bonsoir, lieutenant.

 

Lt. Daghlian (regardant l’homme arrêté) : Osborn, venez voir un peu. C’est qui ?

 

Officier Osborn : Il roulait à 90 en ville, il a brûlé un feu rouge et c’est montré un peu hostile. J e voulais lui donner une leçon et le laisser partir.

 

Lt. Daghlian : Vous l’avez contrôlé ?

 

Officier Osborn : Il n’a rien sur lui, même pas un ticket de parking. C’est pas bien grave, mais comme il se la jouait, j’ai voulu lui faire peur.

 

Lt. Daghlian : Gardez-le ici cette nuit.

 

Officier Osborn : Pourquoi ?

 

Lt. Daghlian : Disons outrage à agent. Je t’interrogerai demain matin.

 

Officier Osborn : D’accord.

 

Sergent Drake : Vous voulez l’interroger parce qu’il a brûler un feu ?

 

Lt. Daghlian : Euh, oui. Et le chef l’interrogera avec moi.

 
Le lieutenant Daghlian regarde l’homme arrêté et remarque qu’il porte des chaussures correspondant à celui du tueur et qu’il y a de la boue en dessous.

Joan est dans son lit en train de dormir quand une voix recommence à l’appeler. Elle se réveille et voit son frère à la porte de sa chambre. 


Kévin : Joan. Euh, j’apprécie beaucoup ce que tu fais, tu sais. Ça t’a attiré des ennuis et c’était un peu stupide, bien sûr, mais c’était courageux. Merci, j’ai compris ton message.

 

Joan : Y’avait un message ?

 

Kévin : Ma petite sœur a réussi à trouver un emploi, ce qui fait que je n’ai plus d’excuses, alors. En fait, tu m’as mis la honte pour que je revive, mais il était temps. Bravo. Allez, tu peux te rendormir.

 
Joan se recouche, commence à prendre ses écouteurs mais les reposent, comme pour se dire qu’elle n’a plus peur. La caméra s’éloigne de sa chambre et nous montre le ciel étoilé.


FIN

Page créée par & Ecrit par orelye

Joan is tossing and turning in her bed. We see flashing red and blue lights. Police are at the scene of a crime.

Lt. Daghlian: Hey, Chief, I...uh..I didn't mean you had to come down. I was just calling to let you know.

Will: Drug related?

Lt. Daghlian: We don't know yet. It's only an hour old.

Will: Have you ID'ed her?

Lt. Daghlian: Not yet. No purse or anything. Chief, look....you show up at a call like this, the guys are--the guys are gonna think you do trust 'em.

Will: Yeah, I wouldn't want them to think that. [shining his flashlight on a bootprint] Officer, did you get a picture of this?

Lt. Daghlian: What?

Will: Bootprint.

Lt. Daghlian: [sighs] Osborne! Get over here! Get a photo of that bootprint.

Officer Osbourne: Yes, sir. And, sir, the M.E. just arrived.

Will: Woah...wait a minute. The Medical Examiner is just getting here?

Officer Osborne: Yes, sir, Chief.

Will: So tell me, she was found with that blanket already on her?

Officer Osborne: Wha...no, sir, I'm--she was just lying there.

Will: You contaminated the scene, officer. It's procedure 101.

Officer Osborne: I'm sorry, sir.

Lt. Daghlian: Just go get the M.E., alright? [to Will] He's not homicide, he was the officer on patrol, luck of the draw.

Will: He's a cop, isn't he? He passed the exam.

Lt. Daghlian: Yeah, I get your point and I'm going to take care of it. If I could just reiterate, you showing up on a routine murder investigation...

Will: Lt. Daghlian, when these investigations become routine, I won't have to show up anymore.

Joan is still tossing and turning in her sleep, she hears someone calling her name. She sits up and looks around, then lays back down and puts on her headphones.

In the morning, Joan is getting dressed in her room and fixing her hair.

Helen: [standing at the bottom of the stairs] Joan! I dont want to be late for work! [walks into the kitchen] Why have my kids stopped listening to me?

Luke: We've never listened to you, mom.

Helen: Thank you, mystery solved.

Will: Morning.

Helen: Everything okay?

Will: Yup.

Helen: Aw...there was supposed to be a perk to this position, like not having to go out in the middle of the night.

Will: Oh, you thought that was police business?

Helen: Cute! Joan! I mean it! Kevin!

Will: Let him sleep.

Helen: Why?

Luke: Mom, you know all that stuff in my room. You know, the candles and the crystals and stuff? Yeah, don't--don't touch that. I'm doing this experiment with light.

Helen: [ignoring Luke] I want him to go job hunting today, Will.

Luke: Really important experiment.

Will: [ignoring Luke] He doesn't know anybody. Give him time to adjust.

Luke: Life altering stuff.

Helen: I'm not listening to you Luke.

Luke: Good to know.

Helen: We've been here 4 months. Joan's adjusted, Luke's adjusted.

Luke: Also good to know.

Will: World won't end if he sleeps another half hour, Helen.

Helen: Doctor was very specific about this. No preferential treatment. We all agreed. If we treat him special, he'll expect the world to do that.

Will: I've heard all the same lectures as you.

Kevin: [wheeling into the kitchen] Ever had a strange feeling that you are being discussed?

Luke: I never get that.

Kevin: Because you're too boring.

Luke: Yeah--yeah, that's what I'm thinking.

Helen: I--I put the classifieds there, and I circled some things.

Kevin: What, no CEO positions available? Just as well. I'd be the only one whose mother has to drive him to work.

Helen: You are gonna learn how to drive.

Kevin: Uh...I already know how to drive. That's how this all started.

Helen: You know what I mean. You... [Will grabs Helen's wrist] ...never mind. Apparently, you don't have to do anything.

Joan is still up in her room, trying on clothes. She looks out her window and notices an old man standing outside, watching her. She runs downstairs.

Luke: So, what you do, is that, you shoot these photon with this piece of paper...

Joan: There's a pervert in the yard!

Luke: ...and a pervert appears in the yard.

Joan: I'm telling you!

Will, Helen, Joan and Luke go outside.

Kevin: Uh...um, if you need any muscle, just yell.

Joan: He was standing right here. Looking up at my window. He was here.

Helen: What did he look like?

Joan: I don't know. I couldn't see his face. He---he had a dark coat on.

Luke: Pervert coat?

Joan: He was here.

Will: Did you notice anything else? Did you happen to see his shoes?

Joan: Oh yeah, I think they were gucci.

Helen: It was probably Mr. Sellers. He's always out early. He's overly involved with his gutters.

Joan: It wasn't Mr. Sellers, and last night I heard someone calling me. In this weird voice, in my room.

Helen: Joan, there definitely wasn't anyone in your room last night.

Joan: I'm not crazy!

Helen: Come eat your breakfast. You're going to be late for school.

Luke: Please excuse Joan from first period. She was hallucinating.

Joan: Oh, shut up weirdo.

Luke: Oh, I'm the weirdo?

Joan: Yeah, you are!

Helen: Hey, hey enough! Let's go eat a civilized family breakfast.

Luke: Always good to try something new.

Joan: I saw him daddy.

Will: Come here.

At the police station.

Lt. Daghlian: Abigail Dorset is the victim's name. 18 years old, a run away. She spent the last couple of nights at a teen shelter. We're still looking for the next of kin. The victim was sexually assaulted, beaten and strangled. Forensics has determined that she did not die in the location she was found.

Will: Got forensics on the bootprint?

Lt. Daghlian: Government issued. Probably Army boot.

Will: Someone with a military history?

Lt. Daghlian: It's possible. Alright, I need you guys to hit all the teen shelters, find out if there are any missing girls.

On the city bus, Joan notices someone is watching her. It's a cute young guy around her age. When the bus stops in front of Joan's school, she gets off and so does the cute guy.

Cute Guy: Hey, how's it going?

Joan: That depends, are you following me?

Cute Guy: Me? No. Just going to school.

Joan: You go to my school? I've never seen you before.

Cute Guy: Well, you know. I keep a low profile.

Joan: Oh. I'm Joan. [shakes his hand]

Cute Guy: It's nice to meet you.

Joan: Here's the part where you say your name.

Cute Guy: Let's walk this way.

Joan: In the opposite direction of school? I dont think so.

Cute Guy: follows her around school

Cute Guy: Joan, I wanna talk to you.

Joan: I must be missing something, we are talking.

Cute Guy: I mean, I wanna be honest.

Joan: Okay, who are you?

Cute Guy: I saw you today.

Joan: Saw me where?

Cute Boy: Outside of your house. Look, I didn't mean to scare you...

Joan: W--wait that was you?

[Cute Guy nods]

Joan: That guy was an old guy.

Cute Guy: Okay, this is the difficult part. I dont always look the same.

Joan: W--what are you talking about? What do you want with me? Cause I gotta warn you, my dad's a cop. He's not just any cop, he is The Cop.

Cute Guy: I know who your father is, Joan. He is Will Girardi. Born September 4th 1955, Chicago. His father was Gerald Girardi, his mother was Alma Monroe. He had an uneventful childhood. Attended Mother Caprini High School and Morten Junior Collage. After that he joined the police force in 1980. Then he met your mother, one Helen Brodie. She was an art school drop out. You're the middle child of three. About a year and a half ago your older brother, Kevin, was in a car accident. Fractured his back. Left him a paraplegic. You have one other brother. Luke, who's 15. Your favorite color is green. You love salt on Cantaloupe. Jim Das broke your heart in 8th grade. And, you're afraid of clowns.

Joan: Who are you?

Cute Guy (God): I've known you since before you were born, Joan.

Joan: I'm going to ask you one more time.

Cute Guy (God): I'm God.

Joan: You're what?

Cute Guy (God): God.

Joan: Don't ever...talk to me again. [she walks away, looking back at God]

In French class, the teacher is speaking French, and students are repeating the phrases as she says them. Two girls who are sitting behind Joan start giggling.

Joan: What?

Girl: You've attracted the attention of the future unibomber.

Joan: [turns her head to see a geeky boy staring at her] What am I supposed to do?

Other Girl: You're on your own.

Joan: This is the last thing I need. [Turns her head to look at the boy staring at her again, he moves his head and Joan sees Cute Guy (God) through the window]

Mrs. Marx: Joan? Joan? Fera vous a lu le paragraphe prochain s'il vous plaît? Will you read the next paragraph please?

Joan: I dont think so.

Mrs. Marx: No? Pourquoi pas?

Joan: Pourquoi I---dont speak French.

The class laughs and Joan is sent to the principal's office. She walks down the hall and hears a choir singing, and then hears a conductor speaking to his choir.

In the office, Helen walks around the counter.

Helen: Marlene? Did you see this excuse slip for Marty Wilkens?

Marlene: Maybe.

Helen: Don't you think his mother, who's a lawyer, would know how to spell either sore or throat? She'd get one of them right?

Marlene: I'll call him in after lunch. Well, look who's here.

Helen: Joan?

Joan: Mom. Apparently I'm getting some kind of award.

Helen: Oh really? Most likely to end up in big rig school?

Joan: A lot of people would consider you working here a conflict of interest.

Helen: That's fascinating.

Prinicipal Chadwick: Ah...Miss Girardi. Let's have a chat.

Joan: This was really just a misunderstanding.

Prinicipal Chadwick: Well I look forward to being enlightened.

Marlene: Fifth time this month.

Helen: Fourth!

Joan's walking down the hall and Cute Guy (God) is standing there against a pole.

Joan: Hey God! Get lost, I mean it.

Cute Guy (God): I know you think you mean it.

Joan: You know, I'm going to give my father a full description and a composite drawing of you, both before dark.

Cute Guy (God): Maybe, he'll be too busy looking for creative ways to ground you for mouthing off in French class.

Joan: Are you spying on me?

Cute Guy (God): I'm omniscient Joan, comes with the job.

Joan: Okay. So, you're God.

Cute Guy (God): Yes.

Joan: As in...God.

Cute Guy (God): Right.

Joan: Old Testament, Tower of Babel, Burning Bush, Ten Commandments...God.

Cute Guy (God): I come off a little friendlier in the New Testament and the Koran but yeah, same God.

Joan: And, I'm supposed to believe you...because?

Cute Guy (God): Because you have a feeling.

Joan: No, I dont. [turns away]

Cute Guy (God): How about you believe me if I agree to over look that promise you didn't keep?

Joan: [turns back] What promise?

Cute Guy (God): Let's see. That you would study hard, stop talking back, clean your room, and even go to church, if I recall, if I let your brother live.

Joan: How did you know about that?

Cute Guy (God): Omniscient! Look it up.

Joan: So...you let my brother live, and now you're here to collect?

Cute Guy (God): No. I don't bargain. That would be cruel.

They start walking.

Joan: Okay, so, let's say you're God.

Cute Guy (God): Thank you.

Joan: I want to ask you some questions.

Cute Guy (God): No.

Joan: No?

Cute Guy (God): No. As a general rule, I ask the questions.

Joan: Are you, are you being snippy with me? God is snippy.

Cute Guy (God): Let me explain something to you, Joan. It goes like this. I don't look like this, I don't look like anything you'd recognize. You can't see me. I don't sound like this, I don't sound like anything you'd recognize. You see, I'm beyond your experience. I take this form because you're comfortable with it, it makes sense to you. If I'm snippy with you it's because you understand snippy. Do ya get it?

Joan: Sort of.

Cute Guy (God): Good, cause I'm really not snippy. I've got a great personality. You'd like me.

Joan: Uh, I'm not religious you know.

Cute Guy (God): It's not about religion, Joan. It's about fulfilling your nature.

Joan: Oh...uh, I definitely haven't done that.

Cute Guy (God): Exactly.

Joan: Uh...um...well, let's say you're God.

Cute Guy (God): Joan, I am God!

Joan: Okay, well let's see a miracle.

Cute Guy (God): Okay, How bout that? [pointing to a tree]

Joan: That's a tree.

Cute Guy (God): Let's see you make one.

Joan: So, do you just go around, appearing to people?

Cute Guy (God): Um...a minor correction. I'm not appearing to you. You are seeing me.

Joan: Okay fine....is it kinda weird that I have a...crush on you?

Cute Guy (God): I'm not gonna look like this the next time.

Joan: The next time?

Cute Guy (God): I'm gonna be dropping in on you, Joan, now and then.

Joan: Why?

Cute Guy (God): Lets just say I need you to do some favors.

Joan: Why?

Cute Guy (God): Do you notice how I'm not answering any of the whys? I want you to get a job at the Skylight bookstore. It's about 3 bus stops from here. Manager's name is Sammy. Now, He's snippy. Its important you do this pretty soon. Don't ask why.

Joan: And if I say no? Am I gonna burst into flames?

Cute Guy (God): [laughs] Where do you people get this stuff? Have I ever made any body burst into flames? Do as I ask. I'll see you around.

Joan: Wait, one more thing.

Cute Guy (God): Soon, Joan!

Joan goes to the bookstore and sees a help wanted sign in the window. A man walks out and holds the door open for Joan, but she declines and runs away.

Will and Helen are in their bedroom discussing vacations.

Helen: The Florida Keys. We've always wanted to go there.

Will: You always wanted to go there. I hate sand, water and bugs. And I really hate it when they all get together.

Helen: Okay. How about Canada? We could do that rail thing.

Will: Helen, Canada is where people go when they can't really afford to go on a vacation.

Helen: Okay, you win. We'll go visit my parents.

Will: Oh, I don't think I can get away. Really. The job is too new. I'm still on probation as far as the city is concerned.

Helen: We used to always go somewhere for Christmas.

Will: Well, thing how it would be for Kevin. Putting him in that same old situations where he has to look at the difference.

Helen: He needs to start looking at something, besides MTV.

Will: There's no rule that says he has to bounce back right away?

Helen: It's been a year and a half since the accident. If he did something. If he got a job, I think he'd feel better.

Will: He would? Or you would? Hey, we're doing okay.

Helen: We are? Our daughter is hallucinating men in the backyard.

Will: Couldn't we talk about this some other time?

Helen: Yeah, yeah. The thing about going away for Christmas, Will, is that it would be a start. And we could get up there, and we could see what the world looks like to us now.

Will: I can't think more then a day ahead, because I can't imagine my life, my sons life, being the way it is forever.

Helen: Can't you just be happy he lived?

Will: Of course I can. I'm grateful for that every day.

Luke is in his room at his computer, and there is a knock on the door.

Luke: Enter.

Joan: Hey, whatcha doing?

Luke: Rehearsing for my part in a big musical. I'm studying, what else do I do? No, I won't do your math.

Joan: No, no, no I don't want you to do my math, actually. I just wanted to...you know, talk.

Luke: Right.

Joan: So, you're a science geek right?

Luke: I prefer man of science but...

Joan: Do you believe in God?

Luke: Sure. It's logical.

Joan: It is?

Luke: If you accept the special theory of relativity, which I do, and the laws of thermo dynamics, which I do. And then you throw in the fact that life is conscious, which it appears to be, you know, how can you argue?

Joan: Do you think He could be like, you know, just walking around in the world?

Luke: Like a person? [Joan nods] Um...you know, its not empirically inconsistent. You know, because everything is energy, and energy can manifest itself into any form, depending on its rate of vibration.

Joan: So, God could like vibrate himself into the form of a really hot guy about my age?

Luke: I knew there was a guy in this.

Joan: Yes, or no. Could it happen?

Luke: As the great physicist Faraday once said. Nothing is too wonderful to be true.

Joan is walking down the hall at school, and the two girls from her French class walk up to her.

Girl: Hey girl, okay, so who's the guy?

Joan: What guy?

Other Girl: I saw you talking to him after school.

Girl: Is he from where you used to live? Cause he is definitely not from around here.

Joan: Wait, you saw him?

Girl: Well, you were just standing out there.

Joan: What did he look like? [grabs girl's arm]

Girl: Take it easy.

Other Girl: You want to know what your own boyfriend looks like?

Girl: He's cute. You hurt my arm.

Joan: Describe him.

Girl: Brown hair.

Other Girl: Corduroy Jacket.

Girl: Orlando Bloomish...

Other Girl: And it looked like you too were having a fight.

Joan: Oh my god. I knew it, you saw him, he is just a guy.

Girl: Are you okay?

Joan: Yeah, I'm fine. He's not my boyfriend. He's some weirdo who started talking to me on the bus.

Other Girl: So, are you going to go out with him?

Joan: No. Im telling you, he's crazy. Thinks he's God.

Other Girl: What else is new?

At the police station, the mother of the murder victim is talking to Lt. Michael Daghlian.

Mrs. Dorsett: You fix this. You do something about it right now. Its a lie! They can't just print this lie.

Lt. Daghlian: It has nothing to do with us, Mrs. Dorsett. We released a general statement.

Mrs. Dorsett: Who released it? You? This is my baby girl. Do you realize that?

Will: What's the problem?

Lt. Daghlian: This is Mrs. Dorsett, Abigail's mother.

Mrs. Dorsett: On t.v., they called her a prostitute. I got this off the internet where everyone can see it.

Lt. Daghlian: This is Chief Girardi.

Mrs. Dorsett: Did you do this?

Will: I'm very sorry for your loss.

Mrs. Dorsett: Doesn't it occur to you people that she was someone's daughter?

Will: Of course it does. We release a general statement, the press often provides the details, Mrs. Dorsett, and for that I am truly sorry.

Mrs. Dorsett: I know what this means, Mr. Girardi. Call her a hooker, nobody has to panic. Nobody has to find who killed her. This was my baby! You find him!

Helen is walking out of a building, and notices a mother and son walking by and getting into a car, with an envious look on her face.

Priest: Help for the homeless? Anything you can give. [Helen puts money in the can and walks away] God bless you.

Helen: [turns around] Let me ask you something. What is God thinking?

Priest: Excuse me?

Helen: What's he thinking? Um...what's he up too? You know, the abridge parking lot version.

Priest: Well, it's not really something I'm prepared to answer.

Helen: Why not? You got the collar on. Says to the world you got some sorta handle on it.

Priest: What you're asking is complicated.

Helen: Well, just give it a shot. Starting with why he lets people suffer? [pause] I'm putting you on the spot. Um...I'm sorry. I'll just be going. [starts to walk away, then turns around to put more money in the can] He's a father right? He's supposed to be a father. What father wouldn't fix his kid's problems if he possibly could? And he's master of the universe, so he's pretty capable. Is he out of ideas? Is he bored? What?

Priest: Ma'am, I can see you're in a spiritual crisis and if you would like to make an appointment, you could come down to my parish, I would be more then happy to...

Helen: No, no. I'm sorry, I'm pretty emotional right now. [puts more money in the can, and walks away] Good luck with the homeless.

Priest: No, wait. Look, I'll pray for you.

Helen: [turns around] Really? What will you say?

Priest: Help that emotional woman from the parking lot.

Helen: [smiles] Okay. Sure.

In the school lunchroom, Joan is in line, getting her food.

Other Girl: What part of the fish is this anyway?

Joan: I dont want to go there.

Girl: I'm on a diet. I'm just having cake. Do you want to come sit with us?

Joan: Yeah, sure.

Other Girl: We'll be over there.

Joan: Hi. Can I get some extra tartar sauce please?

Lunch Lady: Sure you can, baby. This is a five star restaurant. How come you didn't get the job?

Joan: Excuse me?

Lunch Lady: I think I made myself clear. I told you that crush thing wouldn't be a problem.

Joan: [looks around] Could we possibly talk about this somewhere else?

Lunch Lady: Well, just do what I tell you and we won't have to discuss it. Couldn't be easier. Move along now, you're holding up the line. [to next student] What you need, sugar?

Kevin is in his room painting.

Helen: Hey.

Kevin: Hey, what's going on? Why are you home?

Helen: I took the day off work.

Kevin: What for?

[sets handicapped driving book on the desk]

Kevin: Wow, see how happy they look? Will my teeth be that straight too?

Helen: No need to thank me.

Kevin: Thing is, I'm afraid it's going to make me too popular.

Helen: You could reconsider college.

Kevin: No, the only reason I was going to college was to play baseball. I'm not the brains of the family.

Helen: Yeah, well theres still so much you could do.

Kevin: Don't you think I wish I was one of those people who gets all jazzed about the wheelchair olympics? I'm doing okay, considering. Stop trying to make me the world's best invalid.

Helen: When you were little, and I would take you to the park or a store...

Kevin: People would stop you and tell you how beautiful I was.

Helen: How special you are. You have this quality, everyone senses it. I can't believe your purpose in life is over just because you lost the ability to walk.

Kevin: Mom.

Helen: Walking's over rated anyway. Most people try to avoid it. That's why we have so much traffic and skateboards, scooters and golf carts and road rage. Because of how much everyone hates walking. [pause] When your sister gets home I want you to talk to her.

Kevin: About what?

Helen: She's going through something.

Kevin: Do you think she's cracking up?

Helen: No! I think she's going through something. She needs a big brother. That hasn't changed.

Joan is in the livingroom laying on the couch.

Kevin: Hey!

Joan: Hey.

Kevin: Mom wants me to talk to you.

Joan: [sits up] To make sure I'm not crazy?

Kevin: Yup, so, are you crazy?

Joan: [lays back down] No.

Kevin: Okay, I'm glad we had this talk.

Joan: Maybe. I don't know. How are you supposed to know? Is there a sign, a checklist or website?

Kevin: I guess it's just the usual stuff. Do you believe in UFOs? Do you hear voices? Are you Michael Jackson?

Joan: [sits up] If voices have people attached, are they still considered voices?

Kevin: Joan, here's the thing. Mom likes normal. Dad really likes normal. Before my accident, Luke was all they could handle in the freak for a kid department and now they've got me. You're their only hope for normal.

Joan: That is just wrong.

Kevin: But it sounded good though didn't it?

They laugh and Joan kicks his leg.

Joan: I'm sorry. Did you feel that?

Kevin: [nods] Yeah....no--no I can't feel it. No way.

Joan: You jerk! [splashes water in his face]

Kevin: I felt that! [grabs Joan and they play around]

Joan walks into the Sky Light bookstore.

Sammy: [on the phone] Calm down. You're wheezing...yes you are. [looks at Joan and she walks around the store] Just start over. Is it moving? Is it breathing? If it's moving and breathing it's not dead. Damn it, Heidi, if it's hopping it's really not dead. It's cheerful. I told you we shouldn't get a rabbit for a pet. It's not a pet it's food. Heidi, Heidi, don't. [she hung up on him]

Joan: [holds out her hand] Hi, Joan Girardi.

Sammy: I don't sell Harry Potter anything. [turns away]

Joan: No, I'm here about the job. Yeah, the one that you were advertising.

Sammy: Oh sorry, that's for someone who can see over the counter.

Joan: Well, I'm 16, I've had lots of jobs.

Sammy: Really? Name all 4 books in the Alexandria quartet. See, now somebody might ask you questions like that.

Joan: And then I'd say I'll look it up in the computer. I--I'm good with computers.

Sammy: Yeah, everyone's good with computers, and digital cameras, and cell phones and tivo. But no one can form an objective thought to save their lives. Go home, please. Hiring you would only complicate my life because I would have to rant and rave about your shabby education, and I have enough to rant and rave about.

Joan: Was that your daughter on the phone?

Sammy: My wife. A grown woman who is hysterical over a sick rabbit. I don't need any more adolescents in my life.

Joan: Well, if you hire me, then you can go take care of it. I know how to run a cash register and I know how to answer the phone. And I can count way past ten. So if you just run along and take your wife's rabbit to the vet. And when you come back, if I haven't burned down the store or something, you can hire me.

Sammy: You don't happen to have any references on you?

Joan: No, but I was sent by God. [Sammy looks at her] --She said, revealing her acerbic wit. My dad's Will Girardi, he's the chief of police. Really.

Sammy: [hands her the keys] Don't steal anything. Don't take any checks, don't give any refunds. I will be back at 6.

Lt. Daghlian and Will are at a crime scene.

Lt. Daghlian: Her name's Lindsay Mitchell, junior at AHS. Her mother reported her missing yesterday afternoon. She's been dead about 24 hours.

Will: It's the same guy.

Lt. Daghlian: Same M.O., bootprints match.

Will: Well, how do you want to handle this? It's your call.

Lt. Daghlian: What would you do?

Will: I'd go to medical school like my mother wanted.

Lt. Daghlian: No kidding.

Will: Baptism by napalm.

At the bookstore, Joan is walking around, straightening and looking at books. And then we see the police at the crime scene, wheeling the victim's body into a van. Kevin is in his room, eating a sandwich. Back at the bookstore, Joan is flipping through some books and sees images of Joan of Arc. It's starting to storm outside, and Joan looks at her watch, realizing it's past 6 she leaves the store, locking the door behind her. She puts her coat over her head, and then a man with an umbrella comes up to her.

Man: You wanna share this?

Joan: Is that you?

Man: Come on, your getting wet. You'll catch cold.

Joan: Look, can we think of some way to do this? You know, like some kind of code word? Because that stunt in the cafeteria was tres unamusing.

Man: I'll give you a ride, my car's right here.

Joan: Wow, God has a car.

Man: Yeah. [unlocks the door]

Joan: God has a bad car. [looks inside] God has The Club. You know what...I think I'm going to walk. [turns around]

Man: [tries to grab her] Nah, come on. You don't want to do that, it's cold. It's going to be fine.

Joan screams and starts to run, the man running behind her. She gets to the bookstore and tries to unlock it with a key when a man walks up behind her and she screams.

Sammy: What the hell are you doing? Why are you leaving?

Joan: There was a man.

Sammy: What, what man?

Joan: A man tried to get me in his car.

Sammy: What, what man?

They look down the street and no one is there.

At home, Joan is talking to her parents in the livingroom.

Joan: I thought I was going to be home by six, but then the owner was late getting back. I'm sorry I scared you.

Helen: You go and get a job, just like that, without telling anybody.

Joan: You're always bugging Kevin to get one.

Helen: That's Kevin. You're in school.

Joan: Some parents would think that was industrious.

Helen: Some parents haven't seen your report card.

Joan: And then there was this man, who was kind of following me.

Helen: What? You were saving that for later?

Joan: I didn't want to upset you.

Helen: Too late!

Will: Why don't you let me handle this?

Helen: Alright, fine. I kinda miss the 50s. [leaves room]

Joan: I swear there was a man, daddy.

Will: Same man?

Joan: No, a different one.

Will: Why are you doing this? Is this some sort of...bid for attention? Because there really is someone out there, Joan. And if there's a man following you, I need to know.

Joan: There really is. I mean, I think there is. The one earlier, he turned out to be someone else. But the one tonight....he seemed real. [starts crying] I don't want this to be happening to me daddy.

Will: What is happening? You can tell me, whatever it is, we'll deal with it. Joan, I'll get you a doctor, a counselor, a priest. I'll make it okay. That's my job. [holds her face in his hands, while she's crying] I'm not going to lose you, for any reason. Do you understand?

He kisses her forehead and gives her a hug.

Lt. Daghlian is at the police station.

Sgt. Drake: 'Night, Lieutenant.

Lt. Daghlian: 'Night.

Sgt. Drake: Chief keeping bankers hours tonight?

Lt. Daghlian: He had some family business.

Sgt. Drake: He's a funny one isn't he?

Lt. Daghlian: He's the boss, sergeant.

Officer Eicher walks by, holding a man he arrested in handcuffs, who gives Lt. Daghlian a strange look.

Lt. Daghlian: Eicher, give me a minute. What's this?

Officer Eicher: Guy was doing 60 down Grandview, ran a red light, mouthed off a bit. Decided I'd drag it out, not let him go.

Lt. Daghlian: You run the check on him?

Officer Eicher: He's got nothing, not even a parking ticket.

Lt. Daghlian: You gonna kick him?

Officer Eicher: I just thought, he mouthed off, I'll teach him a lesson.

Lt. Daghlian: No, let's put him up overnight.

Officer Eicher: Sir, for what?

Lt. Daghlian: Call it resisting arrest. I want to talk to him in the morning.

Officer Eicher: Okay.

Sgt Drake: You want to talk to the guy for running a red light?

Lt. Daghlian: Uh, yeah. And I want the chief to be there too. [notices the muddy footprints left by the man, stares at the man and the man stares back]

Joan's in her bed, sleeping, when she hears someone calling her name and wakes up.

Kevin: Joan. Ah...I appreciate what you did. I mean, it was kinda stupid and you got in trouble, but...it was brave and...I get your point.

Joan: I have a point?

Kevin: My little sister can get a job, I've got no excuse. So, you're shaming me back into the world. [pause] But you're right, it's time....ah...go back to sleep.

Joan lays back down, puts her headphones one, then takes them off and goes to sleep.

The End.

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !